L’Europe intéressée par les terres agricoles françaises

Terre_agricoleQuoiqu’on en dise, la France demeure un pays à vocation agricole.

Les agriculteurs européens sont de plus en plus intéressés par l’acquisition en France de vastes domaines agricoles, notamment céréaliers. Les terres françaises possèdent en effet l’ineffable avantage … d’être, moins chers que celles de leurs pays d’origine.

C’est en tout cas le constat établi par Agrifrance, dans le cadre de son étude annuelle sur le marché du foncier rural, publiée mardi.

« Nous constatons une forte augmentation de l’intérêt des agriculteurs européens pour des propriétés agricoles, essentiellement céréalières, d’au moins 300 hectares », a déclaré Benoît Lechenault, responsable de la filiale de BNP Paribas Banque Privée, lors d’une conférence de presse.

Principaux intéressés, dans tous les sens du terme : les Danois, les Belges, les Allemands et les Italiens.

Deux raisons majeures permettent d’expliquer le « phénomène » : la flambée des cours des céréales, mais également la différence des tarifs pratiqués. Comptez entre 5.000 et 7.000 euros/hectare en France pour une propriété céréalière contre 30.000 euros/ha au Danemark.

A noter toutefois que le prix national de 4 740 euros/ha en 2006 et de 4 660 euros/ha en moyenne triennale cache de grandes disparités d

(3 commentaires)

  1. On se demande quel lobbying sert cette dépéche ?
    De plus poussons le bouchon plus loin, exploiter réellement toutes les terres Française, donc on va mettre encore plus d’engrais ?
    Il est certain que certains sphéres de pouvoir pense qu’il n’y a pas besoin d’agriculture et que tout peut étre importé. La c’est encore mieux on externalise la production dans son propre paix.
    Je pense qu’il faut rappeler que le « droit » se fonde aussi sur la propriété terrienne des nationnaux.

  2. « Quoiqu’on en dise, la France demeure un pays à vocation agricole. »
    A ce propos, il me semble que l’histoire donne raison aux politiques français qui ont soutenu leurs paysans alors que partout ailleurs en UE, la mode était plus ou moins à l’abandon du secteur primaire… « parce que cette économie était d’un autre siècle ». Pour ces pays la douche est aussi froide qu’inattendue (renversement de tendance en quelques années seulement)… et je ne m’en réjouis pas.

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