Les bourses asiatiques rivalisent de records ces derniers jours, telles les Bourses de Singapour, Seoul et Shanghaï.
Les marchés asiatiques semblent dopés par la publication de chiffres mensuels sur l’emploi aux Etats-Unis meilleurs que prévu.
La Bourse de Singapour a terminé la séance de lundi sur un nouveau record, atteignant pour la première fois les 3.400 points. L’indice Straits Times a progressé de 54,14 points, soit 1,62%, à exactement 3.400,00 points, battant ainsi son record de jeudi (3.345,86 points). Pour rappel, la Bourse de Singapour était fermée vendredi.
La Bourse de Shanghaï a également terminé lundi sur un nouveau record, le treizième en quatorze séances, l’indice composite clôturant en hausse de 2,27% à 3.398,95 points, tiré par les valeurs sidérurgiques et financières soutenues par l’arrivée de capitaux frais et par les prévisions optimistes de résultats financiers trimestriels.
L’indice composite – qui regroupe les valeurs A, libellées en yuans, et les valeurs B, libellées en dollars – a terminé sur une hausse de 75,37 points, dans un volume des échanges encore plus dense que la veille à 139,94 milliards de yuans (18,10 milliards de dollars), contre 114,50 milliards vendredi.
Les gains importants enregistrés par les valeurs cotées au cours des trois dernières semaines attirent en effet de plus en plus d’investisseurs.
Les analystes estiment que la tendance haussière devrait se maintenir au moins jusqu’à la fin avril, quand les entreprises cotées auront publié leurs résultats du premier trimestre qui devraient en moyenne représenter des hausses de 30 à 40% » en glissement annuel.
La Bourse de Séoul a établi quant à elle lundi un nouveau record de clôture, dépassant les 1.500 points, tiré notamment par des achats d’investissements étrangers et de porteurs individuels.
L’indice composite KOSPI a gagné 1,14%, terminant la séance à 1.501,06 points.
Le marché de l’emploi a fait preuve en effet d’une santé inattendue en mars aux Etats-Unis. Ce qui rassure sur la résistance de l’économie aux turbulences du secteur immobilier mais repousse les perspectives d’une baisse des taux directeurs.
L’économie américaine a créé 180 000 emplois en mars, alors que les analystes ne tablaient uniquement sur 135 000 embauches. De plus, les chiffres des mois précédents ont été révisés en nette hausse, pour faire ressortir 113 000 embauches en février (au lieu de 97 000) et 162 000 en janvier (au lieu
de 146 000).
Autre bonne surprise, le taux de chômage a baissé pour le deuxième mois consécutif à 4,4% de la population active contre 4,5% le mois précédent. Il faut remonter à mai 2001 pour trouver un niveau de chômage plus faible.
Certes, les chiffres ont été un peu faussés par la bonne santé du bâtiment après un mois de février particulièrement froid (+56 000 embauches, essentiellement dans la construction non résidentielle).
Mais les créations d’emplois sont restées solides dans les services (+137 000), surtout dans l’éducation et la santé, ce qui a largement contrebalancé les licenciements de l’industrie (-16 000).
Source : AFP
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