Turbulences à prévoir pour le titre EADS ? dans son édition datée du 5 avril, le magazine Barron’s vient de mettre en garde les actionnaires du groupe aéronautique d’une éventuelle dégringolade du cours.
Raisons invoquées : la situation économique, financière et sociale de l’avionneur Airbus, filiale d’EADS.
Selon Barron’s, EADS serait confronté à de multiples problèmes susceptibles d’impacter les cours : des retards de production, une hausse des coûts de fabrication, la baisse de la demande et le difficile maintien des emplois salariés.
Le magazine appuie ses dires sur les propos tenus par Jean Charles Mériaux, gestionnaire de portefeuille chez DCNA Finance.
Selon lui, la production du nouvel A350 pourrait être entâchée des mêmes types de problèmes que ceux observés dans le cadre du développement de l’A380 et l’appareil de transport militaire A400M : retards de production induisant une augmentation sensible des charges.
Jean Charles Mériaux estime par ailleurs que les difficultés du groupe sont accentuées par le conflit qui sévit – toujours et encore – entre la France et l’Allemagne en ce qui concerne l’emploi. Chacun des « partenaires » tentant de tirer la couverture à soi.
« Si la rentabilité et les commandes nouvelles ne s’améliorent pas, l’atterrissage risque d’être difficile », écrit ainsi Barron’s.
Début décembre, dans un entretien publié dans le Financial Times, le PDG d’EADS Louis Gallois avait reconnu que les retards pris par le programme A350 avaient un impact sur les finances de l’avionneur.
Rappelons que l’A350 XWB (« extra-wide body ») est un avion construit en grande partie via des matériaux composites, lesquels offrent certes des avantages de poids (dans tous les sens du terme) tout en induisant des problèmes techniques – désormais résolus selon la presse – liés au risque de foudroiement. Sa production devrait commencer début 2010, ses premières livraisons devant débuter à partir de la mi-2013, alors que son coût de développement est évalué à quelque 10 milliards d’euros.
Ce programme est financé en partie par des prêts des pays européens comme
, l’Angleterre , la France et l’Allemagne, et en grande partie par EADS lui-même avait tenu à préciser en décembre dernier Louis Gallois.
Lequel avait également concédé que les réductions de production de certains appareils, comme l’A380, devraient peser sur les liquidités du groupe.
Les analystes interrogés par le Financial Times semblaient quant à eux nettement moins optimistes à cette date : selon eux, la trésorerie du groupe EADS pourrait rapidement s’étioler en raison de la baisse des livraisons d’avions, laquelle semble d’ores et déjà prévisible pour 2010. Une situation de nature à réduire également le financement à long terme des nouveaux programmes.
Sources : Reuters, AFP, Les Echos
NEW YORK, April 4 (Reuters) –
The stock of EADS, the parent of plane maker Airbus, is ‘dead money’ at best and could face pressure from delivery delays, cost overruns, lower demand and a perceived need to protect jobs, newspaper Barron’s said in its April 5 edition.
EADS faces challenges from last year’s 85 percent decline in global net new plan orders, the newspaper said. The company has a large backlog of jet orders, as does rival Boeing, and could face the cyclical drop in production and deliveries that typically follows a pick-up in orders, it said.
Portfolio manager Jean Charles Meriaux, at DNCA Finance in Paris, said he fears the delays and high expenses incurred in developing the A380 commercial jet and A400M military transport could spill over to Airbus’ new A350 commercial jet, which has more than 500 orders and is slated for service in 2013, Barron’s reported.
Meriaux also said the company, effectively controlled by France and by Germany’s Daimler AG, must navigate a cross-country political thicket in trying to protect jobs at French and German factories, while also trying to boost shareholder returns.
Andrew Dickson, of Dickson Capital Management, who is shorting EADS stock, expressed concern that Airbus’ ratio of net new orders to planes delivered was just 0.54 in 2009, Barron’s reported.
Dickson said that owning EADS stock is best when production is at a trough, not a peak, and projected that production could fall further, Barron’s reported.
EADS shares have risen by roughly one-third in the last four months.
Barron’s said the shares trade at roughly 21 times expected 2010 profit, but a recent Deutsche Bank Securities report said EADS’ own earnings projections imply that it ‘won’t be more than break-even’ this year.
‘At best, EADS stock is dead money,’ Barron’s said. ‘If profitability and new orders don’t improve, it could see a rough landing.’
Shares of EADS last traded at about 15.25 euros.
Peut être que ce sont les militaires qui vont nous liberer de la finance !!
Le jour ou un militaire fera un coup d état pretextant (à raison) de sauver la france contre les spéculateurs qui sont pret à sacrifier l’armée nationale contre les portefeuilles financier….
Parfois je reve d’un coup détat militaire pour remettre de vrais valeurs en cours comme la défense nationale…
j’imagine la générale Rachida dati expliquant que les troupes nationales ont été mis en déroute en afghanistan parce que le sultana d’oman à préféré investir dans Louis Vuitton que dans les nouveau chars CHIRAC …
***On va finir par être vraiment mal!!
Je partage ton affolement, « générale Dati », mais pas ta solution ; l’homme providentiel ne peut être qu’une solution provisoire, à cause d’un déficit démocratique préexistant, mais la solution du long terme est de ne pas laisser les séides de l’oligarchie nous parasiter sous prétexte de nous gouverner, dès maintenant.
je republi mon commentaire ici.peut être plus adéquat:
est ce un vrai accident ??? ou autre chose ???
quand j’ai vu le nombre de personalité dans ce zinc, je me suis dis que ça tombait bien. Sur que maintenant la pologne va adhérer à toutes les betises de bruxelles comme le 1er de la classe.
reste plus que la chequie.
AU fait on en est ou avec la frégate sud coréenne ????
serions nous dans l’année des complots ?