Bingo pour Bolloré ! S’il avait perdu, en 2007, le port de Dakar au Sénégal, au profit de son concurrent Dubaï Ports World (DP World), le groupe est désormais le partenaire qualifié de « stratégique » retenu par le Bénin et le Niger pour le projet de prolongement du chemin de fer entre les deux pays.
C’est en effet le 7 novembre dernier que le Président nigérien, Mahamadou Issoufou, et son homologue béninois, Boni Yayi, ont signé un Mémorandum d’Entente pour la réhabilitation, la construction et l’exploitation des chemins de fer reliant Cotonou à Niamey. Tronçon intégré dans la boucle ferroviaire qui doit relier Cotonou (Bénin) à Abidjan (Côte d’Ivoire) , via Niamey (Niger) et Ouagadougou (Burkina Faso ).
Les deux Chefs d’états ont décidé conjointement de confier la gestion des travaux à une société multinationale, en lieu et place de l’Organisation Commune Bénin-Niger (Ocbn), le capital initial étant de 70 milliards F Cfa.
Selon un plan d’action approuvé par les deux parties, un partenariat gagnant-gagnant sera établi entre les deux Etats – lesquels seront actionnaires à hauteur de 10% chacun – les opérateurs économiques privés de chaque pays obtenant 20%, la participation de Bolloré s’élevant quant à elle à 40%. Le groupe français étant chargé notamment de mobiliser les ressources nécessaires pour la réhabilitation de la ligne ferroviaire interrompue depuis 1936 et la réalisation de nouvelles infrastructures.
Le coût du projet est estimé à 800 milliards de francs CFA. Les travaux devraient démarrer à la fin mars 2014.
Fin octobre, le Niger et la compagnie Pan African Minérals ont pour leur part signé un mémorandum d’entente relatif à l’exécution des travaux du tronçon Niamey-frontière du Burkina Faso, de la boucle ferroviaire ouest africaine. Cette boucle ferroviaire dont le coût s’élève à 1.000 milliards de francs CFA et devra relier le Bénin à Abidjan en passant par le Niger et le Burkina Faso, soit 2.970 km de rail, dont 1.176 km de construction neuve et 1.794 km de réseau à réhabiliter.
Le ministre nigérien du Plan, Amadou Boubacar Cissé, soulignant à cet égard que c’était « la première fois qu’un investisseur minier accept(ait) d’entrer dans ce genre de projet ».
Le patron du groupe Timis a tenu à préciser l’importance du projet de la boucle ferroviaire, laquelle permettra à terme de relier le Niger au Burkina Faso et à la Côte d’Ivoire, devenant ainsi l’une des plus longues lignes de chemin de fer de la région.
Ajoutant que la réalisation de ce projet aura « un impact économique certain pour le Niger et les pays de la région, en facilitant l’exportation de la production agricole, du bétail et des ressources minières, ainsi que l’importation d’autres produits. »
Le 18 octobre dernier, la Côte d’Ivoire avait annoncé pour sa part que le président ivoirien Alassane Ouattara et ses homologues Blaise Compaoré (Burkina Faso), Mahamadou Issoufou (Niger) Faure Gnassingbé (Togo) et Boni Yayi (Bénin) – soit les dirigeants de ces cinq pays du Conseil de l’Entente (une organisation de coopération régionale d’Afrique de l’Ouest) – avaient appelé le groupe français Bolloré et la société Panafrican Minerals de l’homme d’affaires australo-roumain Frank Timis, à s’associer en vue de travailler sur la réhabilitation et l’extension du chemin de fer qui ira d’Abidjan (Côte d’Ivoire) à Lomé (Togo) en passant par Ouagadougou, Dori et Tambao (Burkina Faso), Niamey (Niger), Parakou et Cotonou (Bénin). Si en juillet dernier, certains médias ivoiriens avaient fait état d’une alliance entre Bolloré et Panafrican Minerals, aucun accord officiel n’avait été annoncé jusque là. Selon la présidence ivoirienne, une convention relative à ce projet, dont le coût est estimé à 1000 milliards de Francs CFA, devrait faire l’objet de discussions entre les deux opérateurs et les pays concernés.
A cette occasion, le président burkinabé Blaise Compaoré a indiqué que le projet de boucle ferroviaire allait contribuer à renforcer l’intégration économique en Afrique de l’Ouest. Selon lui, il est essentiel, à l’heure actuelle « de fluidifier les échanges, les trafics, les mouvements des hommes et des marchandises ».
Rappelons qu’en septembre dernier, oeuvrant dans le cadre du développement de son secteur minier, le gouvernement nigérien a attribué à Pan-African Minerals plusieurs permis pour la recherche d’uranium et des substances connexes dans le département d’Arlit, au Niger.
Au terme d’une convention signée entre le ministre nigérien des Mines et du Développement industriel, M. Omar Hamidou Tchiana, et le PDG de Pan-African Minerals, M. Frank Timis, la société s’engage à créer des emplois, à former des agents de l’Etat, et à financer la construction des classes et d’autres réalisations dans le domaine social, le tout pour 1,2 million de dollars.
Durant les 3 prochaines années, la société s’est par ailleurs engagée à investir un montant minimum de 20 millions de dollars US pour mener des travaux d’exploration et développer les gisements d’uranium qui auraient été découverts.
Sources : Presse africaine, Xinhua, Maroc Agence de Presse (MAP)
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 14 novembre 2013
A lire également :
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Jeune Afrique :
La construction de cette ligne revêt une importance particulière pour ces deux pays. En effet, une grande partie de l’uranium produit au Niger est évacuée à travers le port de Cotonou. Le transport, assuré par convois de camions sur plus de 2 000 km depuis les mines d’Arlit dans le Nord du Niger, pose de nombreux défis sécuritaires et environnementaux auxquels la ligne ferroviaire pourrait apporter des réponses.
Par ailleurs, le Niger et le Nigeria représentent 90 % du trafic de ré-exportation et de transit du port de Cotonou. Enfin, la ligne Cotonou-Parakou-Niamey est un important tronçon de l’axe ferroviaire ouest-africain qui, à terme, devrait relier Abidjan, Ouagadougou, Niamey, Cotonou et Lomé.
By: Reuters
11th November 2013
NIAMEY – Niger and Benin have chosen French industrial group Bollore as strategic partner in a 1 200 km rail project, which if completed, would enable easy access to port for Niger’s uranium export.
As a strategic partner of the project, Bollore would be responsible for mobilising resources to carry out construction and rehabilitation work on the Cotonou-Parakou-Niamey rail line, both countries’ presidents said in a joint statement seen on Friday.
The rehabilitation, construction and exploitation of the railway was awarded to consortium in which Bollore will own a 40% stake. Each state will have 10% share while private sector investors in each country will own the remaining 40% divided equally.
« Work will begin at the end of March next year at latest, » the statement said after a meeting between both presidents in Benin economic capital Cotonou on Thursday.
No further details was given.
Niger, a landlocked West African nation at the edge of the Sahara and one of Africa’s poorest, is a major uranium miner. It also began pumping oil in 2011.
Its uranium is exported through the port of Cotonou, mostly by trucks doing the almost 2 000 km journey from the northern uranium mining town Arlit by road.
Edited by: Reuters
Attention,il parait que bolloré a engagé un sous traitant spécialisé pour les rails.je vous signal vous nigérien ainsi que votre gouvernement que cette entreprise est sénégalaise et s’appelle MlG ex sosetraf(société sénégalaise de travaux ferroviaires) à cause de son manque de sérieux et plusieurs fois traduis devant la justice sénégalaise,et en ce moment elle a un contentieux pendant devant la justice avec 728 travailleurs vérifiable sur internet via thies info.taper mlg vous verrez.je fais partis de ces travailleur.le directeur général sadio gueye nous doivent de l’argent. Donc attention!
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/08/11/le-rail-africain-l-autre-bataille-de-vincent-bollore_4721061_3212.html
http://www.lemonde.fr/festival/article/2015/08/06/la-conquete-de-l-ouest-de-l-afrique-4-6-la-bataille-du-rail_4714059_4415198.html
on en reparle, bien évidemment !
Des proches de Rocard attaquent la « boucle ferroviaire » de Bolloré en Afrique
Publié le 12-11-2015 à 16h22
La société Geftarail a demandé l’arrêt immédiat des travaux lancés par Bolloré au Niger et au Bénin, accusant ce projet de violer les droits qui lui ont été concédés.
Le projet de « boucle ferroviaire » ouest-africaine, lancé par Vincent Bolloré, qui relie cinq pays pour un coût de 2,5 milliards d’euros, est-il menacé? Selon nos informations, la société Geftarail a déposé, le 5 novembre, une requête devant la Cour Internationale d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale pour demander l’arrêt immédiat des travaux, qui ont démarré au Niger et au Bénin. En effet, cette société française a monté un autre projet, soutenu par l’ex Premier Ministre Michel Rocard, et signé un accord avec quatre Etats africains pour le mettre en œuvre.
La requête, déposée par le cabinet d’avocats parisien Betto Seraglini et que Challenges a pu consulter, détaille les contrats signés par Geftarail. L’affaire est ancienne. C’est en 1999 que le Bénin, le Burkina Faso et le Niger, rejoints ensuite par le Togo, ont confié à cette société d’ingénierie « la mise en place d’une structure juridique concessionnaire chargée de la réalisation et de l’exploitation du réseau ferroviaire interconnecté ». Puis, en 2002, Geftarail et ces Etats ont créé Africarail, contrôlée à 90% par la société française, une entité qui a obtenu « le droit de construire le long du tracé de l’axe ferroviaire entre les villes de Kaya (Burkina Faso), Niamey (Niger) et Parakou (Bénin) ». Depuis, Africarail a cherché à financer son projet, qu’elle avait chiffré à 10 milliards d’euros. En 2011, un comité de pilotage « ferroviaire et minier » a été créé à Bercy, présidé par Michel Rocard et associant des groupes français -dont Bolloré- pour réunir les fonds. Sans succès.
« Usurpation des droits de propriété intellectuelle »
Quatre ans plus tard, Vincent Bolloré vient de lancer seul ce projet pharaonique de 3.000 kilomètres, qui prévoit la construction de 1.170 kilomètres de voie, le reste étant à réhabiliter. Dans leur requête, les plaignants dénoncent la décision du Niger et du Bénin « d’autoriser le groupe Bolloré à construire et exploiter une partie du chemin de fer du projet Africarail, en violation des droits concédés ». Ils demandent une astreinte de 50.000 euros par jour de retard dans « l’exécution des mesures provisoires et conservatoires ordonnées par le Tribunal Arbitral », soit la suspension des travaux qu’ils espèrent obtenir.
Cette contestation est vivement soutenue par Michel Rocard. « Vincent Bolloré a usurpé les droits de propriété intellectuelle. Il viole des accords qui ont été passés avec les Etats africains. C’est un délit », nous confie dans ses bureaux parisiens l’ex-locataire de Matignon, 85 ans, qui a alerté François Hollande : « J’ai dit au président que la cérémonie de signature du contrat entre le Bénin, le Niger et le groupe Bolloré, à laquelle il devait participer (début juillet dernier, Ndlr), risquait d’être perturbée par les contentieux sur ce dossier », nous confie Rocard.
Côté Bolloré, on dément. Il n’a jamais été question d’associer le chef de l’Etat français à la signature de la convention avec le Bénin et du Niger, qui a finalement été signée le 13 août. « Si des engagements ont été pris préalablement par les Etats, le Groupe Bolloré n’est pas directement concerné par cette procédure », affirme un porte-parole du groupe. L’autre argument avancé par l’industriel breton, c’est sa capacité à mener à bien un chantier historique. « C’est un projet majeur en Afrique de l’Ouest. Historiquement il date de 1904, une partie de la boucle ferroviaire a été réalisée et s’est arrêtée dans les années 30, relève Ange Mancini, conseiller de Vincent Bolloré, qui supervise la construction de la boucle ferroviaire. Il y a eu jusqu’alors beaucoup d’études portant sur les projets de réhabilitation du réseau existant et la construction de nouveaux tronçons, mais elles n’ont jamais débouché. Chez Bolloré, nous avons montré que l’on fait les choses et surtout on investit sur fonds propres ».
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N’empêche, cette procédure pourrait perturber ce méga projet. Vincent Bolloré a prévu de faire un appel au marché au printemps prochain, en introduisant à la Bourse de Paris une société visant à financer une partie des 2,5 milliards de travaux. Les investisseurs viendront-ils s’il y a un risque juridique ?
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A surveiller de pres, donc
N’empêche, cette procédure pourrait perturber ce méga projet. Vincent Bolloré a prévu de faire un appel au marché au printemps prochain, en introduisant à la Bourse de Paris une société visant à financer une partie des 2,5 milliards de travaux. Les investisseurs viendront-ils s’il y a un risque juridique ?
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Les bonnes affaires de Frank Timis en Afrique
par RÉDACTION
23 octobre, 2014 Leaders No Comments
Il a investi dans le fer en Sierra Leone, le manganèse au Burkina Faso, la recherche pétrolière au Sénégal et la montagne en Côte d’Ivoire. Qui est donc cet investisseur contre-tendance à l’ascension fulgurante et dont les relations vont des palais présidentiels africains aux dirigeants des fonds d’investissements ?
Le minerai de fer a chuté de 40% depuis le début de l’année. Conséquence, les fonds spéculatifs se désengagent et les grands projets sont reportés. Tout le monde panique. Sauf Frank Timis, 51 ans, homme d’affaires d’origine roumaine et portant la nationalité australienne, un tycoon aussi controversé que talentueux. Investisseur contre-tendance, Frank prend le marché à contre-pied et renforce ses positions en attendant les beaux jours.
L’annonce, le 21 octobre, de son intention de reprendre un joyau détenu jusque-là par London Mining son concurrent intime (placé sous administration il y a une semaine et en chute libre à la Bourse) , la mine Sierra léonaise de Marampa ( 1 400 employés), situé à proximité de sa mine de Tonkili, résume sa personnalité. Le président d’African Mineral dont il est, avec 12%, le plus grand actionnaire « est un loup de wall street qui nage à contre-courant », dit de lui un gérant de fonds habitué à apercevoir ce parieur complexe à l’hôtel Radisson du Sénégal ou dans l’un des palaces du quartier Plateau d’Abidjan.
L’homme sait nouer les bonnes alliances et annoncer les bonnes nouvelles dans un seul but : le profit. La preuve, à peine annoncé, la nouvelle de ce rachat en Sierra Leone, encore loin d’être effective, a stoppé la chute d’African Minerals à la Bourse de Londres. Problème, ce groupe présidé par Frank Timis dont l’objectif est d’intégrer, à force d’acquisitions, le hit-parade des grands miniers, n’a pas les moyens de sa politique et accuse une perte de 7 millions de dollars au premier trimestre de l’année 2014.
De plus, African Minerals doit rembourser une dette de 240 millions de dollars au rythme de mensualités estimées à 10,4 millions de dollars. Comment desserrer l’étau ? Jusque-là le groupe espérait sur le chinois Tewoo pour un investissement de 990 millions de dollars qui n’interviendrait pas à court terme de l’avis même des dirigeants d’African Minerals.
La société a mandaté Standard Chartered pour refinancer sa dette et lui établir un plan de renflouement à la mesure de ses potentialités. Africa Mining a exporté pour 8,9 millions de tonnes de minerais au premier semestre à un prix moyen de 49 dollars la tonne, en chute de 36% sur une année glissante. L’Ebidta est tombé à 2,7 millions de dollars contre 100 millions de dollars durant le premier semestre 2013.
Pour s’offrir cette mine qui pourrait lui rapporter double lors de la prochaine vague de reprise du cours de fer, le « chairman » a conclu un accord de prêt de 20 millions de dollars auprès de l’australien Cap Lambert Ressources Ltd. Les investisseurs y croient, estimant que la société African Minerals qui gère une ligne de chemin de fer qui passe dans les parages de la mine de Marampa est un repreneur naturel. Le fait de n’avoir jamais pu accéder à cette ligne a alourdi les coûts de London Mining qui exportait le minerai avec des barges.
Erreur de positionnement au Sénégal
Homme à mille casquettes, Frank Timis possède une douzaine de sociétés dont la holding Timis Mining Corporation. S’il est habitué au gain, il est pour le moment perdant dans ses investissements sénégalais où les premières traces de découverte de pétrole concernent la zone offshore. Or, Frank Timis s’est attribué tout l’offshore profond sénégalais de Saint Louis à Ziguinchor.
Aussi, les récentes découvertes ne le concernent pas. Ce qui ne l’empêche pas de gouter au pétrole sénégalais bien avant l’heure. En effet, Timis Corp a vendu 60% de ses blocs (Kayar et Saint Louis) à la société Kosmos Energy, gardant 30%.
En attendant, Frank Timis poursuit son offensive en Afrique. Titulaire de permis d’uranium au Niger, de titres de Manganèse au Burkina Faso (la mine de Tambao dont les réserves sont estimées à 100 millions de tonnes) , de deux blocs pétroliers au Sénégal, d’une mine de fer en Côte d’Ivoire, le milliardaire roumain trace son chemin.
Séducteur des politiques, le détenteur d’une mine de fer dans une région montagneuse de Côte d’Ivoire promet d’investir 5 milliards de dollars dans ce pays… Pour l’heure, on est loin de la coupe aux lèvres.
Frank Timis, trop optimiste, dirait-on ? Sa condamnation à verser 750 000 euros en 2006 par la sévère Financial Service Authority (FSA) pour publications trop optimistes, à propos d’un projet pétrolier en Grèce, ne l’a apparemment pas guéri de ce trait de caractère. D’où les nombreuses suspicions qui l’entourent jusque dans le conseil d’administration d’African Minerals où une transaction orpheline de 50 millions de dollars au titre d’indemnité au profit d’une société chypriote dont il a été présumé actionnaire, a ébranlé son fauteuil de président. Mais, confiant en son étoile, Frank Timis a su dépasser la mauvaise passe sans éteindre la polémique. Le départ d’éventuels partenaires financiers dans African Minerals a été compensé par un carnet d’adresses qui gravite autour des palais présidentiels africains.
Parti de rien
Riche de 2 milliards de dollars selon le magazine roumain « Capital », il ne manque pas de ressort, lui qui est parti de zéro à Perth (Australie) où sa société de transport se résumait à un camion de livreur. En 1986, il enregistre sa première faillite avec une dette de 15 000 dollars australiens. Ce détail sera oublié dans la note pour l’introduction en Bourse de sa société Gabriel Ressource à la Toronto Stock Exchanges.
En 1992, il est le CEO de Morwest Holding Pty Ltd, positionnée sur l’or. Après six mois de recherches bredouilles, il fonde Timis Corporation et d’autres entités à la viabilité limitée. Dans la deuxième moitié des années 90 , il reprend Gabriel Ressources et obtient un gros contrat en Roumanie en partenariat avec l’Etat pour l’exploitation d’une mine d’or.
Gabriel Ressources voit sa valorisation bondir et atteindre 75 millions de dollars. Fort d’un prêt de 3 millions de dollars de la banque de Rothschild, l’ambitieux Frank Timis peut entreprendre la mise en exploitation de sa mine d’or. Les méthodes utilisées dans la Rosa Mining, l’exploitation de l’or par le cyanure, ameutent les populations et rallient les écologistes contre le projet qui tablait sur 300 tonnes d’or et 1 600 tonnes d’argent.
Mais Timis a plus d’une société dans son sac. Regal Petroleum fondé en 1996 et coté à la London Alternative Investment Market, dédiée aux professionnels, entre dans la danse et occupe les nuits blanches des analystes financiers. La célébrité intervient en 2003 avec l’acquisition de 60% d’un champ pétrolier en Grèce. Les estimations, optimistes, parlent de milliards de barils. La valorisation de la compagnie bondit pour atteindre 500 millions de livres sterling la propulsant à la tête du marché alternatif. Quelques jours après, Timis revend secrètement la compagnie et démissionne de la direction. Un coup de bouilloire ?
En 2005, il était définitivement établi que le site contenait du pétrole à raison de 30 barils par jour, loin du seuil minimum pour la commercialisation. L’annonce de cette mauvaise nouvelle fait chuter l’action de la compagnie de 60% en quelques heures. C’est de là que partirent les déboires de Frank Timis avec le marché alternatif londonien. «Aujourd’hui, c’est de la vieille histoire », explique un observateur londonien qui assure que la société en question a repris sa licence FSA.
En 2005, Timis a acquis 30% de la Sierra Leone Diamond Corporation Limited (SDLC), son premier coup en Afrique obtenu à travers une entité basée aux Bermudes. Ce fut la bonne affaire car SDLC couvrait un territoire équivalent au tiers de la Sierra Leone, dans des champs de recherche du diamant et du fer. En août 2007, Regal Petroleum devient African Mineral Limited. En 2010, la compagnie annonce des réserves de 10 milliards de tonnes de fer à une teneur de 29%. C’est cette découverte qui a fait de Timis le milliardaire à la fois adulé et controversé qu’on connaît aujourd’hui.
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