(23 commentaires)

  1. Madame Studer quand vous parlez de permis de construire accordés à Total, permettez-moi de m’étonner sachant que ce groupe n’était propriétaire d’AZF que depuis avril 2000 date à laquelle Atofina, propriétaire de Grande-Paroisse, fusionna avec Total et ELF-Aquitaine.
    Quand à l’implantation du casino-théâtre en zone inondable et si proche d’une usine classée Seveso toujours en activité et accidentogène, comme l’a démontré l’actualité 2007, vous faites bien de le faire remarquer. On notera aussi et c’est plus cocasse que ce casino, lieu de perdition s’il en est, fait face à la grande mosquée d’Empalot, elle-même en cours de construction sur la rive droite de la Garonne. Le Vice et la Vertu face à face en quelque sorte !
    Enfin, et pour être complet notons aussi que la petite usine hydroélectrique du Ramier qui produisait autrefois une partie de l’énergie de la Poudrerie Nationale, actuelle SNPE-ISOCHEM, a été cédée fin octobre à la société SCI Rives de Garonne, cogérée par le rugbyman-sculpteur-restaurateur Jean-Pierre Rives et Bibi Heuillet. Le bâtiment en béton qui date du début du XXème siècle sera transformé en restaurant. L’idée reviendrait à Philippe Douste-Blazy, grand promoteur du cancéropôle.

  2. merci bastien31 pour vos pertinentes reamrques
    Il est vrai que l’info comme quoi le site AZF n’est passé aux mains de TOTAL que peu de temps avant l’explosion est TRES méconnu, ce qui pourrait expliquer mon -trop – rapide « résumé »
    je voulais dire le permis de construire accordé pour construire l’usine détenue par Total, à l’époque de la catastrophe
    Puisque vous semblez bien connaitre, à qui et à quelle époque a été attribué le permisde construire de l’usine ?

  3. Le site AZF, construit en 1925 par l’Onia (Office national industriel de l’azote), fut privatisé sous le nom APC (Azote et produits chimiques) en 1967. L’usine devient AZF (Azote et fertilisants) en 1983 et appartient depuis 1990 à la filiale Atofina (ex Elf-Atochem), la branche chimie du géant TotalFinaElf.

  4. Vous écrivez
    « je voulais dire le permis de construire accordé pour construire l’usine détenue par Total, à l’époque de la catastrophe »
    mais de quoi donc voulez-vous parler ? un permis de construire quelle usine ?

  5. À la veille de sa 7e saison, le théâtre du casino s’est fait sa place dans le paysage toulousain. Plus grande salle de spectacles du groupe Barrière avec Lille, le théâtre toulousain est aussi celui qui programme le plus de soirées, 150 représentations par an qui font venir 120 000 spectateurs quand les salles de jeu totalisent un million de passages.

    Avec un taux d’occupation de 80 %, le succès du théâtre soutient même le casino, loin de connaître l’affluence des zones touristiques balnéaires. Construit près de la Garonne, en contrebas du périphérique, il peut difficilement capter les clients de passage en ville…

  6. Texte original de l’article :
    —————————————
    Un casino Barrière sur les cendres d’AZF à Toulouse

    Tout compte fait, la catastrophe dite AZF, survenue à Toulouse le 21 septembre 2001 aura eu quelques aspects positifs. Certes, pas pour tout le monde… Mais c’est tout de même grâce aux surfaces libérees par l’explosion de l’usine Grande-Paroisse (TOTAL) que le Casino Barrière a pu s’implanter… Aubaine également pour la mairie qui va ainsi bénéficier de royalties somptueuses dégagées par l’exploitation du site.

    Ironie du sort, tabou ? Si beaucoup d’éléments sont mis en avant pour lutter contre l’implantation du casino, pas une voix n’ose invoquer la décence et les plaies encore ouvertes d’AZF, voire la remise en cause de l’emplacement du pole chimique, où le maintien des activités voisines de l’usine SNPE (Sociéte Nationale des Poudres et Explosifs). Les 2 x 2 voies de la rocade étant pourtant les seuls « obstacles » séparant les deux sites dont l’un est militaire et donc soumis au « Secret Défense » .

    Alors, si certaines voix s’élevent contre le principe même des jeux de casinos, et le caractére inondable des lieux… les élus ont rapidement fait le calcul…

    Le groupe Barrière a ainsi inauguré en décembre 2007 le casino de Toulouse, qui a pour vocation de devenir l’un des premiers casinos de France. Un investissement de 73 millions d’euros a été effectué pour la construction du site, qui devrait se placer parmi les dix premiers établissements de l’Hexagone pour le groupe. Un investissement que Barrière espère rentabiliser dans un délai de dix ans maximum, compte tenu d’une commission reversée à la ville de l’ordre de 15% du produit brut issu des jeux. Au total, l’établissement devrait générer 12 millions d’euros de recettes par an pour la Ville, jusqu’à la fin de la concession de 18 ans.

    Car les activités de hasard sont trés lucratives pour les casinotiers… mais aussi pour l’état, qui empoche des impôts, et pour la ville, qui touche un prélévement sur les jeux et la redevance domaniale (8,5 % du CA des jeux, restos et bars). Sans compter la taxe professionnelle.

    Le casino de Toulouse a été concédé par la ville au groupe Lucien Barrière, après appel d’offres. Un contrat très précis prévoit les rapports entre municipalité et concessionnaire. Des pénalités ont ainsi été prévues, une coquette somme de 5 000 euros par jour de retard.

    L’établissement est conçu pour recevoir 1 million de visiteurs par an, auxquels s’ajouteront 200.000 spectateurs dans la salle de spectacles de 1.200 places, qui produira 150 événements chaque année.

    Pourtant, oserais-je dire, le 21 septembre 2001, l’explosion de l’usine AZF toucha de plein fouet le site du Ramier de l’ENSIACET (ex ENSIGC) situé à 400 mètres de l’épicentre de l’explosion. Le site fut complètement détruit, plus de 180 personnes furent blessées et par delà les stigmates physiques, le choc psychologique fut immense.

    La première cité universitaire de Toulouse est en effet construite sur l’aile du Ramier en 1954. Il s’agit de la cité Daniel-Faucher construite sur pilotis à l’image du pavillon suisse de la Cité internationale universitaire de Paris conçu par Le Corbusier. L’institut du Génie Chimique fondé en 1940 est construit en 1957… Ã l’actuelle place du casino de Toulouse, nous dit-on (et je confirme !).

    Les anciens batiments de la Poudrerie sont en partie conservés pour héberger l’institut. Ce dernier change de nom et se transforme en école nationale supérieure des ingénieurs du génie chimique. Mais l’école ne survit pas à l’explosion de l’usine AZF en 2001 … Désormais un nouveau temple du jeu y tient place.

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