General Motors, 1er constructeur mondial de voitures, pèse moins lourd en bourse que Peugeot…
Ses derniers résultats financiers (1er trimestre) sont les plus mauvais depuis une douzaine d’années : une perte nette (consolidée) de 1,1 milliard de dollars.
Le titre affiche la cote qu’il avait, grosse modo, en… 1971 et celles des plus bas des années 80.
So, what ? GM (MG à l’envers) avait annoncé vouloir supprimer 10 000 emplois dans sa filiale allemande OPEL. Et pourtant : l’essentiel des pertes enregistrées en ce début d’année 2005 vient d’Amérique du Nord (1,34 milliard de dollars de perte). D’un côté, GM perd des parts de marché là-bas, et donc réduit ses prix de vente ; de l’autre, le groupe est confronté à une structure de coûts « sociaux » très élevés (des charges de « Santé » sur les 1,1 million de salariés et retraités américains).
Le problème de fond du secteur : une surcapacité mondiale chronique de production. Oui, et cela, malgré les marchés chinois et indiens qui, à mon sens, resteront marginaux pour les constructeurs occidentaux.
A voir les déboires de Fiat, de GM, de MG Rover et même dans une moindre mesure de Daimler-Chrysler (qui embauche à nouveau lui), je me dis que les constructeurs Peugeot et Renault nagent dans le bonheur ; que, ouf, Peugeot n’a jamais été touché par la folie des grandeurs (son retour aux USA pourra se faire via les 4×4 Mitsubishi) ; que Renault devrait capitaliser sur Nissan, et c’est tout.