M.Pébereau nommé au conseil d’administration d’EADS

Michel Pébereau, par ailleurs président du conseil d’administration de BNP Paribas, a été nommé au conseil d’administration d’EADS, la maison mère d’Airbus, selon un communiqué du groupe d’aéronautique et de défense publié jeudi.

Bodo Uebber, actuel membre du comité de direction de DaimlerChrysler, a également été nommé au conseil d’administration. Leur nomination au conseil d’administration d’EADS sera proposée lors de l’assemblée générale des actionnaires le 4 mai.

Beaucoup d’autres informations ces jours-ci concernant EADS et out particulièrement Airbus, elles vous seront distillées progressivement chapitre, par chapitre, sachez que ces derniers concernent tout particulièrement les gains que pourraient engendrer la mise en oeuvre du plan Power 8, la cession de certains sites, et les services partagées (SSD).

« MM. Pébereau et Uebber occuperont les postes laissés vacants au conseil d’administration d’EADS suite à la nomination de Louis Gallois en qualité de président exécutif d’EADS et à la démission de Manfred Bischoff du conseil d’administration » du groupe. Le conseil comprend aussi un représentant du partenaire industriel espagnol d’EADS, Casa, et deux administrateurs indépendants, un Allemand et un Français.

Le ministre français de l’Economie et des finances Thierry Breton avait confirmé le 7 mars l’entrée de M. Pébereau au conseil d’administration d’EADS. Il va compléter le groupe des quatre administrateurs de la partie française, le groupe Lagardère et l’Etat français, associés dans la holding Sogeade. Quatre administrateurs représentent le groupe DaimlerChrysler.

Le nouvel administrateur « ne va pas recevoir une mission particulière », avait alors assuré M. Breton.
« Ce que nous souhaitons tous c’est de faire évoluer la gouvernance au sein d’EADS » et « Michel Pébereau va certainement contribuer à clarifier et à simplifier » cette gouvernance, a ajouté le ministre.

Le capital du groupe européen d’aéronautique et de défense est partagé entre actionnaires français et allemands, privés et publics, avec d’un côté Lagardère (7,5% à partir de juillet) et l’Etat français (15%), de l’autre DaimlerChrysler (15%) et un consortium d’investisseurs (7,5%) incluant des régions allemandes (Länder). La Russie via VTB détient également une participation, qu