La détention de titre EADS bientôt déconseillée aux cardiaques ?
Il faut dire que le suspens est de mise sur le titre ..
Après avoir ouvert très largement en baisse, poursuivant sa chute de la veille, l’action EADS a remonté par la suite mercredi, le groupe ayant confirmé les informations sur un nouveau retard à court terme de l’avion militaire A400M mais assuré que l’armée française serait livrée en temps et en heure.
A 17H15 (15H15 GMT), l’action EADS reprenait 1,43% à 23,38 euros, après avoir perdu mardi 2,29%. Alors que les cours du pétrole battaient à nouveau des records, les marchés redoutaient que cela ne pénalise de pénaliser le secteur de l’aéronautique, via un coût du kérosène plus élevé.
Tom Williams, directeur des programmes d’Airbus, avait indiqué lundi que les difficultés liées au moteur de l’appareil, entre autres problèmes, pourraient entraîner un report du premier vol de l’avion à juillet 2008, alors qu’il était initialement prévu début 2008. Les premières livraisons de l’A400M seront « retardées de 6 mois » jusqu’au printemps 2010, avec un « risque de glissement supplémentaire de 6 mois », a annoncé mercredi EADS.
Attention tout est dans les termes … très subtile le vocabulaire …
Interrogé sur le montant des pénalités potentielles que pourrait subir Airbus en raison des retards de livraison, Tom Williams a répondu qu’il était clair que le montant en serait élevé. M. Williams a ajouté qu’Airbus s’était fixé comme objectif en interne de réaliser le premier vol de l’A400-M d’ici à mai, ajoutant qu’il estimait pour sa part que ce vol aurait probablement lieu deux mois plus tard.
Ce nouveau calendrier de livraison est dû à la lenteur de la progression du développement du moteur, à des dépassements d’échéance du développement des systèmes et au programme d’essais en vol, très différent de celui des avions commerciaux d’Airbus, a expliqué EADS dans un communiqué en ajoutant qu’il mettait en oeuvre des mesures pour réduire l’impact de ce retard et qu’il procédait à l’évaluation des conséquences financières, « qui seront communiquées lors des résultats du troisième trimestre », le 8 novembre prochain.
L’AFP avait rapporté dès mardi qu’EADS devrait tout prochainement décider un nouveau report de plusieurs mois des premières livraisons, les sources industrielles évoquant effectivement le développement « plus lent que prévu » des moteurs turbopropulseurs de type TP400. L’hebdomadaire Air et Cosmos affirmait parallèlement que l’Armée de l’air française, qui attendait son premier A400M pour octobre 2009, n’espérait plus être livrée avant fin 2010 voire début 2011, note le CMC-CIC. EADS a cependant maintenu mercredi la date d’octobre 2009 pour les premières livraisons aux militaires français.
Le ministre de la Défense Hervé Morin avait indiqué mardi que le programme A400M serait retardé, en réponse aux questions des sénateurs, et précisé qu’il se basait sur des informations venant du PDG d’Airbus, rappelle le CM-CIC.
Le groupe avait déjà admis des retards de six mois du démarrage de la chaîne d’assemblage de l’A400M à Séville et provisionné 352 millions d’euros. Dès vendredi, la Deutsche Bank affirmait dans une note à ses clients qu’un audit sur ce premier retard serait rendu à la direction d’EADS en novembre ou décembre et qu’il pourrait révéler un coût supplémentaire de « 500 millions d’euros ou plus ».
EADS devra provisionner 400 M EUR de plus sur l‘A400M dès 2007, estime le CMC-CIC Securities, qui a déjà intégré ce coût dans ses prévisions. Par ailleurs, « de nouvelles rumeurs de retards concernant (cette fois) les prochaines livraisons de l’A380 » ont refait surface, déplore la banque.
Le 9 mars 2007, le nouveau PDG d’EADS Louis Gallois avait passé des provisions sur chacun des trois nouveaux avions du groupe, tous les trois victimes de retards, surpenant et inquiétant tout à la fois les analystes qui prévoyaient une marge « à deux chiffres » en annonçant viser une marge d’exploitation de 5% à long terme.
Les enquêteurs de l’AMF ont, selon le Figaro, découvert qu’en « juin 2005 le directeur financier d’EADS avait indiqué par écrit que le cours pourrait perdre 3 à 5 euros si le public était informé de la nécessité d’augmenter les dépenses de recherche et développement ».
Sources : AFP, AP
A lire également :
Génail, je viens de découvrir un « petit jeu » de cahises musicales qui en dit long
a savoir en 2005 c’est Claude Henri Hereus qui était à la stratégie achat d’Airbus mais remplacé par Henri Courpron , de la bande à Forgeard, certes tres discrètement au mois de Juillet
et oh , hasard …
au départ de Forgeard , c’est CH Hereus qui reprend/retrouve le flambeau …
cf.
Henri Courpron va diriger la nouvelle division aérospatiale du groupe Seabury
13/06/2007 – 11:56
Le groupe Seabury a annoncé aujourd´hui qu´Henri Courpron, dirigeant de l´industrie aérospatiale, rejoindra Seabury à partir du mois de juillet 2007 en qualité de président de la division
aérospatiale, nouvellement créée, et également de directeur régional
pour l´Europe, le Moyen-Orient et l´Afrique chargé de l´élargissement
des activités consultatives en matière de transport.
M. Courpron était encore récemment vice-président exécutif chargé des achats au siège d´Airbus à Toulouse en France : son dernier poste.
M. Courpron, 44 ans, a occupé plusieurs postes à responsabilité au cours de ses vingt années de carrière chez Airbus, notamment en tant que président et PDG d´Airbus Industrie en Amérique du Nord (« ANA »).
M. Courpron s´était vu confier la responsabilité de toutes les activités d´achat d´Airbus à travers le monde, gérant toutes les relations avec les fournisseurs, garantissant la livraison, dans les délais, de tous les produits tarifés dans le respect des normes de
qualité en vigueur depuis le mois de juillet 2005. Il était également
membre du comité exécutif d´Airbus.
… exactement les fonctions de CH Hereus avant son « remplacement » …
Durant l´exercice de ses fonctions
aux
Moi qui suit très précisement Airbus et également CHH , je n’avais pas vu
cet article
Airbus : le patron des achats démissionne
C’est un nouveau coup dur pour le plan Power 8 et pour Louis Gallois. Un des piliers du management est sur le point de démissionner.
Selon nos informations, Henri Courpron, vice-président exécutif des achats a décidé de quitter l’avionneur.
Il avait été nommé en juillet 2005 à ce poste stratégique puisque c’est lui qui définit la politique d’achat de l’avionneur et les relations avec les fournisseurs.
«AIDE-TOI ET AIRBUS T’AIDERA!»
Arrivé à ce poste, il n’avait qu’un credo : la compétitivité pour mettre en place de nouveaux standards de coopération entre Airbus et ses sous-traitants.
Il a multiplié les rencontres, notamment à Washington en octobre 2005 devant 550 dirigeants de fournisseurs venus du monde entier, sans pour autant rassurer les «partenaires» d’Airbus qui redoutaient une nouvelle pression sur les prix après le fameux programme Route 06.
Sur ce sujet, Courpron est l’auteur de formules restées célèbres à l’adresse des sous-traitants, comme «Aide-toi et Airbus t’aidera ! ».
Il ne voyait aucun inconvénient à acheter à des fournisseurs locaux de Toulouse, Séville ou Filton mais à condition qu’Airbus reste compétitif.
La quadrature du cercle est difficile à atteindre alors que l’avionneur multiplie les partenariats de production avec l’Inde, la Chine ou la Russie. S’ajoute à cette délicate mission de réduire les prix le déploiement de Power 8 qui comporte un chapitre sur les achats qui prévoit de réduire à seulement 600 à 800 fournisseurs de premier rang contre plus de 1 500 actuellement.
C’est donc une réforme complète du service Achats, dont le budget s’élève entre 17 et 20 milliards de dollars et qui compte 2 000 salariés, qui doit être mis en
Petit résumé de la chaise musicale.
Mais je n’avais pas « percuté » que CH Hereus revenait à ses fonctions initiales.
http://www.leblogfinance.com/2007/03/airbus_changeme.html
Airbus a annoncé mardi deux changements au sein de son comité exécutif, avec la nomination de Gérald Weber, 57 ans, au poste de chef des opérations, et Tom Williams, 54 ans, comme responsable des achats, dans un communiqué.
M. Weber succède à Karl-Heinz Hartmann (56 ans) qui était à la tête des opérations depuis juillet 2005, tandis que M. Williams, assurera les fonctions de directeur des achats jusqu’ici occupées par Henri Courpron (54 ans).
La Dépêche du Midi prétend quant à elle que ce dernier souhaitait démissionner.
En 2004, l’Expansion « intégrait » Henri Courpron parmi les membres du « réseau » de Noël Forgeard. Démission volontaire ou département forcé, la question peut se poser.
Tom Williams conserve par ailleurs ses fonctions de responsable des programmes. Ces fonctions sont au coeur du plan de restructuration « Power 8 » annoncé le 28 février aux organisations syndicales. Il prévoit notamment une réorganisation industrielle en profondeur ainsi qu’une refonte des relations avec les fournisseurs.
Pour rappel, : Henri Courpron, proche de Noël Forgeard avait lui-même remplacé Claude-Henri Héréüs en tant que Vice-Président et responsable de la direction des achats d’Airbus durant la période estivale de 2005.
A noter qu’en mai 2004, celui-ci avait annoncé qu’avec l’arrivée de l’A380, les contrats d’Airbus seraient désormais à 90 % libellés en dollars. Claude-Henri Héréüs avait alors précisé que les contrats fournisseurs concernant l’A380 seraient réglés exclusivement en dollars, préservant alors ainsi selon lui la compagnie des fluctuations des taux de change. Jusqu’alors, seuls 60 % des contrats fournisseurs étaient libellées en dollars.
Cependant, selon la « Dépêche du Midi » du 23/03/07, Henri Courpron, vice-président exécutif aurait souhaité démissionner.
En 2004, l’Expansion mentionnait dans un article intitulé « les réseaux de Noël Forgeard », que ce dernier n’oubliait pas qu’avant d’être patron d’EADS, il avait dirigé sa plus grosse filiale, Airbus Industrie – 80 % du chiffre d’affaires du groupe – pendant sept ans.
Le journal économique précisait également qu’ l y avait laissé « une bande de fidèles » : John Leahy, le supervendeur, Charles Champion, le chef de projet de l’Airbus A380 devenu le n° 2 de l’avionneur, ou Henri Courpron, le directeur des achats. « Avec lui, l’amitié ne peut être que de raison », résumait alors cinglant, l’un des anciens cadres d’Airbus. « J’ai des ennemis et il est préférable d’apprécier ses ennemis », assurait, grand prince, Noël Forgeard. Jürgen Schrempp, l’ancien président de DaimlerChrysler, qui ne voulait « même pas le rencontrer », a été démis par son conseil d’administration. Philippe Camus, son rival à la présidence du conglomérat franco-allemand, est parti développer la branche médias du Groupe Lagardère aux Etats-Unis.
Lors de la récente réunion débat qu’a tenu le syndicat CFTC-Airbus à Toulouse, parallèlement à un Comité syndical européen, Joseph Crespo, Président de la fédération CFTC de la Métallurgie avait d’entrée vivement mis en cause la rivalité Camus/Forgeard pour expliquer la situation actuelle d’Airbus.
Alors simple départ d’Henri Courpron ou coupure du lien symbolique avec le « réseau Forgeard » ?
Eh voilà, petit retour au source pour l’ancien/nouveau Directeur Stratégie Achat d’Airbus qui a repris sa place , occupée quelques temps par Courpron
http://www.smartmoney.com/news/pr/index.cfm?story=PR-20071004-000627-0800