Le Japon toujours acheteur d’obligations européennes

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Discours destiné à ne pas effrayer davantage l’Union européenne et à ne pas déstabiliser les marchés  ? ou demande à peine voilée d’octroi d’une « autorisation » à  » jeter à l’éponge » ? Alors que le Japon doit faire face à de très sérieuses difficultés financières, consécutives en grande partie aux conséquences de la catastrophe de Fukushima et du séisme qui a ravagé l’archipel en mars dernier, le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda, a promis mardi que son pays continuerait d’acheter des obligations  du Fonds européen de stabilité financière (FESF).  Tokyo affichant ainsi le maintien de son aide destinée à la zone euro en vue de lui permettre de surmonter la crise de la dette qui affecte certains de ses membres.

« Le Japon a déjà contribué à stabiliser les finances européennes en achetant des obligations du Fonds européen de stabilité financière

« , a ainsi déclaré M. Noda lors d’une conférence de presse. Soulignant que Tokyo voulait poursuivre ces efforts. 

Rappelons qu’en janvier dernier   et à la mi-juin, le Japon – deuxième plus important détenteur mondial de devises après la Chine – a acheté près de deux milliards d’euros d’obligations lors des deux émissions lancées par le FESF. Les fonds levés par cet organisme ont été alloués à l’Irlande et au Portugal. 

 Cette déclaration du Japon intervient alors que la Grèce peine à obtenir le versement d’une nouvelle tranche de l’aide de 110 milliards d’euros promise l’an passé par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI)
« Nous coopérerons s’il y a quoi que ce soit que le Japon puisse faire », a déclaré quant à lui dans un tel contexte M. Noda, s’exprimant à propos de la Grèce.
Sources : AFP, Reuters

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  1. Der Spiegel (le Miroir) est le plus grand et le plus influent hebdomadaire allemand d’investigation, cr

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