Nouvelles turbulences à prévoir en Espagne ? De nouvelles mesures d’austérité seraient-elles à redouter alors que la population est durement frappée par un taux de chômage exorbitant ?
Selon le gouverneur de la banque centrale espagnole, Luis Linde, il existe bel et bien des risques que l’Espagne ne remplisse pas son objectif de réduction de déficit public en 2013. Lequel a été fixé à 6,5% » du Produit intérieur brut.
Se réjouissant certes du fait que son pays semblait « sortir de la deuxième récession de cette crise prolongée », il a toutefois ajouté que « les progrès obtenus dans la consolidation budgétaire ne doivent pas occulter le fait que l’effort nécessaire pour assurer l’assainissement des finances publiques espagnoles reste de grande ampleur ». De nouvelles coupes sombres sont donc à redouter, d’autant plus que le discours se veut ferme.
Le gouverneur a en effet averti que « l’exécution du budget du deuxième semestre » devrait donc être très stricte dans toutes les administrations publiques afin d’éviter les dérapages en fin d’exercice ».
Luis Linde a au final estimé que cela impliquerait » des ajustements supplémentaires car la reprise de la croissance sera graduelle ».
Un discours qui remet mine de rien les choses à leur place, en se voulant beaucoup moins optimiste que le gouvernement espagnol. Lequel a d’ores et déjà annoncé la semaine dernière (un peu vite?) que le budget 2014 sera «le premier budget de la reprise». Un slogan qui pourrait au final se retourner contre lui si les objectifs ne sont pas atteints.
Le 27 septembre dernier, le Conseil des ministres a annoncé ses nouvelles prévisions, tablant désormais sur 0,7 % d’augmentation du PIB en 2014, au lieu de 0,5 % prévu jusque-là. Chiffre toutefois nuancé par , Cristobal Montoro, ce dernier préférant parler d’un « taux encore modeste », tout en ajoutant que «2014 sera la première année d’une certaine récupération de l’activité depuis le début de la crise.»
Rappelons que depuis l’éclatement de sa bulle immobilière en 2008, l’Espagne a lancé un vaste plan de rigueur, en vue d’assainir ses comptes publics mais avant tout de rassurer marchés et partenaires européens.
En 2012, Madrid a annoncé un programme d’économies de 150 milliards d’euros jusqu’en 2014. Lequel contient des coupes budgétaires drastiques, notamment dans la santé et l’éducation.
En 2014, les salaires des fonctionnaires seront seront gelés pour la quatrième année consécutive, après avoir baissé en 2010. Parallèlement, le gouvernement vient d’adopter le projet de réforme des retraites qui supprime l’indexation des pensions sur l’inflation.
Alors que la dette publique devrait atteindre 92,2% du PIB en 2013 et 98,9% en 2014, l’hiver s’annonce donc une nouvelle fois rude pour les Espagnols.
Sources : AFP, les Echos, Reuters
Elisabeth Studer – 06 octobre 2013 – www.leblogfinance.com
La « reprise » mais qui croit encore à cette fantaisie? Ni les Espagnols ni nous ne pouvons connaître de reprise. Dans un contexte qui a vu la « nationalisation » des dettes privées aussi bien par des gouvernements dit de droite que dit de gauche qui peut croire un seul instant que nous allons rembourser ces « dettes » et redresser assez la balance de nos échanges industriels et commerciaux?
réponse : le Peuple et/ou les Moutons ….
Les Espagnols manifestent contre une réforme de l’éducation
Dénonçant un « retour en arrière », des dizaines de milliers d’élèves, étudiants, parents et professeurs ont défilé jeudi en Espagne contre une réforme très controversée de l’éducation. Cette manifestation a eu lieu lors d’une journée de grève générale à l’appel des syndicats et des parents d’élèves.
« Pas un pas en arrière, contre les réformes, grève générale », criaient des lycéens dans la manifestation à Madrid où se sont massées des dizaines de milliers de personnes malgré la pluie, contre la réforme en cours d’adoption au parlement.
A Barcelone, ils étaient entre 30’000 selon la police et 170’000 personnes selon les organisateurs, et des milliers d’autres défilaient dans une cinquantaine de villes du pays.
Démission exigée
Il s’agit de la troisième grève générale observée dans le secteur depuis l’arrivée du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy fin 2011, avec en ligne de mire le ministre de l’Education Jose Ignacio Wert dont les syndicats demandent la démission. Ce mouvement était suivi à 83% en moyenne, 91% dans les universités publiques et 35% dans les écoles semi-privées, selon les deux principaux syndicats UGT et CCOO.
Signe d’une réforme contestée de toutes parts, les syndicats conservateurs FSIE et AMPE, majoritaires dans l’enseignement semi-privé, se sont également joints à la manifestation, estimant être les oubliés de la loi.
Les syndicats et l’opposition de gauche fustigent une réforme « rétrograde et inégalitaire » favorisant les couches aisées de la population et s’attaquant à la laïcité.
« Cavernes éducatives du franquisme »
Cette journée coïncide avec le troisième jour de grève des étudiants à l’appel du syndicat des étudiants (SE). Sa secrétaire générale Ana Garcia a dénoncé une loi « qui nous fait revenir aux cavernes éducatives du franquisme », pointant notamment l’augmentation des droits d’inscription universitaires.
« Cette loi favorise ceux qui ont de l’argent pour étudier et défavorise les autres », s’insurgeait à Madrid Laura Gallardon, une étudiante de 19 ans en publicité qui a vu ses droits d’inscription augmenter de 600 euros en deux ans.
Les syndicats dénoncent la suppression en un an de 25’000 professeurs dans le primaire et le secondaire, 4600 postes à l’université et 1600 emplois dans l’administration.
Le gouvernement, engagé dans un réduction des déficits, a réduit de plus de trois milliards d’euros le budget de l’éducation entre 2011 et 2012, passant de 50,7 mds d’euros à 47,3, selon les chiffres officiels. Il a légèrement baissé à 47,2 milliards en 2013.
(ats / 24.10.2013 22h03)
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