Si le marché du nucléaire avait l’allure d’un immense gâteau planétaire dont il faille partager les parts, l’actualité semblerait le démontrer de jour en jour.
La Chine a décidé d’attribuer un contrat de plusieurs milliards de dollars pour la construction de centrales nucléaires de 3ème à Westinghouse (groupe Toshiba) au détriment du français Areva, a annoncé samedi un communiqué du gouvernement américain.
Mais cet immense contrat pourrait bien être une concession de la France faite aux USA pour tenter
Le ministère français de l’Economie a « pris note »
samedi du choix de Pékin en faveur de la société américaine Westinghouse (groupe
Toshiba) au détriment du français Areva pour l’achat de quatre réacteurs
nucléaires, indiquant qu’il ferait le point « dans les prochains jours » avec les
autorités chinoises.
« Le gouvernement français prend note de l’information selon laquelle le
choix en faveur de quatre réacteurs de troisième génération AP1000 de la société
Westinghouse a été fait par les autorités chinoises », indique le ministère de
l’Economie, des Finances et de l’industrie dans un communiqué.
« Un émissaire du gouvernement chinois doit être reçu à Paris dans les tous
prochains jours pour faire le point de la situation et des perspectives de notre
coopération dans le domaine nucléaire avec la Chine », poursuit le communiqué.
La direction d’Areva, contactée plus tôt dans la journée par l’ , n’a pas
fait de commentaire sur la perte de ce contrat de plusieurs milliards de
dollars, qui faisait l’objet d’un appel d’offre lancé en 2004.
Centrales nucléaires en Chine: Areva traverse une « passe difficile »
AFP 17.12.06 | 20h56
Areva traverse « une passe difficile », a indiqué le ministre des Finances Thierry Breton, en réaction à la perte par le groupe nucléaire français d’un contrat pour la construction de quatre réacteurs nucléaires de troisième génération en Chine. « En plus des problèmes industriels rencontrés par Areva dans la réalisation de l’EPR (réacteur européen à eau sous pression) en Finlande, qui ont été, il est vrai, beaucoup exploités ici et là, il est indéniable qu’aujourd’hui Areva, avec cet échec en Chine, traverse une passe difficile », a-t-il dit. « Et ce, il faut le noter, malgré les efforts notoires réalisés dans son offre, y compris en ayant accepté un transfert des technologies nucléaires vers les Chinois. Raison de plus pour que l’Etat actionnaire reste, plus que jamais, engagé aux côtés d’Areva, afin de l’aider à surmonter cette période », a insisté M. Breton. La Chine a attribué samedi à l’américain Westinghouse, contrôlé par le japonais Toshiba, un contrat très convoité de plusieurs milliards de dollars pour la construction de quatre réacteurs de troisième génération, au détriment du groupe français Areva.
Rigolo, un article de l’Express de cette semaine parle des animosités existantes depuis toujours entre T.Breton et Anne Lauvergeon, présidente d’Areva.
La Chine pourrait commander deux réacteurs EPR à Areva (presse)
AFP 18.12.06 | 10h48
La Chine envisagerait de commander à Areva deux réacteurs EPR, en plus du contrat attribué samedi à l’américain Westinghouse pour quatre réacteurs à eau pressurisée AP1000, indiquent Les Echos lundi. Cette commande de la Chine, soucieuse de ménager les susceptibilités françaises, interviendrait alors qu’un émissaire du gouvernement chinois effectue mardi une visite en France pour faire le point sur la collaboration entre les deux pays dans le nucléaire, selon Les Echos. « Nous ne commentons pas cette rumeur. Mais si elle était fondée, elle serait un véritable succès pour Areva et la France, et la preuve que la stratégie de partenariat global développée par Areva est pertinente », a déclaré à l’AFP un porte-parole d’Areva. Selon La Lettre de l’Expansion lundi, la présidente d’Areva Anne Lauvergeon aurait annoncé lors d’un récent comité d’entreprise du groupe que « l’horizon chinois s’éclaircissait » et qu’une commande de deux EPR par Pékin pourrait même être « bientôt annoncée ». La duplication des réacteurs existants et un éventuel partenariat dans le traitement du combustible feront par ailleurs partie des sujets à l’ordre du jour de la visite de l’émissaire chinois, indiquent Les Echos. Cette visite a été annoncée samedi par le ministère de l’Economie français, pour « faire le point de la situation et des perspectives de notre coopération dans le domaine nucléaire avec la Chine ». La Chine a attribué samedi à l’américain Westinghouse, contrôlé par le japonais Toshiba, un contrat très convoité de plusieurs milliards de dollars pour la construction de quatre réacteurs de troisième génération, au détriment d’Areva.
Areva cède 1,86%, les analystes relativisent le revers en Chine
PARIS, 18 déc 2006 (AFP)
Le titre Areva limitait son repli lundi matin, les analystes relativisant la défaite face au rival américain Westinghouse pour construire en Chine quatre réacteurs de troisième génération, en indiquant que les transferts de technologie ont pesé sur ce choix, qualifié de « vitrine ».
A 11H30 (10H30 GMT), le certificat d’investissement Areva (action sans droit de vote) perdait 1,86% à 555 euros, après avoir perdu un moment plus de 5%.
L’action Areva a gagné 37% depuis le 1er janvier et 341% en trois ans et demi. Le groupe capitalise 19 milliards d’euros, mais 2,3% seulement de son capital est coté en Bourse.
Le choix de Pékin pour le réacteur à eau pressurisée AP1000 de Westinghouse, plutôt que l’EPR d’Areva « peut être vu comme principalement politique et motivé par l’approche américaine, plus ouverte en matière de transfert de technologie, même si Areva a formulé une approche un peu plus ouverte dans son offre révisée », commentent les analystes d’Exane BNP Paribas.
A moyen et long terme, la banque prévoit que « les Américains se montrent très concurrentiels, avec trois grands acteurs dont deux déjà dans la place, Westinghouse et General Electric-Mitsubishi », tout en soulignant qu’Areva a un « quasi-monopole » sur la gestion des déchets.
Les transferts de technologie « imposés par les Chinois +dépouillent+ littéralement le gagnant de son avancée technologique », commente Patrice Lambert-de Diesbach, analyste du CM-CIC Securities.
La mauvaise nouvelle était selon lui « de très loin anticipée ».
« Le véritable marché est ailleurs si l’on a bien compris que ceci ne représente finalement qu’une +vitrine+ pour la Chine, qui voulait se doter à moindre coût de la technologie G3 (troisième génération) », résume l’analyste.
« Le gros du marché à venir (la trentaine de réacteurs anticipée) se fera pour une part substantielle en génération 2 du type des réacteurs N4 d’EDF et cela dans le cadre de la duplication » des technologies existantes, souligne-t-il.
Par ailleurs « nos récents entretiens avec des représentants du Nuclear Energy Institute », lors de deux récents séminaires aux Etats-Unis « nous ont largement confortés dans la capacité d’Areva à se positionner de manière gagnante sur le marché US » qui « est en plein retournement dans le cadre du plan Bush pour l’énergie », conclue le Crédit Mutuel CIC.
En juillet, l’action Areva avait perdu 21% en dix jours sur fond de retard pris sur chantier du réacteur nucléaire de 3ème génération (EPR) finlandais Olkiluoto 3.
En raison de ce retard, la Société Générale Securities avait abaissé le 12 juillet son objectif de cours de 8%, à 460 euros contre 500 précédemment, avec une recommandation maintenue à « vendre » et qui n’a pas été relevée depuis.
La Chine pourrait commander deux réacteurs EPR à Areva (presse)
PARIS – La Chine envisagerait de commander à Areva deux
réacteurs EPR, en plus du contrat attribué samedi à l’américain Westinghouse
pour quatre réacteurs à eau pressurisée AP1000, indiquent Les Echos lundi.
Cette commande de la Chine, soucieuse de ménager les susceptibilités
françaises, interviendrait alors qu’un émissaire du gouvernement chinois
effectue mardi une visite en France pour faire le point sur la collaboration
entre les deux pays dans le nucléaire, selon Les Echos.
« Nous ne commentons pas cette rumeur. Mais si elle était fondée, elle serait
un véritable succès pour Areva et la France, et la preuve que la stratégie de
partenariat global développée par Areva est pertinente », a déclaré à l’ un
porte-parole d’Areva.
Selon La Lettre de l’Expansion lundi, la présidente d’Areva Anne Lauvergeon
aurait annoncé lors d’un récent comité d’entreprise du groupe que « l’horizon
chinois s’éclaircissait » et qu’une commande de deux EPR par Pékin pourrait même
être « bientôt annoncée ».
La duplication des réacteurs existants et un éventuel partenariat dans le
traitement du combustible feront par ailleurs partie des sujets à l’ordre du
jour de la visite de l’émissaire chinois, indiquent Les Echos.
Cette visite a été annoncée samedi par le ministère de l’Economie français,
pour « faire le point de la situation et des perspectives de notre coopération
dans le domaine nucléaire avec la Chine ».
La Chine a attribué samedi à l’américain Westinghouse, contrôlé par le
japonais Toshiba, un contrat très convoité de plusieurs milliards de dollars
pour la construction de quatre réacteurs de troisième génération, au détriment
d’Areva.
La patronne d’Areva et le ministre de l’Economie se font la guerre par rédactions interposées.
Ca n
Villepin lui pense se recycler en nounou …
c’est vrai qu’ils preparent tous leurs reconversions, au cas ou …
Après une année 2006 marquée par la perte d’un gros contrat avec Pékin et un coûteux retard de deux ans dans la construction du réacteur nucléaire EPR en Finlande, Areva tient un début de revanche. Anne Lauvergeon, présidente du directoire du leader mondial du nucléaire, vient de signer un protocole d’accord pour la vente de deux réacteurs EPR dits « de troisième génération » à un groupe chinois, selon Le Figaro de jeudi 1er février.
Par crainte de froisser les Chinois, qui réclamaient la confidentialité, Areva se refuse à confirmer la signature du protocole. Il a été passé avec le partenaire traditionnel d’Areva et d’EDF en Chine, la China Guandong Nuclear Power Company (CGNPC) de la province du Guandong, qui exploite déjà les centrales « françaises » de Daya Bay et de Ling Ao.
Attendue au Forum économique de Davos, la présidente d’Areva s’est finalement rendue en Chine, dans les derniers jours de janvier, pour parapher ce protocole. Mme Lauvergeon n’avait jamais totalement perdu espoir de vendre des EPR en Chine. Même si, après deux ans d’études, le gouvernement chinois avait finalement tranché, le 16 décembre 2006, en faveur du réacteur AP 1 000 du groupe américain Westinghouse (racheté en 2006 par le japonais Toshiba) pour la livraison de quatre réacteurs de troisième génération (Le Monde du 19 décembre). Un choix avant tout dicté, semble-t-il, par des raisons diplomatiques et la volonté de Pékin de réduire l’excédent commercial avec les Etats-Unis.
A contrario, le succès d’Areva est aussi celui du chef de l’Etat, Jacques Chirac, qui a régulièrement plaidé en faveur du groupe français auprès de son homologue chinois Hu Jintao.
LES PROMESSES DU MARCH
La Chine prévoit de breveter sa propre technologie nucléaire de troisième génération
D’après Ouyang Yu, membre de l’Académie des Sciences de Chine (CAS) et concepteur du premier réacteur nucléaire chinois, la Chine va développer sa propre technologie de réacteurs nucléaires de troisième génération (plus sûrs et plus économes que la deuxième génération mais sans bouleversement technologique). Pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et afin de s’affranchir d’une dépendance énergétique vis-à-vis des pays étrangers, la Chine a prévu d’augmenter la part du nucléaire dans sa production totale de 1,9% en 2006 (soit une production totale de 54,8 milliards de kwh) à 4% d’içi 2020, d’après SUN Qin, chef de l’autorité atomique chinoise (CAEA). Elle va progressivement se détacher de sa dépendance aux technologies importées afin que les futurs réacteurs de troisième génération soient développés selon des technologies exclusivement chinoises d’ici 2020, et se constituer ainsi un parc d’une capacité de 40 Gigawatts.
La Chine va pour cela s’appuyer sur le transfert de technologie accompagnant l’achat de 4 réacteurs auprès de l’américain Westinghouse Electric Company qui a remporté le marché face au français Areva pour environ 5,9 milliards d’euros. Le premier de ces réacteurs AP1000 (réacteur à eau pressurisée, troisième génération) devrait entrer en service en 2013.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/42595.htm
j’ai l’impression que les nouvelles vont pleuvoir pendant quelques jours …
C’est joli Malte … mais bon , pour quelqu’un qui prône la valeur travail …
Il lui faut bien poser ses jours de congés restants avant le 31 mai ? Qui n’a jamais pris quelques jours de congés avant de commencer un nouveau travail ?
On va démarrer la date de début de contrat à partir du 16 mai. Qui sait en juin sa période d’essai se terminera ?
Les ambitions d’EDF et d’Areva en Grande-Bretagne semblent se préciser.
L’électricien et le groupe nucléaire français auraient entamé des négociations secrètes avec Centrica, le premier groupe énergétique britannique, en vue de construire des centrales nucléaires de nouvelles génération outre-Manche, écrivait hier le ‘Mail on Sunday’.
Ces discussions préliminaires porteraient sur la formation d’un consortium chargé du projet, précise encore le journal. Rappelons qu’EDF a aussi discuté avec le groupe nucléaire britannique British Energy pour bâtir de nouvelles centrales.
Le projet envisagé avec Centrica pourrait d ‘ailleurs intégrer British Energy, afin de partager le coût de construction des nouvelles centrales…
pendant ce temps là Russes et Japonais s’unissent sur le nucléaire …
La Chine sur le point de signer l’achat de 2 centrales EPR à AREVA pour 6 milliards d’euros. Ce serait le plus gros contrat de son histoire et une belle revanche après son echec en début d’années.
http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/info_express/economie/depeches_economie/(contenu)/127476
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=4564270