Airbus : plan de réduction des coûts et suppression d’emplois justifié par A380 et A400M ?

Turbulences à prévoir pour les salariés d’Airbus et la région de Toulouse, certes ville fleuron du secteur aéronautique mais très dépendante de lui ….

Selon le Financial Times, l‘avionneur européen prépare un plan de réduction des coûts. Ce dernier pourrait comporter des suppressions d’emplois. Objectif affiché : limiter les effets négatifs des difficultés rencontrées dans la production de l’A380 et de l’A400M. Selon le journal anglo-saxon, le plan vise notamment à supprimer certains postes en doublon dans la division aviation civile de l’entreprise, laquelle représente 70% de ses revenus.

Ironie du sort … ces rumeurs voient le jour alors que Airbus Group inaugure lundi son son nouveau campus baptisé Leadership Université, à proximité de l’usine de production de Blagnac, à quelques encablures de Toulouse. A moins que …. cela soit lié.
« La Leadership University aidera tous les cadres actuels et futurs à se perfectionner et à enrichir leurs connaissances dans l’art de collaborer, d’innover et d’inspirer leurs équipes » a en effet précisé à cette occasion Thierry Baril, directeur des ressources humaines d’Airbus. Université permettant au final de redéployer les forces vives de l’entreprise ? L’avenir nous le dira … Alors que ce type de structure innovante pourrait se multiplier en Europe. « D’autres pôles d’enseignement seront créés près des sites du Groupe en Europe et dans le monde, afin d’offrir aux cadres les mêmes opportunités de développement, quel que soit leur lieu de travail », précise ainsi Airbus Group. Ces principaux centres seront ainsi établis en Allemagne (Munich et Hambourg), en Espagne (Madrid), en France (Marignane et Paris), ainsi qu’au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Asie.

Airbus n’a pas souhaité réagir à ces informations à l’heure actuelle. Il n’en demeure pas moins qu’en juillet dernier, le groupe avait annoncé avoir passé une charge d’un milliard d’euros pour son avion de transport militaire, l’A400M, appareil confronté à des problèmes récurrents de retards de livraison.

L’avionneur a également dû réduire la cadence de sa production d’A380, alors même que ce programme venait d’atteindre le seuil de rentabilité. Airbus ne produira qu’un seul exemplaire par mois de son très gros porteur à partir de 2018, contre 27 sur l’ensemble de l’année 2015.

Sources : AFP, Financial Times, Actu Toulouse

Elisabeth Studer – 19 septembre 2016 – www.leblogfinance.com

(29 commentaires)

  1. juin 2016 La Tribune
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    Du mieux pour l’A400M… Un premier appareil a été livré à l’armée française avec des capacités tactiques. Surtout, les motoristes ont trouvé une solution immédiate intermédiaire au problème d’usure prématurée de la boite de transmission de puissance du moteur de l’avion de transport militaire.
    Enfin des bonnes nouvelles pour l’A400M… L’armée française va recevoir un premier exemplaire de l’avion de transport militaire A400M doté de capacités d’autoprotection et de largage, a annoncé lundi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. C’est un bon début pour Airbus qui subit déboires sur déboires depuis le lancement du programme. Toutefois, toutes les spécifications demandées par la France ne sont pas encore au rendez-vous et seront progressivement intégrées aux appareils livrés à l’armée de l’air française, explique-t-on à La Tribune.

    « Quand une bonne nouvelle arrive, il faut le signaler. Ce neuvième avion (A400M) français dispose de capacités d’autoprotection et de largage qui vont être décisives (…) sur les théâtres extérieurs », a expliqué le ministre de la Défense lors d’une réception à l’Hôtel de Brienne.
    Surtout, les motoristes réunis dans le consortium européen Europrop International (Rolls Royce, Safran, l’allemand MTU et l’espagnol ITP), se sont engagés sur un plan en accord avec Airbus et les pays utilisateurs en vue de régler le défaut de la boite de transmission de puissance (Propeller Gear Box ou PGB) du moteur de l’A400M, confiée au motoriste italien Avio, jusqu’ici reconnu pour ses compétences en la matière.

    En raison de l’usure prématurée d’un composant (pignon) de la PGB, Airbus a dû recommander une révision toutes les 20 heures de vol pour tous les appareils ayant déjà effectué plus de 200 heures de vol. Conséquence, les armées n’exploitent cet appareil qu’à 10% environ de son utilisation maximale en raison des contraintes très lourdes de maintenance.

    Une solution immédiate intérimaire trouvée

    Les motoristes ont semble-t-il trouvé une « solution immédiate intermédiaire », qui est en train d’être testée au banc d’essai et « va dans le bon sens », explique-t-on à La Tribune. Objectif, valider cette modification par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) au début du mois de juillet en certifiant le moteur, puis l’appareil. Cette solution permettrait d’élargir « significativement » les périodes de révision de l’appareil pour faciliter les opérations des armées de l’air, assure-t-on à La Tribune. Sans en préciser la fréquence.

    Si les derniers essais au banc et en vol sont concluants, les premières modernisations des moteurs de l’A400M pourraient être effectuées « dès cet été, voire au plus tard à la rentrée ». A plus long terme, les motoristes travaillent également sur une solution définitive, qui sera au point « en 2017 » sans plus de précision. « Il est trop tôt pour être plus précis », souligne-t-on.

  2. J’ai toujours eu ce problème sur mes Toyota, mais toujours sur un satellite qui gère la 3ème !!
    C’est super bien de voir tous ces petits japonais qui proposent des segments racleurs avec des coupes trapèzoïdales ou qui planchent sur des satellites en une ou deux pièces !!
    Ils feraient bien de se concentrer aussi sur leurs thyroïde et les moyens de la purger après Fukushima !!
    Pour ce qui est des avions il se faut préparer à tous les cas de figure !!

  3. Le Financial Times annonce qu’Airbus serait en train de préparer un plan de restructuration. Il ne concernerait que la branche hélicoptères assure les syndicats. Les 5 500 salariés de Nantes et Saint-Nazaire ne seraient donc pas concernés.

    « Pour le moment, rien d’officiel nous a été communiqué », affirment les syndicats du groupe Airbus à Nantes et Saint-Nazaire. Mais ils ne semblent pour autant pas très inquiets. Le plan de restructuration qu’Airbus devrait, selon le Financial Times, être annoncée d’ici le mois prochain ne concernerait que la branche hélicoptère du groupe. Il devrait donc surtout impacter les 8 500 salariés de Marignane, où sont assemblés les hélicoptères civils et militaires. Airbus Helicopters a livré 395 appareils en 2015, contre 497 en 2014.

    Selon le journal britannique, le P-dg Tom Enders veut supprimer des fonctions qui font doublon entre les différentes filiales du groupe et au sein de la maison mère pour minimiser les coûts plus élevés que prévu du programme A380. Le plan, qui n’est pas encore finalisé, comprendrait des suppressions de postes à travers le groupe.

    5 500 salariés à Nantes et Saint-Nazaire

    En Loire-Atlantique, le groupe aéronautique emploie 5 500 salariés. Airbus bénéficie d’un carnet de commandes exceptionnel lui assurant entre huit et dix ans d’activité. L’usine de Nantes emploie aujourd’hui 2.600 salariés (plus 200 intérimaires), celle de Saint-Nazaire 2.850 (plus 400 intérimaires).

  4. L’avionneur européen Airbus Group « réfléchit » à un programme de réduction de ses coûts, sans exclure des suppressions d’effectifs, après les revers de l’avion de transport militaire A400M et de son super-jumbo l’A380.

    « Vous n’excluez jamais rien quand vous parlez d’efficacité et de synergie, mais nous sommes en train de réfléchir à tout cela, de réfléchir aux moyens de réduire les coûts de nos structures et d’être plus efficace », a déclaré à l’AFP le patron d’Airbus Group, Tom Enders.

    Le PDG allemand était interrogé sur des informations du Financial Times de lundi selon lesquelles l’avionneur prépare un plan de réduction des coûts, qui pourrait inclure des suppressions d’emplois.

    Le plan viserait notamment à supprimer certains postes en doublon dans la division aviation civile de l’entreprise, qui représente 70% de ses revenus, précise le quotidien britannique.

    Questionné, M. Enders a répondu qu’il n’y avait là « rien d’extraordinaire », refusant de confirmer l’existence d’un plan de restructurations précis.

    « Nous réfléchissons sans cesse à des solutions et des moyens pour être plus efficaces, pour faire en sorte que nos opérations soient moins coûteuses, mais également nos administrations et nos structures administratives et, comme je l’ai déjà dit fin juillet, nous sommes en train d’y réfléchir », a déclaré le patron allemand en marge de l’inauguration de la « Leadership University » d’Airbus à Blagnac, près de Toulouse, où se situe le siège administratif du constructeur.

    De sources proches de l’avionneur, on assure que les réductions de coûts envisagées n’ont rien à voir avec le maigre carnet de commandes de l’A380, ni avec les pertes dues au programme de l’avion de transport militaire A400M. Cela est simplement en ligne avec « l’objectif de tout patron de faire mieux et moins cher », dit-on chez Airbus.

    Contactés par l’AFP, le ministère de l’Économie et des Finances n’a pas souhaité faire de commentaire, tout comme son équivalent allemand.

    « On essaie de diminuer nos coûts, en essayant de faire des synergies et d’éviter les duplications », a réagi Thierry Baril, directeur des ressources humaines pour Airbus Group. Le directeur a rappelé que le groupe, qui emploie près de 140.000 personnes dans le monde, a « déjà adapté ses effectifs à la réalité ».

    La venue de Tom Enders à la tête de l’avionneur, en 2012, avait déjà coïncidé avec des « efforts d’optimisation des structures », a-t-il souligné.

    L’A380 peine à décoller

    En juillet, l’avionneur avait annoncé avoir provisionné un milliard d’euros pour son avion de transport militaire, l’A400M, qui souffre de problèmes récurrents de retards de livraison et qui perd toujours de l’argent.

    Quant au programme de l’A380, même s’il n’est pas déficitaire, sa cadence de production a dû être réduite de manière drastique. Un seul A380 par mois sera ainsi produit à partir de 2018, contre 27 sur l’ensemble de l’année 2015. Jusqu’ici, le Super Jumbo était produit à un rythme d’au moins deux appareils par mois.

    Cela a sonné comme un revers pour Airbus, après un énorme investissement dans ce navire amiral qui a marqué l’histoire de l’aéronautique.

    Airbus venait tout juste d’atteindre l’équilibre d’exploitation sur l’A380 l’an dernier, après des années dans le rouge. Au total, le programme A380, entré en service en 2007, a coûté entre 18 et 20 milliards d’euros.

    Airbus doit encore en livrer 126 exemplaires sur les 319 commandés. Il tablait au départ sur 1.200 commandes pour les 20 ans à venir.

    En mars, Boeing, le grand rival américain d’Airbus, avait annoncé la suppression d’environ 4.000 emplois d’ici au milieu de l’année, sur un total groupe de 159.250 employés. Fin janvier, l’avionneur avait annoncé pour 2016 une baisse des livraisons d’avions civils, la première depuis 2010.

  5. Réorganisation d’Airbus: des « mesures sociales » seront nécessaires

    Paris (awp/afp) – Des « mesures sociales » seront nécessaires dans le cadre de la réorganisation du groupe Airbus annoncée fin septembre, a déclaré jeudi le directeur général délégué d’Airbus, Marwan Lahoud, à l’antenne de Radio Classique.

    « Il y a des transferts de postes, il y a des gens qui bougent donc forcément il va y avoir des mesures sociales nécessaires pour y arriver », a déclaré M. Lahoud, chargé de l’international, des affaires publiques et de la stratégie, interrogé sur la fusion entre Airbus Group et sa branche d’aviation commerciale.

    Le responsable a précisé que l’ampleur de ces mesures serait définie « quand on sera au bout du processus social avec les partenaires sociaux ».

    « Le premier poste d’économie viendra de la simplification elle-même », a précisé M. Lahoud ajoutant qu' »aujourd’hui les interactions entre les deux sièges sont génératrices de bureaucratie et de complexité ».

    La fusion permettra de supprimer les doublons des fonctions « supports », avait indiqué samedi le président d’Airbus, Fabrice Brégier, dans une interview au journal Le Monde, jugeant « prématuré » de dire qu’il y aurait des licenciements.

    Interrogé sur la rupture par Varsovie des négociations avec Airbus sur l’acquisition de 50 hélicoptères Caracal, M. Lahoud s’est montré très prudent, soulignant qu' »il y a une dimension politique qui n’est pas négligeable ».

    « C’est un contrat très important, nous allons voir ce qui se passe », a-t-il ajouté estimant qu’il est « trop tôt pour commenter ».

    Le gouvernement polonais a annoncé mardi qu’il rompait les négociations sur un contrat relatif à l’achat par la Pologne de 50 hélicoptères multirôles Caracal d’Airbus Helicopters, évalué à 3,14 milliards d’euros.

    Varsovie a fait cette déclaration à neuf jours de la visite du président français François Hollande, également annoncée mardi, pour des consultations intergouvernementales bilatérales, le 13 octobre.

    Le gouvernement conservateur, en place à Varsovie depuis novembre a dès le début contesté le choix du cabinet libéral précédent d’acheter 50 appareils Caracal, au nom de la défense des usines polonaises de ses concurrents, l’américain Lockheed Martin et l’italo-britannique Agusta-Westland, basées respectivement à Mielec et Swidnik.

  6. Airbus supprimera « plus de 1.000 » postes, selon les syndicats

    Toulouse (awp/afp) – Airbus va supprimer plus de 1.000 postes en Europe dans le cadre de sa restructuration, selon les syndicats, qui craignent des licenciements secs, ce qui serait une première dans l’histoire de l’avionneur européen.

    Selon les informations préliminaires divulguées aux salariés lors de trois récents comités d’entreprise européens, le groupe s’apprête à supprimer « 780 postes sans réelle justification », annonce la CFTC dans un communiqué.

    Mais un autre comité aura lieu jeudi, notamment pour les branches finances, gestion immobilière et achats généraux, et devrait ajouter plusieurs centaines de suppressions d’emplois, précise à l’AFP Jean-Marc Escourrou, secrétaire FO (majoritaire).

    « A mon avis, on va dépasser les 1.000 », a estimé le responsable FO chez Airbus SAS (siège branche aviation commerciale, Toulouse).

    Les suppressions de poste auront en particulier lieu à Suresnes, dans la banlieue parisienne, et Ottobrunn, près de Munich, où travaillent 1.200 personnes environ au total, selon les syndicats, et dans une moindre mesure sur le site aviation d’Airbus à Marignane près de Marseille.

    Interrogé par l’AFP, un porte-parole d’Airbus n’a pas souhaité faire de « commentaire sur des spéculations afin de respecter la loi qui oblige à d’abord discuter avec les partenaires sociaux ».

    « Demain (jeudi), on devrait être à 1.000 suppressions, voire peut-être au-delà », a confirmé Françoise Vallin, coordinatrice pour le groupe à la CFE-CGC, deuxième syndicat.

    La direction n’a toujours pas évoqué de licenciements secs mais « plus vous avez de suppressions de postes, plus cela devient difficile à recaser », a précisé M. Escourrou, selon lequel il y a de fortes chances qu’Airbus annonce un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi), nouvelle appellation du « plan social ».

    La restructuration du groupe, baptisée Gémini, consiste à fusionner à Toulouse les sièges de la branche d’aviation commerciale (Airbus SAS, 70% de l’activité) avec le groupe (Airbus Group SAS).

    Cette intégration, qui ne touche que les fonctions administratives et non opérationnelles, doit faire naître « Airbus Group » dès janvier prochain mais être effective en juillet/août 2017. Elle est destinée à éviter les « duplications » et à gagner en « agilité », selon la société.

    – « Logique financière? » –

    Le recours à des licenciements secs serait une première dans l’histoire d’Airbus, qui emploie près de 140.000 personnes dans le monde. L’avionneur a déjà appliqué plusieurs plans de suppressions de postes, notamment en 2007-08, quand 5.000 emplois avaient été détruits, mais toujours avec des départs volontaires, en retraite ou des redéploiements au sein du groupe.

    « Il n’y a jamais eu de licenciement sec chez Airbus », souligne Mme Vallin. Les empêcher « est notre objectif pour cette fois-ci encore mais je ne suis pas confiante à 100% », avertit-elle, soulignant que le chiffre de 1.000 suppressions de postes, voire plus, est « très inquiétant ».

    La syndicaliste souligne que ce chiffre n’est que provisoire et attend l’important Comité européen de groupe de mardi 29 novembre prochain, qui détaillera l’ensemble des suppressions.

    Débuteront alors les discussions sur le nombre des suppressions puis, dès début 2017, celles sur leur traitement social, jusqu’au 1er juillet, date de la mise en oeuvre de la fusion-intégration. Ce n’est donc qu’à cette date que démarrerait un éventuel PSE.

    Mais, d’ores et déjà, les syndicats doutent du bien-fondé du plan. « On a un peu de mal à voir la logique stratégique. On voit surtout la logique financière », déclare M. Escourrou.

    Ainsi, le transfert au siège toulousain des services ICT (Information and Communications Technology), avec 110 suppressions de postes, a pour but d’économiser 15 millions d’euros, selon la CFTC.

    Ces économies tombent à point nommé pour l’avionneur qui, malgré un carnet de commandes record de près de 1.000 milliards d’euros, soit 8 à 10 ans de production, doit réduire ses coûts alors que la branche hélicoptères souffre de l’atonie du marché.

    En outre, deux programmes phares affectent ses comptes: son avion militaire, l’A400M lui a valu près de deux milliards d’euros de provisions ces deux dernières années et son vaisseau amiral, l’A380, peine à se transformer en succès commercial. Le groupe a ainsi dû annoncer en juillet une réduction de la cadence de production de ce Super Jumbo.

    afp/al

  7. La réorganisation d’Airbus Group, prévue pour être présentée le 29 novembre, débouchera sur au moins 1 000 suppressions de postes, ont indiqué mercredi à Reuters Force Ouvrière et la CFDT. La CFTC, elle, dénombre, déjà 780 emplois éliminés dans plusieurs activités, notamment dans le secteur juridique, a précisé à Reuters le coordinateur du syndicat Olivier Esteban, confirmant une information des Echos.

    « Le détail du plan Gémini et des suppressions de postes sera donné mardi à Toulouse par (le président exécutif d’Airbus Group) Tom Enders lors d’un comité européen de groupe », a déclaré à Reuters Jean-Marc Escourrou, secrétaire FO chez Airbus.

    Rien que dans le centre technique de recherche, l’informatique, la stratégie et le secteur juridique, 780 postes devraient être supprimés, a-t-il ajouté. Un comité européen de groupe abordera ensuite jeudi à Toulouse les impacts sur d’autres services comme les ressources humaines, la finance et les achats généraux, précise Jean-Marc Escourrou. « Nous devrions donc dépasser les 1.000 suppressions de postes », a-t-il estimé. Airbus n’a pas souhaité faire de commentaire à ce stade.

    FO craint que l’ampleur des suppressions de postes envisagées contraigne Airbus Group à procéder à des licenciements secs. « Entre les reclassements, les départs à la retraite et les départs volontaires, nous espérons pouvoir les éviter mais les nuages s’accumulent au-dessus de la tête d’Airbus », a dit Jean-Marc Escourrou. Les suppressions de postes annoncées chez Airbus Helicopters vont rendre encore plus difficile les reclassements en interne, a-t-il ajouté.

    Le numéro un mondial des hélicoptères civils a annoncé le 26 octobre un plan de départs volontaires portant sur 582 postes en France sur la période 2017-2018 en raison du ralentissement de son marché. Mais pour la CFDT, qui estime aussi à plus d’un millier le nombre de suppressions de postes, il serait « surprenant » qu’Airbus aille jusqu’à des licenciements secs.

    « Cela serait incompatible avec la situation du groupe qui communique sur ses succès, avec un chiffre d’affaires en hausse et des résultats qui, bien qu’ils aient baissé, restent très honorables », a souligné Michel Pierre, délégué CFDT chez Airbus. Airbus Group a annoncé le 30 septembre qu’il fusionnerait avec Airbus Commercial Aircraft, sa division d’avions civils au sein d’une nouvelle entité baptisée Airbus. L’impact sur l’emploi de cette opération n’avait alors pas été communiqué.

    La réorganisation vise à simplifier la gouvernance et à optimiser l’efficacité d’un groupe aéronautique et spatial doté d’une organisation complexe, issue de fusions successives. La mise en place de la marque Airbus unique pour le groupe et toutes ses entités est programmée pour janvier 2017. La réorganisation devrait quant à elle être effective en juillet 2017.

    Avec Julien Ponthus et Cyril Altmeyer à Paris, édité par Jean-Michel Bélot

  8. Restructuration chez Airbus: 1357 postes « supprimés ou transférés » (syndicat)

    Toulouse (awp/afp) – La restructuration de l’avionneur Airbus entraînera la suppression ou le transfert de « 1357 postes », a annoncé jeudi la CFE-CGC, deuxième syndicat au sein du groupe européen, à la suite du quatrième et dernier comité d’entreprise de branche.

    « 1357 postes seront soit supprimés soit transférés, sur un total de 10’000 emplois » dans les services impactés, a indiqué à l’AFP Thierry Préfol, coordinateur adjoint de la CFE-CGC pour Airbus Group, à l’issue du comité d’entreprise annonçant les postes concernés dans les ressources humaines, la finance, la gestion des sites et les achats.

    Trois autres comités d’entreprise ont récemment eu lieu pour les autres branches, durant lesquels un total de 780 suppressions de postes avaient été annoncés.

    « On pense que la plupart de ces 1357 postes seront en fait supprimés », a-t-il ajouté, précisant que la direction est « en train de finaliser » les chiffres, avant la réunion d’un comité européen global, qui se tiendra à Toulouse mardi.

    Interrogé sur les craintes de licenciements secs, M. Préfol a averti que la CFE-CGC resterait « très vigilante ». « Ce n’est pas dans la culture du groupe mais on est inquiet, en particulier en ce qui concerne le site de Suresnes (près de Paris, ndlr), qui doit fermer ». Ce site emploie actuellement 650 personnes.

    Interrogé sur la possibilité de licenciements secs, le pdg d’Airbus, Fabrice Brégier a assuré jeudi qu’Airbus avait « une tradition de dialogue social qui a toujours permis, normalement, de trouver des solutions comme avec Power 8 », un plan de suppression de 7.900 postes, lancé en 2007, et qui s’est fait sans aucun licenciement.

    La restructuration du groupe, baptisée Gémini, consiste à fusionner à Toulouse les sièges de la branche d’aviation commerciale (Airbus SAS, 70% de l’activité) avec le groupe (Airbus Group SAS).

    Cette intégration, qui ne touche que les fonctions administratives et non opérationnelles, doit fait naître l’an prochain une nouvelle entité baptisée tout simplement « Airbus ». Elle est destinée à éviter les « duplications » et à gagner en « agilité », selon la société.

    afp/rp

    (AWP / 24.11.2016 18h15)

  9. Airbus Group va supprimer près de 1.000 postes
    mardi 29 novembre 2016 14h36
    par Julie Rimbert

    TOULOUSE (Reuters) – Airbus Group a annoncé mardi la suppression de 934 emplois nets dans le cadre d’une réorganisation qui prévoit la fusion du groupe avec sa branche d’avions commerciaux, Airbus, sa principale filiale.

    Le président exécutif Tom Enders a fait cette annonce lors d’un comité d’entreprise européen du groupe d’aérospatiale et de défense consacré à son plan baptisé Gemini.

    Airbus prévoit de supprimer jusqu’à 1.164 postes actuels dans le groupe et d’en créer environ 230 nouveaux, principalement dans la recherche et la digitalisation, soit une réduction nette de 934 postes sur un effectif total d’environ 136.000 salariés.

    « L’entreprise dit qu’elle veut diminuer la bureaucratie mais ses salariés dont les postes sont supprimés ne font pas partie de cette bureaucratie », a souligné Yvonnick Dreno, coordinateur de Force ouvrière chez Airbus Group, à des journalistes devant le siège du groupe à Toulouse.

    « On espère encore une fois cette fois-ci réussir à une prise en compte sociale, mais on suspecte la direction de vouloir faire des économies », a-t-il ajouté.

    Airbus Group dit vouloir privilégier notamment les départs volontaires, les départs à la retraite et en pré-retraite et la mobilité interne, privilégiant le « dialogue social ».

    Mais FO craint des licenciements secs si le nombre de volontaires au départ n’est pas atteint en 2018.

    Selon les syndicats, ce plan prévoit la fermeture du site de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, ce qui entraînera la suppression nette de 308 emplois.

    La CGC estime que 640 emplois seront supprimés en France sur les 1.164 prévus d’ici fin 2018.

    Gemini, annoncé le 30 septembre, conduira à donner au groupe et la filiale le seul nom d’Airbus à compter du 1er janvier avec une mise en oeuvre effective prévue en juillet et août 2017 d’un plan visant à éviter les doublons.

    Cette fusion permettra également de finaliser le déménagement à Toulouse du siège de la société qui était précédemment basé à Paris et Munich.

    Tom Enders prendra la tête du nouvel Airbus et Fabrice Brégier sera son numéro deux tout en conservant la présidence de l’activité d’avions commerciaux.

    Airbus Helicopters, numéro un mondial des hélicoptères civils que continuera à diriger Guillaume Faury, avait de son côté annoncé le 26 octobre un plan de départs volontaires portant sur 582 postes en France sur la période 2017-2018 en raison du ralentissement de son marché.

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