Haïti durement frappée par Sandy, vers une nouvelle invasion humanitaire des USA ?

Alors  que certains  et non des moindres laissaient entendre  que le gigantesque séisme survenu à Haïti en 2010   n’était pas uniquement le fait de  Dame Nature, cette dernière ayant pu être « aidée »  dans son « travail »   par la mise en œuvre  d’une arme  sismique et climatique telle que le projet Haarp, il est important de noter que  l’île  sort  immensément meurtrie  par le passage de l’ouragan Sandy.

De telles  sortes  que l’état sanitaire et  alimentaire  du pays nécessitent   l’aide  internationale … et en tout  particulier le « soutien »  des Etats-Unis   ?  …. Il y  a fort à  le parier.

Une nouvelle  « invasion » humanitaire  US pourrait  ainsi  voir le jour à Haïti  ?

En tout  état de cause, à l’heure actuelle, une vingtaine de disparus est à déplorer  dans un pays  d’ores  et déjà dévasté  en 2010, et où des milliers d’habitants demeurent logés dans des abris provisoires.

Fait  notable   et aux   conséquences majeures  pour  l’avenir du pays tout entier : réseaux routiers et installations agricoles ont par ailleurs été dévastés.

Devant cette  situation,  jeudi,  le Premier ministre haïtien, Laurent Lamothe, a lancé  un appel à la solidarité internationale.  Estimant  la situation «effrayante» et  exhortant son équipe à agir «vite».

Selon les statistiques présentées par les ministres,  les pertes enregistrées dans le secteur agricole s’élèveraient à plus de 104 millions de dollars.

«Plusieurs milliers de kilomètres de routes agricoles ont été détruites, des milliers de têtes de bétail ont été emportées par les eaux qui ont détruit des milliers d’hectares de plantations», a ainsi indiqué le ministre de l’Agriculture Jacques Thomas.
«Nous enregistrons de nombreux cas de choléra dans plusieurs régions alors que des hôpitaux et des centres de santé ont été détruits ou endommagés par Sandy», a par ailleurs alerté la ministre de la Santé publique, Florence Guillaume.

Selon Johan Pelemen du bureau de l’ONU pour les affaires humanitaires (OCHA), la  situation  la plus préoccupante  concerne la  sécurité alimentaire. «Dans les prochains jours, il y aura une réduction de la disponibilité alimentaire locale, ce qui va entraîner une hausse des prix des produits de base», a-t-il ainsi estimé.

«Les bailleurs ne doivent pas se tourner ailleurs et oublier Haïti qui a encore des besoins humanitaires liés au séisme, auxquels sont venus s’ajouter les conséquences de l’ouragan», a par ailleurs insisté Johan Pelemen.

Jeudi  dernier, à l’heure où un ouragan approchait des rives de Haïti et de Cuba, nous nous  interrogions sur l’éventualité que les Etats-Unis usent d’une nouvelle arme climatique telle que le projet Haarp. Le fait que les  deux îles soient « visées » par un ouragan n’étant peut-être pas totalement dû au hasard …

Certains et non des moindres – tel que Hugo Chavez accusant les États-Unis d’avoir user d’une arme telle que Haarp pour provoquer le séisme d’Haïti, le but ultime pouvant être d’obtenir la main-mise sur Cuba et le pétrole du Venezuela … tout en réalisant un « test » grandeur nature d’une opération conduisant à l’anéantissement de l’Iran …grand allier du Venezuela.

Les 18 et 19 janvier 2010, le site web de la chaîne publique vénézuélienne Vive dans des articles intitulés, respectivement, « Le séisme expérimental des Etats-Unis a dévasté Haïti » et « La cleptocratie terroriste états-unienne en Haïti » avait accusé les USA de préparation de guerre sismique.

Un rapport de la flotte russe du Nord indiquerait que le séisme qui a dévasté Haïti est clairement « le résultat d’un essai par l’US Navy de son arme sismique ».

Restant toujours factuelle, signalons qu’après le tremblement de terre, le Pentagone a annoncé que le navire hôpital USNS Comfort, qui se trouvait ancré à Baltimore, a rappelé son équipage et fait cap vers Haïti. L’amiral Mike Mullen, chef d’état-major interarmes, déclarant parallèlement que les Forces armées des États-Unis préparaient une réponse d’urgence au désastre.

Le général Douglas Fraser, commandant en chef du SouthCom, indiquait parallèlement que des bâtiments des Gardes-côtes et de la Navy avaient été dépêchés sur place. Le porte-avions polyvalent USS Carl Vinson étant envoyant de Norfolk avec une dotation complète d’avions et d’hélicoptères. Des groupes additionnels d’hélicoptères devaient se joindre au Carl Vinson par la suite.

Certains analystes notaient par ailleurs que l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), intervenait déjà à Haïti  avant le séisme.

Parallèlement,un rapport russe laissait entendre que le département d’État, l’USAID et le SouthCom auraient débuté « l’invasion humanitaire »  en déployant 10 000 soldats et contractants, à la place de l’ONU, pour contrôler le territoire haïtien.

« L’aide internationale  n’a rien à voir avec les gens qui meurent de faim. Elle consiste à aider les pays à devenir des partenaires économiques », lançait quant à lui Frédéric Boisrond, sociologue et chargé de cours à McGill, expert en Stratégies d’affaires pour l’organisme à but non lucratif Solution Feedback actif et fondateur du YMCA d’Haïti, lequel figure parmi les 10 ONG les plus efficaces depuis le séisme  selon le Huffington Post.

(17 commentaires)

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  1. Bolivie: le président Morales expulse l’USAID

    Publié le 01.05.2013, 15h24

    Le président Evo Morales a annoncé mercredi l’expulsion de Bolivie de l’USAID, l’agence américaine pour le développement international, en l’accusant de conspiration et d’ingérence dans la politique intérieure bolivienne.
    « Nous avons décidé d’expulser l’USAID de Bolivie. L’USAID s’en va de Bolivie », a lancé M. Morales dans un discours enflammé prononcé devant des milliers de personnes.

    Il s’adressait à la foule pendant un rassemblement pour la Fête du Travail sur la place d’Armes de La Paz, devant les bâtiments des pouvoirs exécutif et législatif boliviens.
    Les Etats-Unis on regretté la décision bolivienne et contesté les allégations « sans fondement » du président Morales.
    « Le gouvernement américain regrette profondément la décision du gouvernement bolivien d’expulser l’agence américaine pour le développement international. Nous contestons les accusations. (…) L’objectif de l’USAID est d’aider le gouvernement bolivien et d’améliorer la vie quotidienne de la population », a déclaré le porte-parole adjoint du département d’Etat Patrick Ventrell.
    L’USAID, présente en Bolivie depuis 1964, se trouve dans ce pays « pour des objectifs politiques et non pour des objectifs sociaux », a affirmé M. Morales, une des figures de la gauche radicale latino-américaine.
    L’USAID et d’autres institutions liées à l’ambassade des Etats-Unis à La Paz « conspirent contre le peuple, et particulièrement contre le gouvernement national », a accusé M. Morales, qui dirige la Bolivie depuis 2006.
    En 2008, pour des motifs similaires, la Bolivie avait expulsé l’ambassadeur des Etats-Unis et l’agence anti-drogue américaine DEA.
    Washington avait répliqué en expulsant l’ambassadeur de Bolivie et en enlevant à La Paz des conditions douanières préférentielles.
    « Plus jamais l’USAID, qui manipule, qui utilise nos frères dirigeants, qui utilise des camarades de la base en leur donnant des aumônes ! », a déclaré le président bolivien.
    Dans son discours, M. Morales a critiqué avec virulence le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui avait déclaré en avril, devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants, que l’Amérique latine était « l’arrière-cour » des Etats-Unis.
    L’expulsion de l’USAID constitue notamment « une protestation contre ce message du chef de la diplomatie des Etats-Unis », a dit M. Morales.
    « Sûrement, (les Etats-Unis) croiront toujours qu’ici on peut manipuler politiquement, économiquement », a dit le président bolivien. « Mais cela, c’était dans les temps anciens ».
    M. Morales a publiquement chargé le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca, de communiquer à l’ambassade des Etats-Unis l’expulsion de l’USAID, « cet instrument (de Washington) qui persiste à avoir une mentalité de domination, de soumission ».
    Après avoir été longtemps en froid, Washington et La Paz avaient signé en 2011 un accord prévoyant la normalisation des relations bilatérales et un échange d’ambassadeurs. Mais cette tentative de rapprochement a échoué.
    Le domaine où les désaccords sont les plus forts est la lutte contre la drogue. Après l’expulsion de la DEA, les Etats-Unis ont réduit leur contribution dans ce secteur à 5 millions de dollars, alors que le gouvernement bolivien a fait passer cette année le budget de la lutte contre la drogue de 26 millions à 34 millions de dollars, selon les chiffres officiels.

  2. Haïti: des milliers de manifestants exigent la démission du président Martelly

    PORT-AU-PRINCE – Plusieurs milliers de personnes ont violemment manifesté jeudi pendant plus de cinq heures dans la capitale d’Haïti Port-au-Prince pour exiger la démission du président Michel Martelly.

    Des groupes de jeunes manifestants venus des quartiers pauvres de Port-au-Prince se sont heurtés à des partisans du président Martelly dans certaines rues, faisant au moins deux blessés parmi les manifestants de l’opposition.

    Des proches de Martelly ont ouvert le feu sur nous. Il y a deux personnes blessées par balles, ont indiqué des manifestants à l’AFP.

    Les deux groupes ont échangé des jets de pierres sur plusieurs points du parcours de la manifestation qui a traversé toute la ville, provoquant des embouteillages monstres.

    De nombreux jeunes ont conspué le pouvoir en place, accusant le président Martelly de travailler pour ses proches et non pour le peuple.

    L’envoyée spéciale en Haïti du secrétaire général de l’ONU et les ambassadeurs du Brésil, du Canada, de l’Espagne, des Etats-Unis, de France, de l’Organisation des Etats américains (OEA) et de l’Union européenne ont appelé jeudi les acteurs politiques haïtiens à relancer le dialogue afin de trouver un consensus au blocage politique dans le pays.

    Ils ont appelé dans un communiqué les acteurs politiques à la continuation du processus de dialogue entre l’exécutif et le législatif afin d’arriver à une solution de consensus sur les questions politiques clés.

    Les représentants de la communauté internationale en Haïti estiment qu’il est dans l’intérêt de toutes les parties prenantes de la nation qu’une solution à l’impasse actuelle soit trouvée dans les plus brefs délais, et que cette solution soit mutuellement acceptée par les acteurs politiques ainsi que la société civile haïtienne, poursuit le texte.

    Les différentes branches du pouvoir sont divisées sur la tenue d’élections sénatoriales partielles qui doivent avoir lieu depuis près de deux ans et dont la tenue prévue en décembre paraît compromise.

    Une médiation conduite par des associations religieuses haïtiennes entre le président Martelly et les présidents du Parlement a échoué.

    Jeudi, les manifestants ont parcouru près de 20 kilomètres dans Port-au-Prince sous un chaud soleil, galvanisés par la musique et des slogans politiques dans lesquels ils se sont attaqués aux membres du gouvernement.

    Le cortège a finalement été dispersé par la police alors que les manifestants tentaient de franchir un barrage de la police interdisant l’accès au palais présidentiel.

    (©AFP / 08 novembre 2013 00h07)

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