Opep : Iran et Arabie saoudite s’opposent sur le dollar

Money_to_burn_dollarL’Opep a affiché malgré elle vendredi ses divisions sur les conséquences pour ses membres de la dépréciation du dollar. Deux pays aux antagonismes majeurs : l’Iran et l’Arabie saoudite. A voir également comme les deux tendances émergentes au sein même du cartel : les pro et les anti-américains.

Le débat était diffusé à l’insu des ministres et cette retransmission a été brutalement interrompue lorsque les responsables de l’Organisation se sont rendus compte que les journalistes pouvaient l’écouter.

Un membre de l’organisation du sommet, furieux, a alors fait irruption dans la salle de presse pour débrancher la télévision.

temDans une proposition écrite aux autres membres de l’Opep, le ministre des affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, a demandé que « la dépréciation continue du dollar » soit incluse dans le communiqué final, qui sera publié à l’issue du sommet des chefs d’Etat de l’Opep, samedi et dimanche à Ryad. Il a fait une déclaration en ce sens lors d’un débat entre les ministres des Affaires étrangères, du Pétrole et de l’Economie des pays de l’Opep, retransmis à leur insu sur le circuit vidéo du centre de presse du sommet.

Le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud Al-Fayçal, lui a alors demandé « de laisser cette question aux parties compétentes, en l’occurrence les ministres des finances, sans le mentionner dans le communiqué ». « Il y a des journalistes qui attendent dehors » pour savoir si le sujet a été mentionné, « ils vont l’exagérer, et nous allons peut-être nous retrouver avec un dollar qui plonge », a-t-il fait valoir. L’Opep doit s’assurer qu' »une initiative que nous prendrions n’aurait pas des conséquences négatives sur nos revenus », a-t-il poursuivi, ajoutant: « nous ne voulons pas que le dollar s’effondre ».

Le dollar a perdu près de 15% depuis un an face à l’euro et a atteint début novembre un plancher historique à 1,4752 dollar pour un euro. Les prix mondiaux du pétrole sont libellés en dollar ce qui fait que la baisse continue de cette devise depuis deux ans diminue d’autant les revenus des pays producteurs.

L’Iran a toutefois décidé de ne plus utiliser le dollar comme monnaie d’échange et de vendre son pétrole en d’autres devises, dont l’euro. En octobre dernier, le ministère du Pétrole iranien avait affirmé que 85 % de la production de brut du pays était vendu dans une devise autre que le dollar. Pour rappel, l

(7 commentaires)

  1. Après l’iran le vénézuela… la russie envisage a son tour de changer de monnaie pour vendre son pétrole sur le marché.
    Le rouble !
    Le vice-premier ministre et ministre des Finances Alexeï Koudrine juge possible de passer, dans un avenir éloigné, au commerce de pétrole contre des roubles.
    Selon lui, la « date précise » de ce passage dépend de la stabilité de l’économie russe et de la volonté des entreprises concernées.
    « En théorie, ce passage est possible, mais il sera complexe sur le plan technique. A long terme, il sera possible de passer au rouble », a indiqué le ministre dans un entretien avec les journalistes. A son avis, la hausse des cours mondiaux du pétrole s’explique notamment par la dépréciation du dollar.
    Précisant que sous la notion de « long terme » il entendait une période de plus de cinq ans, le ministre Koudrine a noté que les échéances précises dépendraient de la stabilité de l’économie russe, du rouble et des échanges avec la Russie. Les entreprises doivent vouloir vendre et acheter de pétrole contre des roubles, « ce doit être pour elles un outil avantageux avant tout ».
    « Avec toutes ses fluctuations, le dollar est bien plus stable que le rouble », a toutefois ajouté le ministre russe des Finances qui estime que les huit dernières années de stabilité en Russie ne constituent pas une période suffisante sur le marché mondial pour estimer que les prix libellés en roubles sont stables et pour passer aux règlements dans la monnaie russe.
    S’agissant des cours élevés du brut, Alexeï Koudrine a estimé que la demande spéculative de pétrole (« le pétrole est acheté non pour consommer mais pour investir ») forme des prix tout aussi spéculatifs. « On ne saurait affirmer que ces cours sont stables, à plus long terme, nous devons envisager des prix moins élevés », a encore indiqué le ministre russe.
    Source Ria-Novosti

  2. Read our in-depth iPhone XS Max review
    Read our hands-on iPhone XR review
    link
    Read our hands-on Apple Watch 4 review
    iPhone XS price and release date
    iPhone XS

Les commentaires sont fermés.