A défaut de spéculation sur le pétrole lui-même, les spéculations sur le – futur – prix du baril ne tarissent pas.
Rêve, utopie, ou tout « simplement » volonté de faire remonter des cours par un discours approprié ?
La Société générale et Bank of America-Merrill Lynch estiment pour leur part que la croissance économique qui – selon elles – pointe à l’horizon, devrait soutenir la demande d’or noir, et donc les prix.
Prenant comme postulats de base, une reprise de l’économie et une augmentation associée de la demande, les deux banques d’investissement estiment fort probable que le cours du pétrole atteigne100 dollars le baril l’année prochaine. Tablant même sur un prix supérieur en moyenne de 15 dollars en 2010, par rapport à leur niveau actuel.
Une envolée qui pourrait également s’auto-alimenter en suscitant l’intérêt des investisseurs et des fonds de pension.
L’assoupliment des politiques monétaires et la dépréciation du dollar devraient également pousser la tendance à la hausse si l’on en croit les spécialistes de Bank of America-Merrill Lynch.
Mais – et pour ma part je considère le scenario fort réaliste – la diminution de l’offre physique de pétrole pourrait également grandement influer sur les cours. Car une fois la reprise « survenue », la demande pourrait être en partie insatisfaite, compte-tenu des faibles sommes investies durant la période de crise d’un côté et des besoins énergétiques de la Chine, de l’autre.
Au final, la banque américaine prévoit pour le brut léger américain (light sweet crude) un cours moyen de 85 dollars en 2010. La Société générale table pour sa part sur un prix moyen de 88,80 dollars l’an prochain et de 101 dollars en 2011.
Rappelons à toutes fins utiles que le baril de brut US se traitait lundi en dessous de 70 dollars à New York.
Un contexte qui permet aux spécialistes de la Société Généarle de considérer la « récente correction baissière » comme « une opportunité d’achat ».
Sources : Reuters, AFP
bonjour,
ne nous emballons pas.
certes, une reprise au niveau mondial va mécaniquement faire augmenter la demande.
néanmoins, n’oublions pas que plusieurs champs vont être mis en production, que l’Irak en particulier n’a ni cesse ni arrêt que de reprendre une place de choix dans le club des pays producteurs et exportateurs et que plusieurs autres acteurs (dont la Russie) seront très certainement heureux d’augmenter leurs ventes afin de redorer leurs finances.
je me permets donc d’être moins négatif que certains sont sur le sujet ou, si l’on préfère avec un sourire en coin, moins prompt que certains acteurs de marché à attisier une Nième fois le feu de la pséculation sur le pétrole à leur plus grand profit.
et goldman sachs:
http://www.lefigaro.fr/bourse/2009/12/15/04013-20091215ARTFIG00410-le-baril-prevu-a-90dollars-.php
traduction: les gros malins sentent qu’il est plus que temps de prendre ses bénéfices et cherchent à appâter des pigeons qui leur rachèteront leur papier
le baril touchera les 50$ bien avant le jour où il s’approchera des 100
qui tient le pari?