La Banque centrale européenne attendra probablement le mois de mars pour relever ses taux, se donnant ainsi le temps d’étudier les derniers chiffres de la croissance dans la zone euro, estiment les économistes interrogés jeudi par Reuters.
Sur 63 experts consultés, 80% ont dit s’attendre à un relèvement d’un quart de point du taux de refinancement en mars, à 3,75%. Quatre seulement prévoient toujours un resserrement en février, alors qu’ils sont 58 à l’attendre en mars, et un seul, Citigroup, pense que la BCE ne relèvera pas ses taux au premier trimestre.
La BCE a maintenu jeudi son taux directeur à 3,5% et, lors de la conférence de presse qui a suivi, son président Jean-Claude Trichet n’a pas utilisé le terme « vigilance » généralement employé par la banque centrale pour signaler une hausse de taux le mois suivant.
« Ses déclarations confortent notre anticipation d’une prochaine hausse de taux en mars plutôt qu’en février », déclare Sandra Petcov, économiste chez Lehman Brothers à Londres.
« L’expression ‘vigilance extrême’ a été délibérément omise et il a dit qu’il ne souhaitait pas modifier la perception du marché d’un changement de taux d’ici la fin du trimestre ».
La prochaine réunion de la BCE est le 8 février. Selon les économistes, elle préférera probablement attendre les chiffres de la croissance, le 13 février, avant de resserrer de nouveau les conditions du crédit.
La banque centrale disposera aussi à cette date d’informations plus complètes sur les accords salariaux, en Allemagne notamment. Si ses inquiétudes dans ce domaine se confirment, la hausse de taux du mois de mars pourrait bien être suivie par une autre au troisième trimestre afin de contenir les pressions inflationnistes.
L’estimation médiane des économistes donne le taux refi à 3,75% à la fin mars puis à 4,0% dans le courant du troisième trimestre, niveau auquel il resterait jusqu’à la mi-2008.
Au total, 32 des 62 économistes, soit une faible majorité, voient le taux directeur de la BCE à 4,0% d’ici la fin septembre alors qu’ils étaient 40 sur 72 interrogés la semaine dernière.
Nouvelle remontée des taux le 10 mai à 5,5%.
C’est le plus haut niveau des taux des pays développés (5,25% des Etats-Unis, 4,25% du Canada, 3,75% en zone euro et 0,5% du Japon).
L’inflation a gagné 3,1% en mars d’ou nécessité pour ramener sous le seuil de « confort » de 2%.
La Banque centrale européenne attendra probablement le mois de mars pour relever ses taux, se donnant ainsi le temps d’étudier les derniers chiffres de la croissance dans la zone euro, estiment les économistes interrogés jeudi par Reuters.
Sur 63 experts consultés, 80% ont dit s’attendre à un relèvement d’un quart de point du taux de refinancement en mars, à 3,75%. Quatre seulement prévoient toujours un resserrement en février, alors qu’ils sont 58 à l’attendre en mars, et un seul, Citigroup, pense que la BCE ne relèvera pas ses taux au premier trimestre.
La BCE a maintenu jeudi son taux directeur à 3,5% et, lors de la conférence de presse qui a suivi, son président Jean-Claude Trichet n’a pas utilisé le terme « vigilance » généralement employé par la banque centrale pour signaler une hausse de taux le mois suivant.
« Ses déclarations confortent notre anticipation d’une prochaine hausse de taux en mars plutôt qu’en février », déclare Sandra Petcov, économiste chez Lehman Brothers à Londres.
« L’expression ‘vigilance extrême’ a été délibérément omise et il a dit qu’il ne souhaitait pas modifier la perception du marché d’un changement de taux d’ici la fin du trimestre ».
La prochaine réunion de la BCE est le 8 février. Selon les économistes, elle préférera probablement attendre les chiffres de la croissance, le 13 février, avant de resserrer de nouveau les conditions du crédit.
La banque centrale disposera aussi à cette date d’informations plus complètes sur les accords salariaux, en Allemagne notamment. Si ses inquiétudes dans ce domaine se confirment, la hausse de taux du mois de mars pourrait bien être suivie par une autre au troisième trimestre afin de contenir les pressions inflationnistes.
L’estimation médiane des économistes donne le taux refi à 3,75% à la fin mars puis à 4,0% dans le courant du troisième trimestre, niveau auquel il resterait jusqu’à la mi-2008.
Au total, 32 des 62 économistes, soit une faible majorité, voient le taux directeur de la BCE à 4,0% d’ici la fin septembre alors qu’ils étaient 40 sur 72 interrogés la semaine dernière.
Nouvelle remontée des taux le 10 mai à 5,5%.
C’est le plus haut niveau des taux des pays développés (5,25% des Etats-Unis, 4,25% du Canada, 3,75% en zone euro et 0,5% du Japon).
L’inflation a gagné 3,1% en mars d’ou nécessité pour ramener sous le seuil de « confort » de 2%.