En visite dans l’Aveyron, sur le site de l’équipementier Bosch, le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron a défendu cette semaine le moteur diesel, estimant qu’il était « au coeur de la politique industrielle française » et de la « mobilité environnementale ».
Alors que les salariés du site, spécialisé dans la production d’éléments pour moteurs diesels, avaient interpellé le ministre sur les positions de Ségolène Royal, la ministre de l’Environnement et de l’Énergie, et celles d’Anne Hidalgo, maire de Paris, ville où la circulation des véhicules les plus polluants est restreinte depuis le 1er juillet, Emmanuel Macron, a rappelé qu’il était « ministre » contrairement à « Mme Hidalgo, qui n’est pas ministre de l’Industrie », ajoutant que les décisions de cette dernière ne valaient pas pour la France.
Affichant ainsi ouvertement son peu d ‘enthousiasme pour les mesures restrictives prises par la maire de Paris, le ministre a par ailleurs estimé qu’il ne fallait pas faire « la chasse au diesel », même à la suite du scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen. Des propos en nette opposition à ceux prononcés par Anne Hidalgo, laquelle a annoncé vouloir éradiquer le diesel des rues de Paris après 2020.
Défendant tout de même la baisse progressive de l’avantage fiscal pour les particuliers qui achètent des voitures diesel, Emmanuel Macron a tenu à souligner souligné l’importance de cette industrie en France.
Estimant que « l’avenir du diesel passe par l’innovation », le ministre a mis en avant les performances du carburant de dernière génération, sans vouloir se prononcer toutefois sur la question de l’émission des particules fines. Pour lui, le diesel «ancienne génération», reste au cœur des habitudes de la population française, qu’il s’agisse «des millions de personnes qui l’achètent», «des millions qui y travaillent», sans oublier les foyers «qui ont le moins de pouvoir d’achat».
Rappelons tout de même qu’en septembre 2015, Emmanuelle Cosse, alors secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts (EELV), et certes non encore membre du gouvernement, réclamait ni plus ni moins l’interdiction du diesel en 2025. Quant à l’actuelle secrétaire d’État à la Biodiversité, Barbara Pompili, elle avait appelé le gouvernement à cesser d’encourager fiscalement l’usage du diesel lors d’un entretien en octobre 2015 sur iTélé. En 2013, l’écologiste Jean-Vincent Placé estimait de son côté que l’usage du diesel est «dramatique et désastreux», et que les facilités fiscales relevaient de «l’aide à polluer».
François de Rugy, vice président de l’Assemblée Nationale et soutien du gouvernement estime pour sa part qu’Emmanuel Macron est «en retard d’une bataille industrielle». «Viser le zéro diesel est aberrant, mais son interdiction dans les centres-villes, c’est du bon sens. Pour le reste il faut favoriser le rééquilibrage du parc auto vers les moteurs hybrides, essence, ou électriques», estime-t-il.
Sources : AFP, Le Figaro
Elisabeth Studer – 7 août 2016 – www.leblogfinance.com
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