En gap haussier à l’ouverture, après une fin de séance haussière hier à Wall Street, le CAC a finalement connu une nouvelle séance entre 3500 et 3540, toujours coincé sous le gap baissier de mardi, mais refusant de se replier davantage. Nous avons d’ailleurs ce soir une bougie quasiment identique avec celle de mercredi.
Une stagnation qui va plutôt dans le sens des haussiers, avec une consolidation qui se fait de façon horizontale, et permettant aux acheteurs de recharger les batteries, tandis que la MM20 et la Bollinger supérieure poursuivent pour l’instant leur progression.
Mais attention à la zone de résistance qui coiffe toujours le marché, et ne sera pas simple à franchir. On se méfiera aussi de Wall Street, qui pourrait avoir besoin d’un petit repli pour souffler, ce qui pourrait peser sur le CAC.
Bref, difficile une nouvelle fois de trancher ce soir : le biais reste haussier, mais toute anticipation reste dangereuse au moins tant que le gap baissier n’est pas invalidé et que l’oblique violette n’est pas franchie, voir même qu’on n’aura pas clôturé au delà des 3600.
Inversement, à la baisse, si la marge de manoeuvre n’est pas très importante, nous avons quand même plusieurs niveaux de support potentiel , avec les 3500, les 3475/3480 puis les 3460/3465. Ce n’est qu’en dessous qu’on pourrait assister à un « petit » repli en direction de la base du canal bleu et de la zone des 3365/3370.
Pour lundi, il est une nouvelle fois bien difficile d’avoir un avis très tranché. Les plus actifs pourront continuer de jouer l’évolution au sein des 3500/3540, mais plus ce range dure, plus les chances d’assister à une rupture voir à des faux signaux se feront grandes. Méfiance donc. Le franchissement des 3540 devrait toutefois envoyer a priori au moins le CAC sur les 3553. Une poursuite en direction de l’oblique violette lundi sur 3580/3585 n’est par contre pas acquise.
A la baisse, c’est plus délicat, avec toutefois l’oblique en pointillés bleus et la MM20 qui viennent à la fois renforcer la zone de soutien des 3475/3490, mais qui pourraient aussi, en cas de cassure, aider le marché à se retourner. Les risques de faux signaux restent toutefois relativement élevés.
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