Irak : le pétrole coule à nouveau vers la Turquie

Irakpipelinesipher16novembre20041Il est de plus en plus évident de jour en jour que Turquie, Géorgie, Arménie, Azerbaidjan constituent des points géographiques majeurs en vue d’écouler une quantité non négligeable de la production mondiale d’hyrdocarbures.

L’actualité nous le démontre encore aujourd’hui, le pompage de brut irakien vers le terminal turc de Ceyhan, sur la Méditerranée, ayant repris cette semaine après une interruption de plusieurs mois provoquée par des sabotages, a annoncé samedi un responsable de la Compagnie du pétrole du nord (NOC). Cependant, la plus grande raffinerie d’Irak, située à Baiji (200 km au nord de Bagdad), est restée fermée pour la quatrième journée consécutive, en raison d’un manque d’électricité.

Le gouvernement irakien tente de relancer son secteur pétrolier, qui doit faire face à d’incessantes attaques, à des problèmes de corruption ainsi qu’à une sous-exploitation de ses capacités.

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(7 commentaires)

  1. Irak, pétrole, Turquie, bizarremment , même pris séparement, ces trois mots font quasiment la une de l’actualité ces jours-ci …

  2. Ce n’est pas bizarre: la Turquie contrôle l’accès au pétrole Irakien. D’où les attermoiements des dirigeants européens devant la décision Française. Quand le pétrole sera parti en fumée (40, 50 ans), la Turquie n’aura plus aucun intérêt géostratégique, et plus personne ne s’inquiètera de ne pas froisser un régime national-islamiste.

  3. mes propos étaient ironiques , vous l’aurez compris 🙂
    et je souhaitais attirer l’attention sur le fait.

  4. d’ailleurs de nombreux pays voisins de la Turquie s’accordent actuellement pour faire passer gazoduc et oleoduc via leur territoire pour contrer justement le BTC (Bakou-Ceyhan)
    cf. Armenie et Iran sur mon article precedent sur la Turquie . cqfd

  5. Les autorités kurdes envisagent d’organiser dans les mois qui viennent un référendum à Kirkouk dans l’objectif de rattacher cette région à leur province dont l’autonomie est très large.
    On peut donc craindre que l’oléoduc Kirkouk-Ceyhan ne soit à nouveau la cible de quelques attentats.

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