Espagne, Grèce, Portugal ? Haro sur les spéculateurs et les CDS

the-art-of-speculation-8568400.jpgCela le mérite d’être clair …

Alors que certains experts et journalistes laissaient entendre depuis la fin de semaine dernière que les spéculateurs semblaient grandement profiter de la crise de la dette qui sévit actuellement en Europe méditéranéenne, Madrid n’y va pas par quatre chemins. Il est vrai que l’enjeu est de taille.

Le gouvernement espagnol s’en est pris lundi aux spéculateurs financiers, tentant par ailleurs de rassurer les investisseurs sur la capacité de l’Espagne à rembourser sa dette.

« On assiste à des manoeuvres troubles parce qu’il y a une résistance très claire contre un contrôle et une régulation accrus des marchés » émanant de « ceux qui sont à l’origine de cette crise, les spéculateurs financiers internationaux« , a affirmé tout net José Blanco, le ministre des Transports et numéro deux du parti socialiste espagnol.

S’exprimant sur la radio Cadena Ser, le responsable politique a ainsi estimé qu’il s’agissait d' »une attaque très claire contre l’Euro » et qu’il fallait « y répondre« .

« Rien de ce qui arrive« , y compris « certains éditoriaux étrangers« , n’est « fortuit et innocent« , « tout répond à un objectif et c’est pour cela que je dis que les commentaires apocalyptiques sur la situation économique de l’Espagne ne bénéficient pas à notre pays« , a tenu à préciser M. Blanco.

Ces propos interviennent alors que les autorités espagnoles tentent de mettre fin à une vague de panique provoquée par la crainte d’une contagion de la crise grecque au Portugal et à l’Espagne. Turbulences qui ont fortement impacté les Bourses de Madrid et Lisbonne la semaine dernière et qui pourraient être fortement « influencées » par les hedge funds.

Ce faisant, la ministre de l’Economie et des Finances Elena Salgado s’est rendue lundi à Londres pour y rencontrer la direction du Financial Times, journal très critique sur la situation économique et financière de l’Espagne. Vendredi, le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, avait dénoncé l’inquiétude attisée par « les analystes créateurs d’opinion sur l’euro » dont la majorité « viennent de pays d’autres monnaies« .

Mais de quoi s’agit-il ?

Après Athènes, Lisbonne a dénoncé à son tour en fin de semaine des attaques spéculatives d’investisseurs au « comportement irrationnel« . Plusieurs experts ont par ailleurs confirmé une large spéculation, oeuvre en grande majorité des hedge funds, fonds de gestion spéculatifs. Certains affirmant même que des banques US pourraient tirer les ficelles, histoire de plomber la zone euro.

Leur méthode ?

Ces spéculateurs parient sur la baisse du prix des obligations émises par le trésor grec, portugais ou espagnol. Ils se ruent ensuite sur les produits dérivés permettant de s’assurer contre le risque de défaut de paiement d’un Etat ou d’une entreprise, appelés Credit Default Swap (CDS).

Le but : tenter de les revendre plus chers ensuite, en pariant sur une hausse de leur valeur … et empocher ainsi une somptueuse plus-value.

Ainsi, certains gestionnaires ont d’ores et déjà observés une véritable « explosion » du marché des CDS sur les emprunts grecs ces derniers jours. Un phénomène qui fragilise encore plus la Grèce, obligée alors de faire monter les taux d’intérêt des emprunts pour attirer des prêteurs qui fondent comme neige au soleil.

Cercle vicieux s’il en est : l’augmentation de ces taux d’intérêts alourdit encore plus le poids de la dette, laissant présager des diffcultés de remboursement accrues.

Certains analystes affirment même que les intervenants cherchent tour à tour à tester tous les pays au sein de la zone euro qu’ils estiment d’un équilibre fragile, soit en terme de déficit publics soit en terme de niveau d’endettement.

Dimanche, le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) Jean-Pierre Jouyet a appelé les gouvernements européens à ne pas « faire le jeu » des hedge funds dans la crise grecque. Objectif : limiter les déclarations gouvernementales renforçant l’inquiétude sur la situation du pays.

« Lorsque les marchés font parler la poudre, il faut que les autorités publiques soient calmes, bien ordonnées et ne cèdent pas à la panique parce que les marchés n’attendent qu’une chose, c’est que l’on cède à la panique« , a déclaré ainsi M. Jouyet lors de l’émission Internationales sur RFI et TV5 Monde.

M. Jouyet a par ailleurs insisté: « Par rapport au jeu de ces fonds spéculatifs, ce qu’il faut c’est du calme, de l’ordre et procéder par méthode. Ce n’est certainement pas aux autorités publiques de faire leur jeu en en rajoutant« .

Le patron du gendarme boursier français faisait ainsi référence à des déclarations de membre de la zone euro, de membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne ou encore d’articles de presse, tous de nature à aggraver la situation sur les marchés.

Sources : Agences de Presse, Blog Libération

 

(33 commentaires)

  1. Lundi 8 février 2010 :
    Les cures d’austérité annoncées par la Grèce et l’Espagne pour réduire leurs déficits publics risquent désormais de provoquer des tensions sociales dans les deux pays, ce qui pourrait alimenter l’inquiétude des investisseurs.
    Les plans d’assainissement budgétaire présentés par Athènes et Madrid n’ont pas encore convaincu les marchés obligataires, sur lesquels la dette grecque continue de faire les frais des craintes qui l’entourent, tandis que l’euro reste sous pression.
    La monnaie unique peine à remonter au-dessus de 1,37 dollar, et la livre sterling commence elle aussi à pâtir des craintes de voir les difficultés de la zone euro se propager à l’économie britannique. La devise du Royaume-Uni a ainsi touché son plus bas niveau depuis huit mois et demi contre le billet vert.
    Parallèlement, les rendements des obligations grecques, espagnoles et portugaises, creusent leur écart par rapport aux emprunts allemands, la référence pour la zone euro.
    Ces écarts (ou « spreads ») représentent la prime qu’exigent les investisseurs pour détenir des emprunts dont le risque de remboursement est jugé plus élevé.
    L’écart de taux entre la dette grecque à dix ans et l’allemande s’est creusé à 365 points de base lundi, contre 350 points vendredi.
    http://www.lesechos.fr/info/inter/reuters_00228824-greves-en-vue-en-grece-et-en-espagne-contre-les-plans-de-rigueur.htm

  2. Faut-il noter que les pays les plus affectés par cette crise des subprimes sont ceux qui au préalable étaient les plus sensibles aux contraintes du FMI?
    Faut-il noter que parmi ces pays seuls ceux de la zone méditerranéenne, les PIGS, sont touché par cette spéculation?
    Faut-il attendre du FMI, une solution? Ou le FMI est-il l’élément moteur de cette escroquerie, des fonds spéculatifs de l’Europe du nord (Eire & Island include)?

  3. I appreciate the concern which is been rose. The things need to be sorted out because it is about the individual but it can be with everyone.
    ========================================
    john
    caravans

  4. Un bon indicateur de ce qui va se passer en Europe et aux Etats-Unis : même Alan Greenspan a vu les problèmes actuels (c’est vous dire).
    Mardi 9 février 2010 :
    Marchés : Alan Greenspan « très inquiet » de la rechute de Wall Street.
    La correction boursière pourrait menacer la reprise économique aux Etats-Unis. C’est en substance le message qu’a délivré lundi 8 février Alan Greenspan. L’ex-président de la Réserve Fédérale américaine a affirmé qu’il serait « très inquiet » si la chute de Wall Street se poursuivait car les marchés financiers ont un effet important sur l’ensemble de l’économie.
    Depuis son sommet annuel du 19 janvier dernier, le Dow Jones a reperdu plus de 8 %, repassant hier en clôture en-dessous du seuil psychologique des 10 000 points (- 1,04 %, à 9 908 points). Après dix mois de reprise boursière, les investisseurs ont été assaillis ces dernières semaines par la montée des risques : projet de règlementation bancaire américaine, restriction du crédit en Chine, et depuis deux semaines, craintes sur les dettes de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, …
    Pour Alan Greenspan, invité de la chaîne NBC, la chute des marchés est « plus qu’un signal d’alerte. Il est important de se souvenir que le prix des actions ne sont pas que des profits virtuels. Ils ont un impact profond sur l’activité économique. »
    Il a aussi estimé qu’il était « très difficile de savoir si le chômage allait commencer à baisser rapidement », ajoutant que la reprise économique serait « lente et laborieuse ».
    http://www.boursier.com/vals/ALL/marches-greenspan-tres-inquiet-de-la-rechute-de-wall-street-news-370066.htm

  5. Tous les socialistes (Grecs, Espagnols, US avec Fannie Mae et Freddie Mac, Chavez…) en sont réduits à accuser les spéculateurs sans se remettre en cause, alors que ce sont leurs mauvaises politiques qui sont la racine du problème – en plus du fait que l’Euro (imposé par les polytocards) ne devrait pas être une monnaie unique (tout au plus commune), car l’Europe n’est pas une zone suffisamment homogène.

  6. Ben voyons, toujours des amalgames (décidément viscéraux). Quel rapport entre ces pays ? Les USA ont, jusqu’à preuve du contraire qui ne va pas tarder à arriver, le monopole des échanges financiers avec leur planche à billets qu’ils déversent entre les mains des spéculateurs américains. Ils sont pourvu de munitions conséquentes pouvant faire chavirer un état du jour au lendemain. Tant que ce « privilège exorbitant » entre les seuls mains des US existera, le monde ira toujours aussi mal de façon récurrente.

  7. Sur le mal que font les USA avec leur dollar, on est bien d’accord – encore que, là aussi, la faute est aux autres qui ne sont pas fichus de faire une monnaie crédible internationalement (à base d’or, bien sûr).
    Je faisais référence à http://www.leblogfinance.com/2010/02/fannie-et-freddie-la-russie-nie-toute-implication-dans-le-naufrage.html , où on voit le ministre US Paulson qui reproche aux autres de couler ses Freddie et Fannie, alors qu’elles sont intrinsèquement pourries.

  8. Nouvelle escalade dans la crise grecque.
    Les risques attachés aux dettes grecque, espagnole, portugaise et irlandaise ont battu des records ce lundi 8 février. A l’origine de ce nouveau regain de panique, les capitaux privés qui fuient la Grèce.
    La dette grecque n’a jamais été aussi dangereuse, à en croire les marchés. Le risque attaché aux obligations d’Etat a atteint un record, selon l’indice Markit basé sur les CDS (Credit default swaps, instrument permettant de spéculer contre le risque de défaut d’un Etat). Il a atteint les 430 points, contre 387 vendredi.
    Effet de contagion oblige, l’indice a aussi percé des plafonds pour le Portugal (242 contre 227), l’Irlande (175 contre 165) et l’Espagne (173 contre 166).
    A l’origine du regain de tension, une information parue ce lundi dans le quotidien grec Avriani. Les banques grecques feraient face à une fuite massive de capitaux vers la Suisse et Chypre se montant à 10 milliards d’euros, selon le journal. Les riches particuliers craignent les nouvelles mesures fiscales du gouvernement visant à combler les déficits publics via des hausses d’impôts. En réaction, les banques grecques ont lourdement chuté de 8 % ce lundi à la Bourse d’Athènes.
    Le système bancaire grec n’avait pas besoin de cette nouvelle.
    «Contre l’avis de la Banque centrale européenne, le gouvernement est en train de prendre des mesures afin de protéger les ménages contre les saisies», rappelle Ciaran O’Hagan, stratégiste chez Société Générale. «Du coup, les banques grecques arrêtent de prêter. Et comme elles ont moins de dépôt avec la fuite des capitaux, une injection de capital de la part de l’Etat n’est pas à exclure à terme.»
    Alors que l’Etat grec se bat pour résorber ses déficits, cette perspective assombrit encore davantage la situation.
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/08/04016-20100208ARTFIG00721-nouvelle-escalade-dans-la-crise-grecque-.php

  9. Mardi 9 février 2010 :
    Ewald Nowtotny, l’un des membres du Conseil des gouverneurs de la BCE, a expliqué que le mandat de la BCE l’empêchait d’intervenir pour aider la Grèce ou tout autre Etat membre.
    « La BCE a un mandat clair. Nous avons une clause de non-renflouement claire », a-t-il déclaré lors d’un entretien au site FT Alphaville, qui dépend du Financial Times.
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=42d56f739756128987ffd2a7fc828f67

  10. Les financiers ou les investisseurs (c’est plus politiquement correct) ne devraient
    pas oublier que les états ne sont pas des particuliers…
    Un état comme la Grèce, comme l’Espagne ou la Grande-Bretagne ne se laissera jamais mettre au pas, sans réagir.
    Les spéculateurs en chef ne devraient pas perdre de vue que les états disposent de services discrets et efficaces pour les rappeler à la raison.
    A court terme on risque de parler moins de G20 que de Mi5 et de M16 si certains
    financiers continuent à jouer aux banksters.

  11. Pour toi, Eomenos, l’ennemi du peuple grec, ce sont les spéculateurs ?
    Pour moi, ces spéculateurs sont simplement l’irruption de la réalité dans le baratin étatique, le rappel que l’emprunt doit être remboursé.
    N’as-tu pas honte – si tu es grec – de voir ton pays ruiné comme après-guerre, simplement par la paresse, le parasitisme des fonctionnaires, la mauvaise gestion et la corruption ?
    L’ennemi du peuple grec, c’est lui-même !

  12. Hausse de la corruption en Grèce
    AFP
    17/02/2009
    La corruption s’est aggravée en Grèce en 2008, avec un total de 27,6% des foyers affirmant avoir déjà été confrontés à des demandes de pots de vins, surtout pour de meilleurs soins, selon une étude commanditée par l’ONG Transparency international.
    En 2007, 26,4% des foyers grecs affirmaient avoir été victimes de cette pratique, selon cette enquête, réalisée auprès d’un échantillon de 6.105 personnes. Pour la seule année 2008, les demandes de pots de vins ont concerné 13,5% des foyers, contre 12,3% pour l’année 2007. Les services publics les plus gangrenés par la corruption sont les hôpitaux, les services d’urbanisme et les bureaux du fisc, mais le privé n’est pas en reste, avec des médecins, employés de banques et avocats vénaux

  13. Parce que bien sûr, avant les grecs corrompus il y avait eu les islandais maladrois, et après il y aura les italiens mafieux, les américains endettés, etc…
    Votre attitude me fait penser à la phrase de Brecht : il y a eu les juifs, les pédés,etc…,

  14. @ Elisabeth,
    « Pas assez de preuves pour aller au procès » et « on ne joue pas avec ces gens là ».
    C’est bien pour cela, que ceux-là qui s’attaquent aux états doivent s’attendre tôt au tard à une réaction aussi discrète que ferme desdits états.
    Je ne pense pas me tromper de beaucoup lorsque j’affirme que bientôt on parlera moins du G20 et plus de Mi5 et M16.

  15. Les hedge funds sont des prédateurs ; et alors ? On le savait d’avance, non ? Donc il faut s’en protéger en ne faisant pas plus de dette qu’il est possible d’en rembourser, et l’erreur initiale est bien celle du peuple grec (entre autres) qui a voté pour l’utopie socialiste.

  16. @Dadounet,
    Parce que pour vous les Islandais étaient socialistes et l’administration
    Bush ou même Clinton l’étaient aussi.
    Arrêtez d’écrire n’importe quoi même si c’est votre droit de penser n’importe comment..

  17. Avant d’accuser les autres de mal raisonner, encore faut-il en être capable soi-même – ainsi que d’honnêteté intellectuelle, l’un des grands faibles des socialos.
    Je n’ai jamais dit que le problème en Islande était le socialisme, et je n’ai jamais dit qu’on était gagnant à tous coups avec le capitalisme ; on l’est en moyenne, sur la longue durée, alors que le socialisme est toujours du vol – soit des plus utiles, soit, par l’emprunt, des générations futures.
    Les Islandais ont joué, ils ont fait confiance à l’oligopole des agences de notation, ils ont mal réfléchi, ils ont perdu, c’est une leçon qu’ils retiendront ; c’est cela le darwinisme social, c’est ainsi que le progrès arrive, non par «  »progressisme » », qui suppose le résultat prévisible alors qu’il ne l’est pas.
    Le capitalisme, c’est la vie, on peut perdre, c’est pourquoi la mise de fonds mérite rétribution, quoiqu’en puisse penser ce pauvre Mahomet.
    Bien sûr que Clinton est un socialo, et Bush est aussi un enfoiré d’étatiste !
    Par contre l’état était fondé à séparer les banques d’investissement des banques de dépôt, et ce sont ces sagouins de «  »démocrates «  » (en fait les pions des banksters), ceux pour qui vous voteriez sans doute si vous étiez citoyen US, qui ont permis aux mauvais banquiers de ruiner les déposants honnêtes en supprimant cette distinction aux USA.

  18. @Dadou pas net du tout
    Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir.
    Rouge c’est la couleur de l’amour…
    Bonne Saint-Valentin, Dadou on t’aime, t’est trop chou..,intellectuemment honnête et puissamment convainquant et surtout capable de faire rigoler…

  19. Dans le darwinisme social, une des priorité sera d’éradiquer les anglos saxons !

  20. Le darwinisme semble bien être un fait, une loi comme la gravité ; le but de l’eugénisme ne peut être de le contrarier, juste de l’accompagner, le rendre moins dur (en particulier en faisant le plus d’enfants intelligents possible, le contraire de ce qu’on fait…).
    C’est en quoi le socialisme est parfaitement antiscientifique, contrairement à ce que voulait croire ce pauvre Marx.
    Les Chinois sont, avec les Coréens et les Japonais, l’un des peuples les plus intelligents de la Terre : http://www.douance.org/qi/qicorrel.htm#lynn

  21. Ils sont en train de sortir de l’abrutissement dans lequel les avait plongé leur étatisme, suivi du communisme le plus bestial ; et ils le font en se rapprochant du libéralisme – pendant que l’Europe et l’Amérique latine s’enfoncent dans le socialisme, croyant que pour combattre les anglo-saxons, il faut une autre économie, alors qu’on ne les battra qu’en utilisant leurs armes !

  22. Comme au rugby, il n’a pas de raccourci, l’arbitre (la main invisible !) veille ; « pas faire de fautes, pas faire de fautes! ». Et les Portugal, Italie, Grèce, Espagne, les fameux PIGS de Goldman Sachs, ils en ont fait, des fautes ! Et ils ne s’en sortiront qu’en se remettant en cause, non en s’en prenant à l’arbitre.
    Lire aussi ceci, sur la Grèce : http://www.polemia.com/article.php?id=2676
    Sur l’Islande : http://www.polemia.com/article.php?id=2668

  23. 100% en accord avec Dadounet.
    Et pour les grecs et autres économies boulet, il n’y a qu’a les éjecter de l’euro et leur monaie de singe (Drachme, Lire, etc.) , ils n’ont qu’à la bouffer.
    On en a marre que ce soient les fourmies qui sauvent les cigales !
    Merde alors !

  24. Avant l’euro, le franc français était aussi une monnaie de singe puisqu’elle était constamment dévaluée au point de ne valoir que quelques cacahuètes par rapport au DM. Ces dévaluations étaient régulières et pratiquement tous les 18 mois. Heureusement donc que l’euro a sauvé la face de plusieurs « devises » type drachme, lire et autre pesetas sinon elles seraient au fond du tonneau des danaïdes.

  25. Me voilà rassuré, on n’est plus d’accord !
    Bien sûr que le Franc français était une monnaie de singe, comme toutes les monnaies où un gouvernement de lâches laisse filer des augmentations de salaire insupportables pour l’économie et les reprend en dévaluant sa monnaie, aux dépens de ceux qui ne peuvent paralyser l’économie ; pour autant, l’Euro ne permet QUE de sauver la face de la Drachme où de la Lire, tant que la politique n’évolue pas, les tensions ne font qu’augmenter à l’intérieur de la zone Euro, jusqu’à opposer des pays amis préalablement.
    C’est ce qui rend cet Euro immonde.

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