Et on continue … Alors que la plupart des pays membres de l’Union européenne « tombent » petit à petit, c’est au tour du Royaume-Uni d’inquiéter les marchés.
L’agence de notation Moody’s a en effet annoncé mardi qu’elle envisageait d’abaisser les notes de 14 grandes banques britanniques.
Parmi elles : Lloyds TSB Bank et Royal Bank of Scotland (RBS).
Arguments invoqués : la capacité amoindrie des pouvoirs publics face à un éventuel besoin aigu de financement de ces établissements.
Moody’s va étudier « l’acceptabilité du point de vue politique d’un nouveau soutien du contribuable pour le système bancaire« , ainsi que la capacité du gouvernement britannique « à prendre à son compte de nouveaux engagements en cas d’urgence », précise ainsi un communiqué de l’agence. L’examen approfondi devrait nécessiter environ trois mois d’études.
Les principaux établissements visés par Moody’s sont les deux géants bancaires britanniques qui ont été sauvés in extremis par l’État durant la crise financière – RBS et Lloyds TSB Bank, filiale de Lloyds Banking Group – et les filiales britanniques de l’irlandaise Bank of Ireland et de l’espagnole Santander.
De manière exhaustive, les établissements visés sont Bank of Ireland (UK), Co-Operative Bank, Coventry Building Society , Lloyds TSB Bank, Nationwide Building Society, Newcastle Building Society, Norwich & Peterborough Building Society, Nottingham Building Society, Principality Building Society, Royal Bank of Scotland, Santander UK, Skipton Building Society, West Bromwich Building Society et Yorkshire Building Society.
Cette décision ne reflète pas «une détérioration de la solidité financière du système bancaire ou de celle du gouvernement», a toutefois tenu à (r)assurer Elisabeth Rudman, analyste chez Moody’s Investor Services.
Selon Mme Rudman, cette « menace » d’abaissement des notes des banques britanniques est due en majeure partie aux « indications répétées des autorités britanniques (Banque d’Angleterre, Autorité des services financiers et ministère des Finances) selon lesquelles les banques qui viendraient à sombrer à l’avenir ne devaient pas s’attendre à des injections de capitaux publics».
A contrario, l’agence de notation a confirmé la note d’HBSC à « Aa2« , tout en l’assortissant d’une perspective négative.
L’agence de notation a par ailleurs abaissé à « négative » la perspective d’évolution de la dette de Barclays Bank notée « Aa3 ».
Rappelons que ces deux grandes banques de la City ont toutes deux réussi à surmonter la crise financière sans aide directe de l’État.
Sources : AWP, AFP, Presse canadienne
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