Alcatel, mon désespoir (7)

Les actionnaires d’Alcatel ont l’air de se complaire dans l’incohérence. Ils ont accédé aux souhaits du PDG d’être prolongé de deux années à la tête de la présidence (jusqu’à 70 ans). Alors même, dois-je le rappeler, que le parcours boursier est le plus désastreux du CAC 40 sur une période de 10 ans.

Si au moins, l’entreprise avait gagné en « valeur sociale », les actionnaires pourraient se faire une raison : avoir glorieusement contribué à l’emploi dans le monde. Mais non, en cinq ans, l’effectif a presque été divisé par deux… C’est véritablement pathétique.

L’intéressé a beau dire qu’il n’aura plus de fonction opérationnelle, qu’il ne sera pas dans le dos du nouveau patron opérationnel, cela me semble peu vraisemblable.

Par ailleurs, ces mêmes actionnaires ont refusé d’accorder l’attribution gratuite d’actions aux « opérationnels », à commencer par le premier d’entre eux : Mike Quigley. On chouchoute les anciens peu efficaces et on démotive les nouveaux. Bravo…

Pour l’heure, l’action a enfin stoppé sa chute à la faveur du rebond du CAC 40 vers ses plus hauts annuels. Le rebond s’opère avec des volumes corrects. Les traders ont pris plaisir a joué la « survente ».