Si les candidats rivalisent de promesses électorales plus royales les unes que les autres sans rentrer néanmoins dans le détail quant à leur méthode de financement, le déficit des paiements courants de la France s’est creusé à 3,3 milliards d’euros au mois de février après 2,7 milliards en janvier et 1,8 milliard en décembre, selon les données corrigées des variations saisonnières publiées par la Banque de France.
François de Closets l

Merveilleux graphique !
Mais quand ajouteront-ils
– la charge d’intérêt payée chaque année, également en % du PIB bien sur
– la courbe du taux d’intérêt
La comparaison avant/après 1999 devient claire et limitera le double langage politicien concernant l’euro !
Intéressant :
Reconstitution du taux de change Euro-Dollar de janvier 1972 à janvier 1999 à partir des taux de change du Franc Français ou du Deutschemark :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Euro
D’abord une belle dévaluation du FRF puis on y voit une longue remontée de 0,60 en 1984 à 1,35 en 1992 … des politiciens comme Sarkozy devaient déjà être hystériques contre leur propre Banque Centrale !
Rappelons qu’en bleu c’est bien du FRF reconstitué en EUR à partir de l’historique de ses taux de change (le nom de l’EURO n’existait même pas à l’époque)
On voit que le FRF converge et « fusionne » avec le DEM dès 1984 ! C’est pratiquement la gestation de l’EURO … qui ne sera finalisé qu’en 1999.
Mais les populistes, Sarkozy et autres Raffarin n’ont que faire des équations comptables quand il s’agit de la France.
rien de nouveau, plus on s’occupe de « compétitivité », plus elle décline… ce n’est pas la faute, ni de l’état providence, ni des victimes du libéralisme.
autres balances commerciales :
– USA : – 720 milliards $,
– RU : (sans les hydrocarbures) : – 160 milliards,
– espagne : – 100 milliards…
conclusion : il faut jeter le libé eco aux poubelles de l’histoire. de toute façon, les chinois n’accepterons pas éternellement de la monnaie de singe.
A lire d’urgence :
http://www.liberation.fr/transversales/weekend/248995.FR.php
En France, la plupart des dépenses sociales vont aux plus riches, J.Quatremer