Les salariés roumains trinquent en ce moment. Après Dacia, c’est aujourd’hui Arcelor Mittal qui réduit sa voilure dans le pays, impactant l’emploi local.
Revers de la délocalisation diront peut-être certains. Certes, mais les Roumains n’ont tout de même rien demandés et semblent ne constituer ainsi que des « variables d’ajustement » relativement « appréciées » en cas de crise. Les éventuels remous provoqués par de telles mesures ayant peu d’impact à l’intérieur de l’Hexagone, celles-ci ont ainsi toutes les « chances » de recevoir le label du « politiquement correct ».
Selon des informations communiquées par les syndicats locaux, près de 450 employés de l’aciérie d’ArcelorMittal à Galati (à l’Est de la Roumanie) seront mis au chômage à partir de vendredi.
Cette mesure fait partie intégrante d’un plan de départs volontaires lancé par le groupe.
Le site qui avait d’ores et déjà réduit son activité en octobre face à la baisse de la demande, tourne toujours au ralenti à l’heure actuelle, la crise du gaz russe ayant un impact non négligeable sur l’approvisionnement du site. Les commandes actuellement en portefeuille auraient pu permettre de faire fonctionner le site à 35% de sa capacité, en l’absence de pénurie de gaz.
« Au total 1.700 employés ont jusqu’ici demandé de bénéficier du plan de départs volontaires. Cinquante d’entre eux ont quitté l’usine le 1er janvier et 450 autres le feront à partir de vendredi », a ainsi le leader syndical Gheorghe Tiber.
Reste à savoir quels sont les critères adoptés pour définir le volontariat. Et ce d’autant plus qu’en avril dernier, la presse locale … et le blogfinance se faisaient l’écho d’une grève générale déclenchée sur le site. Un tantinet visionnaires, plusieurs analystes roumains prédisaient alors des temps difficiles aux multinationales installées en Roumanie, estimant que les salariés pourraient sans doute être de plus en plus revendicatifs à l