Fitch serait-elle dotée d’humour ? Qui sait ….
En tout état de cause, l’agence de notation a salué vendredi le dialogue social à propos de la situation des finances publiques de l’Hexagone.
Lequel représente à ses yeux « un pas dans la bonne direction« . En espérant toutefois que la France ne soit pas au bord du gouffre …
L’agence rappelle en effet que la mise en place effective d’un programme d’ajustement des finances publiques améliorera seul la solidité de la note de la France (AAA).
Suivez mon regard … Une manière élégante de demander au gouvernement français de faire preuve d’un peu plus de fermeté, voire d’afficher plus clairement une politique d’austérité ?
Quoi qu’il en soit Fitch a estimé vendredi que le débat sur les finances publiques en France était une première mesure importante en matière de traitement des déficits.
« Bien qu’il y ait encore des risques pour les projets d’assainissement budgétaire de la France, Fitch a le sentiment d’un changement notable dans l’attitude du gouvernement vis-à-vis de l’importance et de l’urgence d’une amélioration des finances publiques », a ainsi déclaré Maria Malas-Mroueh, directrice associée de l’agence de notation.
Rappelons que fin mars, l’agence de notation financière Fitch avait certes maintenu la note souveraine de la France au niveau « AAA », tout en continuant à lui attribuer une perspective stable, mais en évoquant le risque d’une « dérive budgétaire« .
Certes Fitch considérait alors que la France avait pu tirer son épingle du jeu face à la crise, en comparaison à l’ensemble de ces partenaires européens, se basant pour ce faire sur la valeur de un produit intérieur brut en recul de 2,2 % en 2009, contre un repli de 4 % pour l’ensemble de la zone euro. Néanmoins l’agence de notation restait alors vigilante en ce qui concerne la situation de l’Hexagone, considérant que la reprise demeurait « fragile ».
Pire encore, dans un communiqué, Fitch soulignait à cette date que la dégradation des finances publiques de l’Etat français plaçait le pays dans une situation très délicate. L’Agence prévoit que la dette publique de la France dépasse 88 % du PIB d’ici à 2011, une situation similaire à celle du Royaume-Uni. « Seuls les Etats-Unis auraient un niveau de dette supérieur parmi les pays notés AAA », pointait alors Fitch.
Alors que le gouvernement français table sur une prévision de déficit de 7,9 % du PIB en 2009, l’agence de notation se faisait fort de rappeler que ce niveau est « le plus élevé parmi les pays de la zone euro notés AAA ». Tout en ajoutant qu’à la fin 2011, la France pourrait avoir l’un des ratios d’endettement les plus élevés parmi les dette souveraines classées AAA.
Certes Paris s’est engagée à réduire son déficit public à 3 % en 2013. Mais, pointait Fitch en mars dernier, un tel scénario s’avère quelque peu irréaliste, le gouvernement français tablant « sur la fin des récentes aides fiscales, sur une reprise forte et sur une nette baisse des dépenses ».
A la mi-mai la France a tenu sa deuxième conférence nationale sur les déficits publics. A cette occcasion, Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir faire inscrire dans la Constitution un objectif de maîtrise des dépenses publiques.
Le gouvernement français s’est désormais fixé pour objectif de réduire de 10% des dépenses de fonctionnement de l’Etat sur 2011-2013, ainsi que de ses dépenses d’intervention (66 milliards d’euros). Il veut supprimer cinq milliards d’euros de niches fiscales et sociales en deux ans.
Sources : AFP, Reuters, Le Monde
L’objectif du maintien du AAA de la France est tendu (Baroin)
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/05/30/l-objectif-du-maintien-du-aaa-de-la-france-est-tendu-dit-baroin_3208_38_42585568.html
Les taux (trop ?) bas allemands attirent de moins en moins les investisseurs.
http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/05/26/243796/wednesday-ungluck-the-bobled-german-bond-auction/
Connaissez vous la loi Giscard Pompidou et le Traité de Maastrich ?
Alors que les bourses chutent, que l’Euro est à l agonie, que les plans d’austérités se multiplie à travers l’Europe, il serait sage de connaître les vrais raisons de l’augmentation de la dette !
Le bon sens commun voudrait que la dette soit du à trop de sociale, trop de santé, trop de services publiques, trop de fonctionnaires, trop de retraites. Nos responsables politique se font l’écho d’un tel message et mettent en