L’histoire, on la connait : en 2000, les indices boursiers étaient au plus haut historique. La suite : 3 années de baisse générale suivies de 2 années de reprise.
On sait aussi que les valeurs « petites et moyennes » ont la cote. A ce point, c’est à clamer : alors que le CAC 40 reste en baisse de 35 % (!) par rapport à son plus haut de 2000, l’indice MidCac a connu une surprenante résurrection, au point de se retrouver quasi à zéro sur la même période.
L’indice MidCAC n’est pas surpondéré en valeurs technologiques. C’est un indice représentatif, à l’exception des petites financières et immobilières, qui n’y figurent pas du tout.
Mes commentaires :
a) Pourquoi se plaint-on que les petites valeurs ne sont pas suivies par les analystes financiers ? 90% de leurs salaires vont vers l’analyse des « grosses cap », et elles ne montent pas… Bigre, elles ne montent pas…
b) Petite valeur et petit investisseur font bon ménage. Techniquement parlant, il est facile de rentrer « petitement » sur une petite capitalisation. C’est difficile pour un gros fond d’investissement. Et ce sont souvent des histoires plus faciles à suivre, où les enjeux politiques et de pouvoirs se font plus discrets…