Hier soir se réunissaient à Bruxelles les ministres des finances des douze pays de la zone euro, et même si ces derniers se sont montrés sereins face à la hausse du taux de change de la monnaie unique ; ils ont réaffirmé leur vigilance.
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La lâcheté du gouvernement français devant les grèvistes s’est traduit depuis la guerre par un Franc régulièrement dévalué afin de payer en monnaie de singe, ce qui est moins facile avec l’
L’euro fort ne doit pas être un « prétexte » aux difficultés (Borloo)
Le ministre français de l’Emploi Jean-Louis Borloo a jugé mercredi qu’il ne fallait pas prendre l’euro fort comme « prétexte » des difficultés françaises en matière d’emploi, tout en soulignant n’être « pas un adepte de l’euro fort et aveugle ».
A la question de savoir si un nouveau relèvement des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne n’allait pas rendre plus difficile la lutte contre le chômage, M. Borloo a rétorqué: « Je ne suis pas un adepte de l’euro fort et aveugle de la BCE, mais il ne faut pas prendre ça comme prétexte de nos propres éventuelles difficultés ».
« La lutte contre le chômage, c’est d’abord notre organisation, c’est bien accueillir les demandeurs d’emploi, bien faire leurs bilans de compétences, accentuer les formations professionnalisantes. C’est ça notre vrai talon d’Achille », a-t-il déclaré.
L’emploi devrait « rester stable » au mois d’octobre sur fond de pause dans la croissance économique, a indiqué mercredi Dominique de Villepin lors de sa conférence de presse mensuelle.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Thierry Breton, a jugé « important » mercredi que la Banque centrale européenne « entende » ce que disent les ministres de l’Eurogroupe (instance réunissant les ministres des Finances de la zone euro) sur le taux de change euro-dollar.
Ces ministres ont prôné la « vigilance » et averti qu’une « volatilité excessive » du taux de change de la monnaie unique n’était « pas souhaitable pour la croissance ».
Source: AFP