Alerte au phosgène dans un bâtiment de l’ONU

UnplazaL’information risque de réveiller bien des frayeurs aux Etats-Unis mais …. également en France, et plus particulièrement à Toulouse.

Des fioles contenant notamment du phosgène, un gaz de combat mortel, provenant d’anciennes inspections en Irak menées il y a 10 ans, ont été découvertes dans un bâtiment de l’ONU à New York et neutralisées, a indiqué jeudi une porte-parole.

Le phosgène, à Toulouse, on connait … en tant que production de la SNPE, l’usine dénommée désormais ISOCHEM qui jouxte … l’usine TOTAL Grande-Paroisse dite AZF, dédruite lors de la catastrophe du 21 septembre 2001.

Des inspecteurs de l’ONU qui avaient été envoyés en Irak ont découvert une substance chimique potentiellement dangereuse dans leurs bureaux, a-t-on appris jeudi auprès de la porte-parole adjointe des Nations unies Marie Okabe.

Des substances liquides, dont la nature n’a pas encore été identifiée, ont été retrouvées dans des récipients en verre et en métal, qui se trouvaient dans un sac en plastique scellé. « La seule information dont nous disposons sur le contenu du sac date d’un inventaire réalisé en 1996. Il indique qu’un des éléments pourrait contenir du phosgène », a-t-elle ajouté. La porte-parole a ainsi précisé qu’une des substances identifiées était du phosgène en suspension dans de l’huile, « qui pourrait être potentiellement dangereux ».

Les fioles ont été découvertes lors d’une opération de nettoyage de routine par des responsables de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection en Irak . L’agent chimique a été immédiatement mis en sécurité par des experts de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (COCOVINU). L’ONU a également demandé une aide des autorités américaines pour que la découverte soit retirée en toute sécurité, a poursuivi la porte-parole.

Le bâtiment a été passé au crible et « aucune vapeur toxique » n’a été trouvée, a-t-elle ajouté. Affirmant qu' »il n’y a aucun risque ou danger immédiat », elle a par ailleurs mentionné que le personnel de la COCOVINU travaillait « encore sur place ». Les autorités américaines et le FBI ont été alertés, a-t-elle encore précisé.

Sources : AFP, Associated Press

A lire également :

. Toulouse: fuite d’acide chlorhydrique à Isochem/SNPE

(5 commentaires)

  1. Enquête à l’ONU après la découverte de gaz dans des bureaux new-yorkais
    NEW YORK (Nations unies) – Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a ordonné vendredi une enquête interne après la découverte dans des bureaux de l’ONU à New York de petites quantités d’un gaz potentiellement mortel, provenant d’anciennes inspections en Irak.
    Dans un communiqué publié de Turin (Italie), où il est en séminaire sur la réforme de l’ONU avec la haute hiérarchie de l’organisation internationale, M. Ban indique avoir demandé à deux de ses proches collaborateurs de rentrer d’urgence à New York pour élucider cette affaire.
    « L’enquête examinera les circonstances dans lesquelles des substances potentiellement dangereuses ont pu être transférées d’Irak vers New York, les raisons pour lesquelles elles n’ont été découvertes qu’en 2007, ainsi que les procédures de sécurité en vigueur au siège (de l’ONU) et dans ses bureaux sur le terrain », précise le texte.
    Les substances en question, qui contenaient notamment du phosgène, un gaz potentiellement mortel, provenaient de prélèvements effectués en 1996 dans une ancienne usine d’armes chimiques irakienne, à Al Muthanna, par les experts de la Commission de contrôle, vérification et inspection en Irak (Cocovinu).
    Cet organisme, dissout en juin, avait été chargé en 1999 par le Conseil de sécurité de localiser et démanteler les armes chimiques et bactériologiques de l’Irak, ainsi que ses missiles à longue portée.
    Ses inspecteurs avaient quitté l’Irak le 18 mars 2003, juste avant l’invasion du pays, et n’ont pas été autorisés à y retourner depuis. Aucune arme de ce type n’ayant été trouvée depuis l’invasion, le Conseil de sécurité a mis fin à son mandat fin juin.
    Jeudi, l’ONU avait annoncé que des responsables de la Cocovinu avaient découvert les substances en question, en très faibles quantités, dans leurs bureaux lors d’opérations d’archivage, mais qu’ils les avaient neutralisées et qu’aucun danger immédiat n’en avait résulté. Elles ont ensuite été remises au FBI (sûreté fédérale américaine) pour analyse.
    Le phosgène est un produit chimique toxique utilisé dans la fabrication de plastiques et d’insecticides. C’est aussi un agent chimique de combat d’ancienne génération, utilisé notamment lors de la Première Guerre mondiale.
    Selon la Cocovinu, ce genre de substance n’aurait normalement jamais dû être entreposée dans ses bureaux mais expédiée directement dans ses laboratoires à Edgewood (Maryland, est).

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