Réagissant à des rumeurs rapportées par des médias brésiliens, le géant de l’acier Arcelor Mittal a démenti catégoriquement en fin de semaine avoir une quelconque intention de vendre ses actifs brésiliens.
En septembre 2007, le numéro un mondial de l’acier avait annoncé mercredi détenir la totalité des actions de sa filiale Arcelor Brasil après l’opération de rachat des minoritaires, laquelle lui avait coûté plus de 4 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros).
Bien au contraire, les « actifs d’ArcelorMittal au Brésil figurent parmi les opérations sidérurgiques les plus compétitives au monde et se trouvent au coeur de la stratégie du Groupe » a tenu à confirmer cette semaine le groupe dans un communiqué.
Pour rappel, ArcelorMittal avait été contraint par la Commission brésilienne des valeurs mobilières (CVM), le gendarme de la Bourse brésilien, à présenter une offre sur les minoritaires de la filiale brésilienne d’Arcelor, après avoir refusé de le faire pendant des mois. Estimant qu’il n’y avait pas eu de changement de contrôle dans le capital d’Arcelor Brasil après le rachat d’Arcelor par Mittal, le groupe estimait que le lancement d’une OPA ne s’avérait pas nécessaire.
Après une première offre déposée en octobre 2006 à 33 reals par action, il avait été obligé de la relever en avril 2007 sur injonction de la CVM.
Sources : Arcelor Mittal, Reuters, Les Echos, AFP
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