Londres est prêt à oeuvrer à un désarmement nucléaire total
Lors de sa récente visite en Inde, le premier ministre britannique, Gordon Brown, a abordé la question du nucléaire civil et militaire. Précédant de quelques jours Nicolas Sarkozy, il a déclaré, le lundi 21 janvier, devant la Chambre de commerce de Delhi que son pays sera « à l’avant-garde de la campagne internationale pour accélérer le désarmement parmi les pays possesseurs (de l’arme nucléaire), pour prévenir la prolifération à de nouveaux Etats et, en dernier ressort, pour parvenir à un monde libéré des armes nucléaires ». La Grande-Bretagne est prête à mettre son expertise au service d’une « véritable » élimination des têtes nucléaires, a-t-il ajouté.
Une telle démarche, extrêmement rare de la part du chef de gouvernement d’un pays possédant l’arme nucléaire, s’inscrit dans la perspective de la prochaine conférence de révision du traité de non-prolifération (TNP) qui doit avoir lieu en 2010. Ce traité, datant de 1968, interdit théoriquement la possession de l’arme nucléaire aux pays qui ne la possédaient pas à l’époque. Il enjoignait, en contrepartie, aux cinq puissances nucléaires (les Etats-Unis, l’URSS, la Chine, la Grande-Bretagne et la France) de progresser vers un désarmement total. Si des accords de limitation ont été passés entre Washington et Moscou – les détenteurs des plus importants arsenaux -, l’objectif de la disparition des armes nucléaires n’a jamais été sérieusement envisagé.
« LA COURSE EST TERMIN
Uranium: privée de fournisseurs étrangers, l’Inde investit dans la prospection sur place
L’Inde investira 175 millions de dollars dans la prospection de ses gisements nationaux d’uranium afin de subvenir à la pénurie de combustible à laquelle font face ses centrales nucléaires, a annoncé à Bombay Anil Kakodkar, chef du département Energie nucléaire du gouvernement indien.
Afin de faire face au manque de combustible de ses centrales, l’Inde n’est pas en mesure de s’approvisionner à l’étranger, car elle n’a pas signé le traité de non-prolifération des armes nucléaires, et les réserves nationales sont actuellement insuffisantes.
« Nous envisageons de prospecter au Rajasthan, dans l’Andhra-Pradesh, le Karnataka et le Meghalaya entre autres », a-t-il fait savoir.
En Inde, plusieurs gisements sont à l’heure actuelle exploités dans l’Etat du Jharkhand et des travaux visant à permettre l’exploitation d’un nouveau gisement dans l’Andhra-Pradesh sont en cours.
« Nous investissons des sommes énormes dans la prospection des gisements d’uranium, et si nous faisons une découverte importante, nos problèmes seront résolus », a-t-il indiqué.
New Delhi envisage la signature d’un accord de coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire avec Washington afin de surmonter l’isolement international auquel elle est soumise dans le domaine du commerce des technologies nucléaires, ainsi que de l’uranium.
Par ce document, New Delhi s’engage à assurer la sécurité de ses installations nucléaires. En échange, les Etats-Unis tolèrent l’exception constituée par l’Inde aux règles fixées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le groupe de fournisseurs du nucléaire, qui interdisent la vente d’uranium et de technologies aux pays non-signataires.
Cependant, l’accord n’a pas été signé en raison de l’opposition des alliés communistes et d’autres partis de gauche du gouvernement, qui considérèrent qu’il porte atteinte aux intérêts du pays.
Les communistes ont menacé de retirer leur soutien au gouvernement de Manmohan Singh au parlement, si l’accord est conclu en dépit de leur volonté. http://fr.rian.ru/world/20080512/107147064.html
Le président iranien promet le gazoduc Iran-Pakistan-Inde
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a promis la con- struction prochaine d’un gazoduc reliant l’Iran à l’Inde via le Pakistan, un chantier essentiel pour l’Inde aux besoins énergétiques croissants.
Les entretiens avec le Premier ministre indien Manmohan Singh sur ce gazoduc, évalué à 7,5 milliards de dollars, « ont été très positifs et nous espérons mettre la dernière touche à ce projet dans un proche avenir », a déclaré le chef de l’
Adoption du pacte nucléaire civil entre l’Inde et les USA
La Chambre des représentants du Congrès américain a adopté samedi le pacte nucléaire civil entre l’Inde et les Etats-Unis qui met en place pour 40 ans une coopération sous forme de transferts de technologies et de fournitures de matériel nucléaire.
Le texte, qui doit ensuite être validé par le Sénat, a été adopté par 298 oui contre 117 non, a précisé une porte-parole de la Chambre. Le président George W. Bush avait rencontré jeudi à la Maison Blanche le Premier ministre indien Manmohan Singh pour l’assurer qu’il « s’efforçait » de faire adopter ce pacte.
L’accord qui met fin à des décennies d’interdiction de collaboration nucléaire avec l’Inde, devrait cimenter une nouvelle relation stratégique entre les deux pays. « La coopération nucléaire civile entre les Etats-Unis et l’Inde aura des bénéfices économiques et stratégiques majeurs pour les deux pays, dont une sécurité énergétique renforcée, la capacité de compter sur une source d’énergie plus respectueuse de l’environnement, de nouvelles opportunités économiques et de plus grands efforts vers la non-prolifération », avait plaidé la Maison Blanche. http://www.rtlinfo.be/news/article/174908/–adoption+du+pacte+nucleaire+civil+entre+l+inde+et+les+usa
Les 29 et 30 septembre, le Premier ministre indien Manmohan Singh pourrait signer à Paris des contrats commerciaux qui permettront à Areva de vendre à l’Inde plusieurs réacteurs nucléaires de type EPR pour un montant de 20 milliards d’euros soit un quart des investissements prévus par l’Inde pour les 15 prochaines années dans le nucléaire. L’Inde souhaite augmenter ses capacités de 60 GW. http://www.romandie.com/infos/news2/080927125750.u5lrmrtc.asp
Londres est prêt à oeuvrer à un désarmement nucléaire total
Lors de sa récente visite en Inde, le premier ministre britannique, Gordon Brown, a abordé la question du nucléaire civil et militaire. Précédant de quelques jours Nicolas Sarkozy, il a déclaré, le lundi 21 janvier, devant la Chambre de commerce de Delhi que son pays sera « à l’avant-garde de la campagne internationale pour accélérer le désarmement parmi les pays possesseurs (de l’arme nucléaire), pour prévenir la prolifération à de nouveaux Etats et, en dernier ressort, pour parvenir à un monde libéré des armes nucléaires ». La Grande-Bretagne est prête à mettre son expertise au service d’une « véritable » élimination des têtes nucléaires, a-t-il ajouté.
Une telle démarche, extrêmement rare de la part du chef de gouvernement d’un pays possédant l’arme nucléaire, s’inscrit dans la perspective de la prochaine conférence de révision du traité de non-prolifération (TNP) qui doit avoir lieu en 2010. Ce traité, datant de 1968, interdit théoriquement la possession de l’arme nucléaire aux pays qui ne la possédaient pas à l’époque. Il enjoignait, en contrepartie, aux cinq puissances nucléaires (les Etats-Unis, l’URSS, la Chine, la Grande-Bretagne et la France) de progresser vers un désarmement total. Si des accords de limitation ont été passés entre Washington et Moscou – les détenteurs des plus importants arsenaux -, l’objectif de la disparition des armes nucléaires n’a jamais été sérieusement envisagé.
« LA COURSE EST TERMIN
Uranium: privée de fournisseurs étrangers, l’Inde investit dans la prospection sur place
L’Inde investira 175 millions de dollars dans la prospection de ses gisements nationaux d’uranium afin de subvenir à la pénurie de combustible à laquelle font face ses centrales nucléaires, a annoncé à Bombay Anil Kakodkar, chef du département Energie nucléaire du gouvernement indien.
Afin de faire face au manque de combustible de ses centrales, l’Inde n’est pas en mesure de s’approvisionner à l’étranger, car elle n’a pas signé le traité de non-prolifération des armes nucléaires, et les réserves nationales sont actuellement insuffisantes.
« Nous envisageons de prospecter au Rajasthan, dans l’Andhra-Pradesh, le Karnataka et le Meghalaya entre autres », a-t-il fait savoir.
En Inde, plusieurs gisements sont à l’heure actuelle exploités dans l’Etat du Jharkhand et des travaux visant à permettre l’exploitation d’un nouveau gisement dans l’Andhra-Pradesh sont en cours.
« Nous investissons des sommes énormes dans la prospection des gisements d’uranium, et si nous faisons une découverte importante, nos problèmes seront résolus », a-t-il indiqué.
New Delhi envisage la signature d’un accord de coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire avec Washington afin de surmonter l’isolement international auquel elle est soumise dans le domaine du commerce des technologies nucléaires, ainsi que de l’uranium.
Par ce document, New Delhi s’engage à assurer la sécurité de ses installations nucléaires. En échange, les Etats-Unis tolèrent l’exception constituée par l’Inde aux règles fixées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le groupe de fournisseurs du nucléaire, qui interdisent la vente d’uranium et de technologies aux pays non-signataires.
Cependant, l’accord n’a pas été signé en raison de l’opposition des alliés communistes et d’autres partis de gauche du gouvernement, qui considérèrent qu’il porte atteinte aux intérêts du pays.
Les communistes ont menacé de retirer leur soutien au gouvernement de Manmohan Singh au parlement, si l’accord est conclu en dépit de leur volonté.
http://fr.rian.ru/world/20080512/107147064.html
Le président iranien promet le gazoduc Iran-Pakistan-Inde
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a promis la con- struction prochaine d’un gazoduc reliant l’Iran à l’Inde via le Pakistan, un chantier essentiel pour l’Inde aux besoins énergétiques croissants.
Les entretiens avec le Premier ministre indien Manmohan Singh sur ce gazoduc, évalué à 7,5 milliards de dollars, « ont été très positifs et nous espérons mettre la dernière touche à ce projet dans un proche avenir », a déclaré le chef de l’
Adoption du pacte nucléaire civil entre l’Inde et les USA
La Chambre des représentants du Congrès américain a adopté samedi le pacte nucléaire civil entre l’Inde et les Etats-Unis qui met en place pour 40 ans une coopération sous forme de transferts de technologies et de fournitures de matériel nucléaire.
Le texte, qui doit ensuite être validé par le Sénat, a été adopté par 298 oui contre 117 non, a précisé une porte-parole de la Chambre. Le président George W. Bush avait rencontré jeudi à la Maison Blanche le Premier ministre indien Manmohan Singh pour l’assurer qu’il « s’efforçait » de faire adopter ce pacte.
L’accord qui met fin à des décennies d’interdiction de collaboration nucléaire avec l’Inde, devrait cimenter une nouvelle relation stratégique entre les deux pays. « La coopération nucléaire civile entre les Etats-Unis et l’Inde aura des bénéfices économiques et stratégiques majeurs pour les deux pays, dont une sécurité énergétique renforcée, la capacité de compter sur une source d’énergie plus respectueuse de l’environnement, de nouvelles opportunités économiques et de plus grands efforts vers la non-prolifération », avait plaidé la Maison Blanche.
http://www.rtlinfo.be/news/article/174908/–adoption+du+pacte+nucleaire+civil+entre+l+inde+et+les+usa
Les 29 et 30 septembre, le Premier ministre indien Manmohan Singh pourrait signer à Paris des contrats commerciaux qui permettront à Areva de vendre à l’Inde plusieurs réacteurs nucléaires de type EPR pour un montant de 20 milliards d’euros soit un quart des investissements prévus par l’Inde pour les 15 prochaines années dans le nucléaire. L’Inde souhaite augmenter ses capacités de 60 GW.
http://www.romandie.com/infos/news2/080927125750.u5lrmrtc.asp
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