Juncker : le recul des prix ne devrait pas engendrer de déflation

Eurostat-prix-conso Serein Jean-Claude Juncker ? Le président de l‘Eurogroupe a assuré lundi soir que la zone euro n’est pas menacée par un danger de déflation.

La question peut en effet raisonnablement se poser alors que pour la première fois de son histoire, les pays concernés ont vu un recul des prix à la consommation.

Pour rappel, une déflation correspond à « un mouvement généralisé et prolongé de recul des prix, signe d’une grave dépression économique ».

Lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion mensuelle du forum qui regroupe les ministres des Finances des seize pays de la zone euro, Jean-Claude Juncker a assuré qu’il n’y avait « aucun risque de déflation ». Une analyse partagée par la Banque centrale européenne. Laquelle a décidé jeudi dernier – comme le mois précédent – de maintenir son principal taux au niveau historique d’1%. Un seuil que le président de la BCE Jean-Claude Trichet a qualifié « d’approprié ». Estimant toutefois que cela ne constituait pas pour autant nécessairement un plancher et que le recul actuel des prix serait de courte durée.
Des propos qui interviennent alors que la zone euro a connu en juin un recul des prix à la consommation sur un an, de 0,1%. Une situation qui devrait perdurer durant plusieurs mois au moins, si l’on en croit les économistes.

Raisons principales selon les analystes : la baisse des prix de l’énergie depuis l’été 2008 mais également la crise économique.

Pour la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, «ce repli de l’inflation au cours des derniers mois reflète surtout l’influence de la chute du prix du pétrole». Rappelons en effet que les produits pétroliers ont perdu 23,3% au cours des douze derniers mois. L’indicateur d’inflation sous-jacente (hors produits à prix volatils, comme l’énergie ou les matières premières agricoles), demeurait quant à lui stable à 0,1% pour le mois de mai, comme les deux mois précédents.

Fin juin, la Réserve fédérale américaine (FED) a laissé pour sa part sa politique monétaire inchangée, constatant un ralentissement de la récession aux Etats-Unis tout en laissant entendre que le risque de déflation avait diminué.

Sources : AFP, Reuters, Le Figaro, guideducredit.com, Challenges

Un commentaire

  1. Dans ces commentaire qu est ce qui est vraie et faux car ses propos neveulent rien dire pour moi!

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