FMI : les mots pour le dire

les_mots_pour_le_dire1.JPGAlors que dans un document que s’est procurée l’agence de presse italienne Ansa, le Fonds monétaire international estime que la croissance pourrait atteindre 4,1% en 2010, son directeur général Dominique Strauss-Kahn déclare de son côté que « l’économie mondiale n’est « pas sortie d’affaire ».

Qui croire ? le FMI ou le FMI ? Les chiffres ou les mots ?

En marge d’une visite en Jordanie, Dominique Strauss-Kahn a en effet souligné que si la reprise mondiale avait été plus rapide qu’attendu, la demande privée n’était pas suffisamment forte pour marquer le début de la fin de la récession. Encore moins pour marquer la fin elle-même de la récession.

Selon l’homme fort du FMI, la reprise actuelle de la croissance ne serait que le résultat du soutien des états, leurs actions faussant quelque peu la donne, en une sorte d’arbre qui cache la forêt des déficits …

Selon DSK, la demande privée reste plutôt faible et insuffisante. Or, estime le dirigeant du FMI, tant qu’elle demeurera insuffisante pour apporter de la croissance, les analystes pourront difficilement admettre que la crise est terminée.

Un contexte conduisant Dominique Strauss-Kahn à appeler à la prudence.

Ce dernier a par ailleurs refusé de commenter les chiffres publiés dimanche dans la presse italienne qui rapporte que l’institution monétaire a relevé ses prévisions de croissance mondiale. Il a précisé à cet égard qu’il ne les évoquerait que lorsqu’ils auront été officiellement rendus publics le 21 avril prochain.

Sources : Reuters, AFP, Ansa

(2 commentaires)

  1. Les mots ou commentaires se font à partir des chiffres. La base des analyses de toutes sortes puise leur source sur les données chiffrées. A la question, je répondrais que ce sont les chiffres que je croirais. Le chef d’entreprise ne prendrait pas de mesures s’il ne reçoit pas des états ou statistiques venant de son comptable ou de son commercial sur l’état de ses ventes.

  2. Le FMI peut d’ores et déjà se préparer à renflouer la Grèce.
    La Grèce est dans une situation qui empire tous les jours.
    Mardi 6 avril 2010 :
    A 18H00, le taux de l’obligation d’Etat grecque à 10 ans était à 6,976 %, contre 6,529 % jeudi soir. Il est passé au-dessus des 7 % en cours de séance. Le différentiel entre l’emprunt grec et le Bund 10 ans, l’emprunt allemand qui est la référence sur le marché obligataire européen, a atteint 391 points de base, soit un plus haut depuis fin janvier.
    http://www.romandie.com/infos/News2/201004061830051AWP.asp
    Lundi 29 mars : l

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