Le titre Rodriguez sort de l’eau … suite à des rumeurs

Mangustarodriguez Enfin une bonne nouvelle pour les actionnaires de Rodriguez, alors que le titre avait des fâcheuses tendances à prendre l’eau ces derniers temps.

L’action Rodriguez s’est littéralement envolée lundi matin, après déjà huit séances de hausse.

Le titre enregistre une remontée phénomènale depuis le début de l’année après de nombreux déboires en 2008.

Mais la prudence est de mise ….

Peu de temps après l’ouverture des marchés – à 10H00 (09H00 GMT) – l’action Rodriguez bondissait ainsi de 48,38% à 4,45 euros dans un marché en baisse de 0,17%, cloturant même en hausse de plus de 65% à 4,95 euros.

Un score mirobolant dejà amorcé en fin de semaine dernière, le titre ayant ainsi progressé de +14,22% mercredi, +18,39% jeudi et de +42,81% vendredi. Près de 47% du capital de la société ont été échangés lundi, un taux de 150% ayant même été observé vendredi dernier.

Depuis le 1er janvier, le titre a vu son cours tripler …. après avoir fondu de 93,74% en 2008. Selon les analystes, deux hypothèses peuvent tenter d’expliquer le phénomène.

1er scénario : le titre monte suite à des rumeurs indiquant que le groupe parvient à une renégociation de sa dette avec les banques. Allégations que le groupe axé sur la vente de yachts de luxe a néanmoins démenties après la clôture de la Bourse.

« La société a engagé des discussions avec les banques, portant notamment sur la restructuration de la dette. Ces discussions se poursuivent à l’heure actuelle », a toutefois précisé le groupe

2ème scénario : un éventuel rachat de titres par la famille … pour un retrait de la cote.

En tout état de cause,  une analyse des fondamentaux devrait plutot conduire le titre à la baisse …. voire à la dégringolade. Le ton contenu dans les communiqués du groupe s’est montré de plus en plus alarmiste ces derniers temps, un dépôt de bilan pouvant même être envisageable.  Le 18 décembre 2008, le groupe avait annoncé une perte de 47,6 millions d’euros pour son exercice 2007-2008 clos fin septembre, avec un carnet de commandes en forte baisse.

Le 17 décembre denrier, Rodriguez avait annoncé ne plus respecter ses covenants bancaires et avoir entamé des discussions sur une restructuration de sa dette (150 millions d’euros, pour des fonds propres de 79 millions).

L’avenir de la société pourrait ainsi rester tributaire de la signature de commandes sur les bateaux neufs.

Source : AFP, Reuters