Gazprom et d’autres investisseurs privés pourraient financer la construction de nouvelles centrales nucléaires en Russie. Pour pouvoir recevoir des investissements extérieurs, la société publique Rosenergoatom en charge du cycle nucléaire civil devra d’abord être transformée en société par actions, ce qui est prévu dans le cadre de la réforme du secteur. Le groupe aurait donné son accord politique, mais financièrement rien n’aurait été décidé.
L’opérateur gazier, dont l’Etat russe détient une majorité du capital, a acquis récemment plus de 50% d’Atomstroïexport, la société chargée de construire la centrale de Bouchehr en Iran, via la banque Gazprombank qu’il contrôle. Gazprom contrôle aussi 75% d’OMZ, un groupe industriel russe qui fabrique entre autres des équipements pour le nucléaire.
D’autre part, un parlementaire russe a déclaré mardi qu’il était possible de trouver un compromis avec Téhéran en matière de coopération nucléaire. Le consortium russe Rosenergoatom ne participera pas à la création de la coentreprise russo-iranienne d’enrichissement d’uranium, mais le groupe est prêt cependant à construire les réacteurs et à former le personnel iranien.
Par ailleurs Gazprom examine la possibilité de poursuivre sa coopération avec l’Iran sur le gisement de gaz de Pars-Sud, tout en abordant parallèlement la mise en valeur d’un gisement en Sibérie occidentale, qui sera la source principale du Gazoduc nord-européen (GNE) sous la mer Baltique.
1
Vladimir Poutine optimiste quant aux résultats des négociations russo-iraniennes
—————————————–
28/02/2006 21:50
BUDAPEST, 28 février – RIA Novosti. La Russie et l’Iran pourront s’entendre sur la création d’une coentreprise d’enrichissement d’uranium sur le sol russe, a annoncé mardi le président russe Vladimir Poutine, en visite officielle en Hongrie.
« Nous sommes optimistes et nous comptons parvenir à une entente avec les négociateurs iraniens sur l’adhésion de l’Iran au protocole additionnel et sur sa ratification. Nous pourrons aussi nous entendre sur la création d’une coentreprise d’enrichissement d’uranium en Russie pour satisfaire aux besoins du nucléaire civil iranien », a noté le chef de l’
Téhéran refuse le préalable du moratoire sur l’enrichissement
—————————————————
MOSCOU – Le négociateur iranien Ali Larijani a refusé à son arrivée à Moscou de faire du moratoire sur l’enrichissement d’uranium une condition au règlement du problème du nucléaire iranien. Il a ainsi rejeté implicitement une exigence occidentale.
« Les réponses aux questions (concernant le nucléaire iranien) n’ont aucun rapport direct avec le moratoire », a dit M. Larijani à l’aéroport de Moscou-Vnoukovo, selon l’agence Interfax. « Un moratoire est nécessaire, quand il y a un danger, mais toutes nos activités sont transparentes », a ajouté le négociateur iranien.
Il a déclaré par ailleurs, selon Ria Novosti, que l’Iran « ne revendiquait que les droits qui lui sont octroyés dans le cadre de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Nous acceptons les inspections de l’AIEA, les inspections internationales conformes à la loi », a souligné M. Larijani.
A la veille de l’arrivée de la délégation iranienne, qui doit négocier la création d’une entreprise commune pour enrichir en Russie l’uranium destiné à l’Iran, la Russie avait réaffirmé que le moratoire sur l’enrichissement en Iran était un élément important des pourparlers.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a réaffirmé cette position. Déclarant un compromis « possible », il a souligné qu’il « était nécessaire pour cela que l’Iran revienne au moratoire et accepte la proposition de la Russie de créer une entreprise commune pour l’enrichissement
On en reparle , mais le plan de Poutine commence à etre clair …
—————————————————-
La Russie veut limiter l’accès des investisseurs étrangers aux secteurs « stratégiques »
—————————————————–
MOSCOU, 2 mars 2006 (AFP)
Le gouvernement russe prépare un projet de loi qui limitera l’accès des investisseurs étrangers aux secteurs « stratégiques » de l’économie russe, notamment ceux de l’énergie, des armements et du nucléaire, a déclaré jeudi le ministre russe du Développement économique, Guerman Gref.
« Il y aura un nombre de domaines, aujourd’hui il s’agit de 39 types d’activités, où l’acquisition d’une part de contrôle (des entreprises) par des étrangers va être soumise à autorisation », a affirmé M. Gref, cité par les agences russes.
« Une liste de ces secteurs » doit être dressée prochainement pour que « la situation dans l’économie russe devienne plus transparente pour les étrangers », a précisé M. Gref, ajoutant qu’il s’agirait avant tout de la production d’arme, de matériel militaire et nucléaire, ainsi que de la construction d’installations nucléaires.
POUR rappel, tout est lié ….
aujourd’hui TOTAL avec Iran et GAZprom … demain AREVA en Iran ??… je le dis depuis Novembre, on verra bien ….
Cela s’appelle tester l’opinion … pour une annonce prochaine de partenariat franco-russe-iranien sur le nucléaire …..