L’Equateur a déclaré caduc son contrat avec la société pétrolière américaine OXY pour vente illégale d’actions, a annoncé lundi à Quito le ministre de l’Energie. Depuis les années 1990, la société exploite 100.000 barils/jour de brut dans l’Amazonie équatorienne. Le gouvernement écarte cependant un processus de nationalisation, contrairement à la Bolivie, et évoque la possibilité qu’une entreprise publique étangère puisse s’associer avec PetroEcuador, l’opérateur national. Le géant canadien du gaz naturel EnCana a fait savoir quant à lui vendredi qu’il pourrait perdre jusqu’à 280 millions $ US en raison du différend.
La décision de congédier OXY parvient au moment où le pays andin examine la signature d’un Traité de Libre Commerce (TLC) avec les Etats-Unis qui rencontre de fortes résistance de la part des mouvements sociaux et indigènes. Les Etats-Unis ont annoncé mardi rompre leurs négociations avec l’Equateur sur cet accord en réponse à l’annulation du contrat du pétrolier.
I
On en reparle , mais il apparait que Petrobras (Bresil) puisse etre un des partenaires de l’Equateur, la Bolivie acceptant des compensations .
cf. sur EL WATAN 21/05/06 :
« La Bolivie compte compenser le brésilien Petrobras
Le ministre bolivien des Hydrocarbures, Andres Soliz, a annoncé vendredi dernier que son pays pourrait fournir du gaz à la compagnie brésilienne Petrobras « à titre de compensation », suite aux nationalisations décidées le 1er mai par La Paz.
Selon M. Soliz, qui s
El WATAN 21/05/06
Nationalisation des hydrocarbures en Amérique latine
« L
Article complet d’EL WATAN , tres interessant
http://www.elwatan.com/2006-05-21/2006-05-21-42944
CARACAS, 31 mai 2006 (AFP)
Le ministre de l’Energie vénézuélien Rafael Ramirez a jugé qu’il était « trop tôt » pour envisager une baisse de la production lors de la réunion jeudi des ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tout en jugeant « possible » qu’elle intervienne « d’ici septembre ».
A propos d’un possible retour de l’Equateur dans l’Opep, M. Ramirez a indiqué que si Quito « le demande, le Venezuela lui apportera son appui avec enthousiasme ». L’Equateur s’était retiré de l’Opep en 1992. Il a également estimé possible une entrée du Soudan, en indiquant que Caracas est favorable à l’adhésion à l’OPEP de tout pays producteur important.
M. Ramirez a jugé que l’Opep était redevenue une « référence » pour les marchés pétroliers, dotée d’une « forte influence pour la stabilité du marché pétrolier » et que donc l’incorporation de tout pays supplémentaire était « la bienvenue » du point de vue du Venezuela.