Vénézuela/Biélorussie : partenaires dans le pétrole 

ChavezbelarusSouvenez-vous : il y a quelques mois encore, vous ignoriez tout ou presque de la Biélorussie (appelée également Belarus). Mais depuis, le pays s’est placé au devant de la scène internationale, osant braver la Russie dans un domaine que Poutine affectionne tout particuliètement : le gaz, le pétrole et le transit des hydrocarbures.

Aujourd’hui la Biélorussie franchit une nouvelle étape alors que le président vénézuélien, Hugo Chavez, a reçu mercredi le secrétaire du Conseil de sécurité de Biélorussie, Viktor Cheïman.

La rencontre a porté sur le programme de coopération dans la dotation en gaz des villes vénézuéliennes, la création d’une entreprise d’enrichissement de phosphates et la construction d’une usine-mixte d’assemblage de tracteurs et de camions. Les accorts en découlant devraient être signés au cours de la visite que le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, effectuera au Venezuela à une date qui n’a pas encore été fixée.

Alors que la Biélorussie fournit chaque année au Venezuela plus de 300.000 tonnes d’engrais phosphatés, représentant ainsi 35% du marché potassique de l

(2 commentaires)

  1. la Biélorussie a l’intention d’établir une société en participation avec le Venezuela en 2008 pour raffiner et produire du pétrole, dixit le président de la compagnie nationale pétrolière d’état de Biélorussie (Belneftekhim).
    Mikhail Osipenko said at an oil conference in the Belarusian capital Minsk that Belarus plans to sell oil produced in Venezuela in that country and buy Russian energy with the funds received.
    Osipenko said Belneftekhim is considering real strategic and practical directions of work in Venezuela.
    « During the recent [March] visit of a government delegation to Venezuela, 11 documents on cooperation in the sector were signed, » he said.
    Osipenko said up to 2 million tons per year (40,274 bbl/d) could be produced there, and in the long term, he said, Belarus plans to reach the 10 million tons per year (201,370 bbl/d) level.
    Osipenko also said Belarus’s foreign policy will focus in the short term on development of oil fields abroad.
    He said it is beneficial for Belarus to buy oil from Russia now, but added that « in case of force majeure circumstances, Belarus should find another supplier. »
    « It is extremely important for Belarus to diversify its purchases of hydrocarbons, » Osipenko said.
    Belarusian President Alexander Lukashenko said earlier in April that his country is seeking to diversify its oil supplies to ensure energy security, but will not use it as leverage against Russia.
    Earlier this year, the neighbors were embroiled in an energy dispute after Russia doubled the natural gas price to $100 per 1,000 cubic meters and Minsk responded by introducing a transit levy of $45 per metric ton for Russian crude pumped to Europe via Belarus.
    Russia then briefly halted supplies to Europe, accusing Belarus of tapping its oil transits.
    « We must be ready to take oil and bring it to Belarus even if we have to pay more in emergency situations, » Lukashenko said. « We will never bow [to pressure], and the Russians are not stupid to force us to import somebody else’s oil. »
    The Belarusian president, whom Washington dubbed « Europe’s last dictator » over a lack of democracy and human rights abuses in the former Soviet republic, said then that in order to ensure future energy security, Belarus is now actively exploring possibilities for energy cooperation with other oil-exporting nations, such as Azerbaijan, Iran and Venezuela.
    He said the announcement of plans to jointly develop oil fields in Venezuela was far from being a pure PR move, because despite possible difficulties in transportation, Belarus could sell extracted oil on Latin American markets and use the revenues to buy oil from nearby oil-exporters, including Azerbaijan, Kazakhstan and Iran.
    Et j’ajoute plusieurs news intéressante concernant le nucléaire.
    Le Bélarus a l’intention de construire une première centrale nucléaire sur son territoire et la Russie est très intéressée par ce projet, a annoncé jeudi l’autoritaire président bélarusse Alexandre Loukachenko.
    « Nous annonçons de facto un appel d’offre pour la construction d’une centrale nucléaire », a affirmé M. Loukachenko, lors d’une conférence de presse.
    « Les Russes nous ont dit clairement qu’il souhaiteraient (NDLR : participer à ce projet) et menacent même de rompre les relations avec nous si nous refusons », a-t-il assuré.
    « Mais certaines compagnies, bien sûr sous la pression de leurs gouvernements, nous disent qu’elles ne mèneront pas de négociations avec nous sur la construction de la centrale, tant que nous ne démocratisons pas nos médias et ne changeons pas notre législation sur les élections », a ajouté M. Loukachenko considéré en Occident comme « le dernier dictateur d’Europe ». Il n’a pas précisé de quels pays il s’agissait.
    « Nous construirons cette centrale, car nous n’avons pas le choix. Seulement un imbécile peut être contre la construction de cette centrale, car à cause de notre dépendance de la Russie, nous nous éclairerons bientôt à la chandelle », a-t-il relevé.
    Le Bélarus achète du gaz et du pétrole à la Russie qui a fortement augmenté ses tarifs à partir de 2007.
    Ce pays de l’ex-URSS, voisin de l’Ukraine, a été fortement contaminé par l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986.
    Beaucoup de news sur le nucléaire civil !
    La russie est présente partout, accord en Egypte (construction),Libye (probable accord de coopération, »L’Agence fédérale russe de l’

  2. et bcp de nouvelles Russie et gaz
    negociations avec la Grece, l’Allemagne
    à noter egalement que Gazprom a rachete une part de l’electricte russe , et que le trouble règne sur nabucco entre GDF et turquie
    Accord Irak / Japon également
    et tentatives d’accords Japon/Chine
    Effectivement importants accords avec l’Egypte sur plusieurs domaines

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