Nino Ferrer avait des visions prémonitoires en exhortant Gaston à répondre, le téléphone sonnant dans le vide, puisque suite à une grève dans les plates-formes téléphoniques de France Télécom, la passerelle ne répondait plus lundi.
Les syndicats CGT, FO, CFDT, SUD et CFE-CGC avait déposé un préavis de grève de 24 heures vendredi pour protester contre une « dégradation des conditions de travail et la baisse du pouvoir d’achat ».
Une grève de 24h des personnels des plate-formes téléphoniques (Agences Ventes Services Clients ) de France Télécom a été suivie lundi par « près de la moitié des 14.500 agents » selon la CGT, et 32,7% des agents, selon la direction.
Suite au mouvement du personnel, les hot-lines n’ont pas été particulièrement perturbées, des détournements de trafic vers le Maroc et la Tunisie ayant été opérés. Ghislaine Coinaud de la CGT-PTT estime même que la grève est sans grande perturbation sur le réseau de ce fait. L’entreprise semble en effet avoir anticipé de tels incidents en délocalisant certain services.
« Ce 26 juin, près de la moitié des 14.500 agents des AVSC de France Télécom (centres d’appels internes et services arrières) ont cessé leur travail à l’appel des syndicats CGT, CFDT, FO, SUD, CFTC », a de son côté déclaré la CGT dans un communiqué. Le syndicat estime vouloir mener une
Grève à alapage.com, filiale e-commerce de France Télécom
PARIS, 27 juin 2006 (AFP)
Une grève entamée lundi à alapage.com, filiale e-commerce de France Télécom, sur des questions salariales, se poursuivait mardi, notamment sur le site de l’entreprise à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), a-t-on appris de source concordante.
« De 40 à 50 employés, sur les 100 de l’effectif du site de Villiers-sur-Marne, sont en grève aujourd’hui », a expliqué Claude Mader, déléguée syndicale CGT, ajoutant que « lundi, 80 employés ont fait grève ».
Selon un porte-parole de la direction de France Télécom, « 55 employés d’alapage sur 188 ont fait grève lundi, soit 29% de gréviste » pour l’ensemble de l’entreprise qui est également implantée à Montmélian (Savoie) et à Paris (XIVe).
Selon Mme Mader, il s’agit de « la première grève de jeunes salariés », dans un milieu professionnel réputé « individualiste », comparant cette grève « aux premiers mouvements chez Mac Donald’s ou Pizza Hut ». « La plupart de ces employés sont payés au Smic » et les grévistes revendiquent « une augmentation de 100 euros nets par mois », a-t-elle poursuivi.
« Une séance de négociation a eu lieu hier avec la direction mais s’est terminée par un constat de désaccord », a conclu Mme Mader.
« La direction d’alapage a proposé des augmentations individuelles au mérite: de 40 à 60 euros par mois » pour les salaires inférieurs à 1.450 euros bruts par mois, et de « 1,9% à 2,1% » pour les autres, a déclaré pour sa part le porte-parole de France Télécom.
Le porte-parole de France Télécom a souligné que « 80 à 90% des bas salaires » d’alapage augmentaient d’une année sur l’autre et que l’entreprise se situait « dans la bonne moyenne salariale du secteur ».