La polémique enfle autour du dossier Suez/GDF a propos de l’historique de l’opération au travers de toutes les interventions des acteurs : Enel, Thierry Breton, Veolia Environnement, Henri Proglio, JF Cirelli, GDF etc… tout le week end a été marqué par les reproches ou prises de positions défensives de ces acteurs. Le projet industriel soutenu et promu par l’Etat français nous paraît vu de France intouchable et sûr de sa réalisation.
Pourtant, la rumeur de marché grandit dans un sens inverse : Enel serait sur le point de réunir 50 milliards d’
La fusion GDF-Suez n’a pas encore eu lieu (on parlerait plutôt d’absorption de Suez par GDF) et elle ne valorise pas convenablement Suez (les petits actionnaires sont lésés). Ce que Enel veut, c’est d’abord Suez et Enel serait d’accord de racheter gdf car cela a un sens industriel, mais pas en gardant comme actionnaire principal l’Etat français qui vient par ailleurs de démontrer qu’il se fiche de l’actionnaire en empêchant GDF d’aligner ses prix sur la hausse du prix du marché. Comment rendre compétitives au niveau européen des entreprises où la protection des droits acquis des travailleurs (les mieux payés de France) reste un tabou inattaquable ?
« (les mieux payés de France) » et évidemment les plus fainéants…
De la désinformation de ce niveau frise le ridicule mais il s’agit là d’un comportement bien « franchouillard ».