Voila, si l’on en croit la théorie de la « destruction créatrice » chère au capitalisme moderne, Bear Stearns a grosso modo encore 28 jours à vivre, avant que des capitaux étrangers à cette vénérable banque datant de 1923 ne doivent entrer dans le tour de table pour la sauver de la faillite. Il parait meme que le rédacteur de The Big Picture offre de racheter le siège « parce que le building est vraiment joli » … Blague à part, ne rions pas trop sur BS, car je serais fort étonné qu’elle fut la seule dans la panade de l’illiquidité; le credit crunch est en route, et bien d’autres établissements sont bien parti pour boire un bouillon du meme tonneau. Et la baisse des FED Funds Rates à venir (après-demain) n’y changera rien, excepté qu’elle fera gagner un peu plus d’argent aux détenteurs de produits quanto sur l’or, le pétrole et aux calls EUR/USD (je vous dis meme pas les commentaires super-méprisants si les ouailles s’affairant autour de Ch. Lagarde lisent cet article).
En gros, ce qu’il y a retenir de tout cela, c’est que Bernanke fait tout ce qu’il peut pour que les indices de Wall Street tiennent le coup, indépendamment de la valeur du billet vert (en partie parce que le taux d’épargne US étant négatif, il ne pénalise pas trop de « gens ordinaires » en laminant la monnaie). Ce qui signifie que shorter les US, c’est pas mal, mais ca ne rivalise pas avec un short sur l’Europe, puisque par ici, on ne rigole pas trop avec la valeur de la devise (encore que, vous pouvez relire cet excellent papier sur le sujet). Par contre, il y a un pays qui est le roi en matière de glissade boursière: le Japon (voir ci-contre le Nikkei 225 en UT hebdo). Grace à la réappréciation récente du yen, l’indice a retracé plus de 60% de sa progression entamée en 2003. La question est donc: jusqu’ou va-t-il déraper ? Il se pourrait qu’un cercle vicieux se mette en place, entre la liquidité partie en masse via le carry trade, la spécialisation des entreprises dans l’exportation à vil prix pour cause de monnaie faible concurrencées par le voisin chinois et le renchérissement des matières premières … Il est clairement trop tard pour gagner avec des puts Nikkei, mais ca vaut peut-etre le coup de suivre la chute de cet indice, par simple curiosité.
Selon le FMI, il faut se préparer au pire sur les marchés financiers.
http://www.ft.com/cms/s/0/682b8db0-f0a0-11dc-ba7c-0000779fd2ac.html?nclick_check=1
Les gouvernements doivent se préparer à utiliser l’argent des contribuables pour sauver le système financier, a déclaré mercredi le directeur général adjoint du Fonds monétaire international, John Lipsky. Il faut, selon lui, « envisager l’impensable », c’est-à-dire l’effondrement du système financier mondial, même si ce scénario reste « improbable ». Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer « lorsque les solutions du marché ont été épuisées », a affirmé John Lipsky, ajoutant qu’il faut envisager toutes les options, y compris « l’utilisation des fonds publics ».
Autrement dit, traduit le Financial Times, le FMI est favorable au sauvetage par l’Etat des banques menacées de faillite. Selon l’organisation internationale, certains pays, comme la Chine, devraient également prendre des mesures de relance pour soutenir leur économie. Comme le souligne le Wall Street Journal, cette prise de position marque un tournant pour le FMI, qui prône habituellement l’équilibre budgétaire et la limitation des dépenses de l’Etat, tout en faisant confiance au marché pour soutenir la croissance.
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=83622
JP Morgan Chase s’apprête à racheter Bear Stearns pour éviter la contagion
La banque américaine JP Morgan Chase est prête à acquérir Bear Stearns pour 2,2 milliards dollars, affirme le Wall Street Journal: un rachat d’urgence, encouragé par l’administration Bush avec l’espoir qu’il contribuera à enrayer la crise de confiance dans l’économie.
Les négociations entre JP Morgan Chase et la banque d’affaires, qu’elle avait renflouée en catastrophe vendredi avec l’aide de la Fed pour lui éviter la faillite, pourraient aboutir avant l’ouverture des marchés asiatiques lundi, affirme le quotidien qui cite des sources anonymes proches du dossier.
Cette transaction express, à laquelle le département au Trésor est associée, aurait pour but d’éviter qu’une crise de confiance ne gagne le système financier international, ajoute le journal dans son édition en ligne.
Bear Stearns est l’une des cinq banques d’investissement de Wall Street et une faillite de ce groupe pourrait, par un effet de domino, avoir des conséquences désastreuses pour nombre d’autres établissements.
Une porte-parole du Trésor, citée dimanche par le Wall Street Journal, a confirmé implicitement les pourparlers, sans toutefois préjuger de leur conclusion.
« Rien n’est fait tant que les choses ne sont pas terminées », a indiqué Michele Davis.
« Mais je pense que tout le monde s’attend à quelque chose au début de la soirée, avec un peu de chance », a-t-elle ajouté.
Au sujet de ces discussions ayant lieu « ce week-end », M. Paulson a simplement déclaré dimanche à la télévision: « Je suis étroitement associé à ces conversations », sans fournir de précision.
Les termes de la vente étaient encore en discussion, mais Bear Stearns pourrait être vendue pour environ 2,24 milliards de dollars, soit un peu moins de 20 dollars par titre, a ajouté le journal.
L’action Bear Stearns a fini la semaine à 30 dollars. Il y a un an, elle avait atteint 170 dollars, rappelle le quotidien.
Le montant total de la transaction ne représenterait que 10% de la capitalisation boursière de la banque lorsque celle-ci était à son plus haut, au début de l’année 2007, souligne le Wall Street Journal.
Il tient également compte du prix du siège de l’établissement new-yorkais, un immeuble de la prestigieuse Madison Avenue, évalué à quelque 1,2 milliard de dollars.
L’activité elle-même de Bear Stearns, fondée il y a 85 ans, ne vaudrait donc plus que 1 milliard de dollars environ, une somme dérisoire, juge le quotidien qui rappelle que la firme avait coutume d’engranger des profit nets annuels compris entre 1 et 2 milliards de dollars au milieu de la décennie actuelle.
Mais vendredi, la banque d’investissement new-yorkaise, en grande difficulté financière, avait dû solliciter l’aide de la banque fédérale américaine (Fed) pour faire face à une crise de liquidités aiguë et avancer à lundi la publication de ses résultats pour le premier trimestre.
Ses chiffres tomberont la veille de ceux de Goldman Sachs et de Lehman Brothers, et deux jours avant ceux de Morgan Stanley, des banques également victimes, à des degrés divers, de l’effondrement des produits adossés aux emprunts hypothécaires à risques.
Commentant l’opération de sauvetage de vendredi, le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson, a indiqué dimanche que « c’était la bonne décision ».
Les autorités américaines n’étaient plus intervenues aussi directement dans les affaires d’une compagnie privée depuis dix ans, lorsqu’elles avaient forcé les grandes banques du pays à sauver le fonds spéculatif Long-Term Capital Management (LTCM), dont une faillite aurait été lourde de conséquences.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=5269667
20 dollars par titre Bear Stearns ????
lol, appelez vite les actionnaires, je crois que betment ils ont vendu à 2 dol.
😉
prochaine victime: Lehman Brothers, dont le cours de Bourse a chuté de plus de 16%
Je crois que c’est 236 millions de dollards et pas 2 milliards
C’est exact, cela nous donne du $2/action, alors que le « vieux » calcul était basé sur les $20/action environ. Tout de meme, ca donne une sacrée idée de la déroute bancaire aux US! Dans combien de temps arrivera-t-elle en Europe et sous quelle forme ?
Meme si je radote et si mes collègues me traitent de millénariste, je répète: il n’est pas trop tard pour acheter des couvertures sur PEA ou CTO!
laurent vous pouvez me recommander de telles couvertures, dans la jungle actuelle?
USA:
situations des avoirs des banques
http://research.stlouisfed.org/fred2/series/BOGNONBR
situation des credits aupres de la FED
http://research.stlouisfed.org/fred2/series/BORROW
valerie: ca dépend ce que vous avez envie de couvrir. Pour un « simple PEA » (je mets les guillemets de facon non péjorative), les produits SG de type BX4 et BXX suffisent déjà à bien limiter le poids de la baisse actuelle des cours. Il s’agit de « doubles baissiers » sur le CAC 40 et l’Euro-Stoxx 50: lorsque ces 2 indices baissent d’1%, ces produits montent de 2% (tant que SGAM ne fait pas faillite — humour).
Maintenant, pour le CTO, il y a plus de choix. On ne sait pas combien de temps la correction peut durer, donc on exclut a priori tous les produits contenant de la valeur temps (warrants and co.). On exclut aussi les baissiers sur indices US parce que ces derniers sont tres manipulés par les autorités (surtout le DJI30). Il reste les certificats normaux et turbos sur les indices européens et asiatiques. SG fait un bon baissier sur le Hang-Seng, Commerzbank fait de très bons turbos sur le DAX et le Nikkei (mais c’est un peu trop tard pour ce dernier). Il reste peut-etre à compléter avec un certificat à la baisse sur l’euro/yen et vous etes parée pour affronter la tempète. Bien entendu, un certificat sur l’or quanto (j’insiste sur le quanto) ne fait pas de mal non plus. Et on tient à l’oeil les commodities en général, notamment les indices RICI qui marchent bien.
merci laurent pour les produits SG qui sont éligibles au PEA… la baisse sur l’euro/yen: ça c’est fait. le reste je vais voir, n’ai pas tout trouvé. Les RICI par contre ne me semblent pas trop bien marcher..
et quand je me serai refaite, j’abandonne la Bourse (de toutes façons c’est la fin de l’économie et des systèmes financiers actuels) pour cultiver un jardin en autarcie,monter une pompe géothermique et construire un bunker avant que la grippe aviaire ne frappe.
Et toujours aucun dérivé sur le change USD-JPY … Ca c’etait vraiment des PVs faciles a récupérer, et on n’a jamais eu de véhicule adapté! Quelle guigne!
Bear Stearns : comment perdre 100 000 dollars par seconde
http://economistes.blogs.liberation.fr/chiffrage/2008/03/bear-stearns-co.html#more
c’est le Printemps: les Banques, issues de la Banquise, c’est bien connu, vont fondre. mais où donc mettre les liquidités retirées par brouettes?
Washington pourrait cautionner les prêts immobiliers
Pour éviter que l’éclatement de la bulle du crédit immobilier américain ne fasse s’effondrer le système bancaire, toutes les solutions sont envisagées, même les plus radicales. L’hypothèse qui circule aujourd’hui aux Etats-Unis, dans le cas où la situation deviendrait incontrôlable, est celle d’un rachat massif par le gouvernement des produits financiers basés sur les crédits immobiliers ou « mortgage backed securities » (MBS). L’Etat apporterait sa caution et cela permettrait de régler le problème, récurrent depuis l’été, du financement des établissements bancaires dont les bilans portent des actifs dont il est devenu impossible d’établir la valeur.
Kenneth Rogoff, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) et professeur à Harvard, chiffre entre deux et trois mille milliards de dollars (jusqu’à deux milliards d’euros) le coût d’un tel rachat. Il estime que la perte serait d’au moins 500 milliards de dollars pour le contribuable américain. « On serait dans la même logique, mais à une tout autre échelle, que le renflouement et la liquidation des Caisses d’épargne américaines à la fin des années 1980 à la suite déjà d’une crise immobilière », explique M. Rogoff. Cela permettrait de donner une valeur aux crédits immobiliers et de chiffrer définitivement les pertes bancaires, ce qui rétablirait la confiance.
« FAIRE BAISSER LA TENSION »
Le Financial Times révèle, dans son édition datée des 22 et 23 mars, que plusieurs banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne (BCE), ont commencé à évoquer ensemble la possibilité d’une telle opération. La Banque d’Angleterre a reconnu avoir des discussions avec ses homologues sur les moyens de « faire baisser la tension » sur les marchés financiers, mais dément avoir l’intention de solliciter le contribuable pour assumer les risques de crédits à la place des établissements financiers. La banque centrale ajoute qu’elle ne fait pas partie « de celles » qui « envisagent » l’achat de produits financiers contenant des prêts immobiliers.
Les réticences seraient encore plus grandes à Francfort du côté de la BCE qui se refuse à tout commentaire. L’idée fait surtout son chemin aux Etats-Unis, même si un porte-parole de la Fed a déclaré samedi que « la Réserve fédérale n’est pas engagée dans des discussions avec des banques centrales étrangères pour un rachat coordonné des MBS ». Elle ne rejette pas pour autant par principe toute intervention de cette nature qui peut, selon elle, être justifiée dans certains cas, mais seulement en dernier recours.
Le fait qu’une telle hypothèse soit évoquée illustre en tout cas la crainte des banques centrales de voir la situation leur échapper une semaine seulement après le sauvetage de la cinquième banque d’affaires américaine, Bear Stearns.
« Nous n’y sommes pas encore, mais nous approchons du troisième stade d’une crise financière quand la banque centrale a dépensé toutes ses munitions et ne parvient pas à restaurer l’équilibre. Il reste alors trois choix possibles : la dépression, l’inflation ou l’intervention publique », souligne J. Bradford Delong, professeur d’économie à l’université de Berkeley et ancien secrétaire adjoint au Trésor dans l’administration Clinton. « La dépression est impensable, l’inflation par la planche à billet est vraiment à éviter, il ne reste plus que l’intervention de l’Etat parce que la quantité d’actifs compromis est trop importante pour être absorbée par les intermédiaires financiers », ajoute-t-il.
La décision, sans précédent, de racheter et de cautionner les crédits immobiliers ne serait de toute façon pas du seul ressort des banques centrales mais avant tout des gouvernements. Elle supposerait un engagement massif des finances publiques et présenterait de sérieux risques politiques. Aujourd’hui, la Maison Blanche n’y est pas prête et le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, n’y serait pas favorable. Il faudrait justifier auprès de l’opinion l’utilisation d’argent public pour sauver des banques ayant pris des risques inconsidérés.
Pour le moment, la Fed et l’administration estiment que la situation n’est pas suffisamment dramatique pour en arriver là. La Réserve fédérale entend d’abord mesurer l’efficacité de ses fortes baisses de taux d’intérêts depuis six mois et des mesures de refinancements exceptionnelles pour les établissements financiers qu’elle a mises en place.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/24/washington-pourrait-cautionner-les-prets-immobiliers_1026747_3234.html
USA: arrestations en série pour l’anniversaire d’un an de crise financière
Les autorités américaines ont procédé jeudi à des centaines d’inculpations et arrestations, au terme d’une enquête sur les malversations liées aux crédits hypothécaires « subprime », qui, en l’espace de tout juste un an, ont fait plonger la finance mondiale dans la crise.
Après trois mois et demi d’une enquête baptisée « Opération Hypothèques Malhonnêtes », le ministère américain de la Justice et le FBI ont inculpé 406 personnes pour fraudes et arrêté 60 d’entre elles. Ils ont notamment inculpé deux ex-gérants de fonds de la banque d’affaires Bear Stearns.
« Le ministère de la Justice et le FBI ont annoncé une opération majeure contre les fraudes sur des crédits immobiliers, qui a débouché sur 406 inculpations et, hier, 60 arrestations (…). En outre, dans une enquête sur les produits financiers adossés aux crédits hypothécaires, le procureur de New York a inculpé deux ex-gérants de fonds de Bear Stearns », a annoncé le ministère.
Les autorités ont expliqué avoir enquêté du 1er mars au 18 juin sur ces crédits immobiliers accordés sans barguigner à des emprunteurs peu solvables.
Les inculpations ont été réalisées dans tout le territoire américain, sur diverses affaires qui au total ont fait perdre aux investisseurs environ 1 milliard de dollars, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Par ailleurs, deux anciens gérants de Bear Stearns, Ralph Cioffi et Mathew Tannin, accusés de conspiration et de fraude, ont été arrêtés.
Les deux hommes sont accusés d’avoir sciemment trompé des investisseurs au printemps 2007, en les poussant à continuer à investir dans deux fonds qu’ils savaient au bord de l’effondrement. La faillite de ces deux fonds en juin 2007, qui a marqué le début de la crise financière, a fait perdre 1,4 milliard de dollars aux investisseurs, a ajouté le ministère.
Dans des e-mails échangés en avril, les deux gérants se disaient convaincus de la faillite imminente des fonds, mais continueraient à encourager les investisseurs à y placer davantage d’argent, explique le ministère.
Investis, pour partie, dans des obligations adossées à des prêts immobiliers « subprime » pour améliorer leur rendement, ces fonds ont vu la valeur de leurs actifs chuter durant les premiers mois de 2007.
Un e-mail de M. Tannin à M. Cioffi en avril est particulièrement édifiant: « le marché des +subprimes+ a l’air vraiment pourri… Si (nos modèles internes) ne sont même qu’A PEINE EXACTS, je pense que nous devrions clore les fonds dès maintenant. Car si (ce modèle) est correct l’ensemble du marché des subprime est fichu (…) Si les obligations à note AAA sont dégradées systématiquement, il n’y a aucun moyen pour nous de gagner de l’argent, jamais » (les majuscules étaient dans le texte original).
Et au même moment, dans des rencontres avec les investisseurs ils continuaient à affirmer que leurs fonds étaient une bonne affaire.
L’enquête montre aussi que des carnets et ordinateurs des deux inculpés ont disparu, alors qu’ils avaient été réclamés par le régulateur boursier, la SEC, dans le cadre d’une enquête sur l’effondrement des deux fonds à l’été 2007.
Fin juin, Bear Stearns avait annoncé que ceux-ci étaient en quasi-faillite, s’engageant à en renflouer l’un des deux à hauteur de 3,2 milliards de dollars. Fin juillet, les deux fonds avaient dû déposer leur bilan, alors qu’au début du printemps, leur valeur d’actif était encore estimée à 20 milliards de dollars.
En mars, Bear Stearns, qui était au bord de la faillite, a été rachetée en urgence par sa consoeur JPMorgan Chase, lors d’une opération pilotée par la Réserve fédérale américaine (Fed).
Selon le Wall Street Journal, JPMorgan Chase s’est engagé à couvrir les frais de justice des deux gérants, honorant un engagement pris précédemment par Bear Stearns.
Depuis le début de la crise du « subprime », beaucoup d’investisseurs ont estimé avoir été amenés à placer leur argent dans des produits financiers complexes dont les risques ne leur avaient pas été correctement exposés.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=5620522