Les prix du pétrole ont gagné plus de deux dollars jeudi à New York.
Le marché semble quelque peu rassuré actuellement sur l’évolution de la demande énergétique, le spectre d’un ralentissement net de la croissance économique mondiale ayant eu auparavant – au contraire – un effet baissier sur les cours.
« Les données économiques meilleures que prévu aux Etats-Unis et au Japon, respectivement premier et troisième consommateurs mondiaux d’énergie, ont remisé la récession en arrière plan dans la mémoire des intervenants », estiment les analystes.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars a clôturé à 95,46 dollars, en hausse de 2,19 dollars par rapport à mercredi. En séance, il est monté jusqu’à 95,60 dollars en séance, niveau qui n’avait plus été vu depuis le 10 janvier.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a fini à 95,09 dollars, en hausse de 1,77 dollar par rapport à la veille. Il s’est hissé jusqu’à 95,49 dollars en séance, un plus haut depuis le 9 janvier.
Considérée comme l’une des mesures de la consommation, premier moteur de la croissance américaine, les ventes de détail ont augmenté en janvier aux Etats-Unis, alors que les analystes les annonçaient en baisse.
La croissance de l’économie japonaise a pour sa part battu toutes les prévisions, avec un Produit intérieur brut (PIB) en hausse de 0,9% au quatrième trimestre 2007, contre 0,4% attendu, et de 3,7% sur l’année, contre 1,5% prévu. Selon les spécialistes, le niveau du PIB japonais laisse entendre que la demande va rester forte dans les pays asiatiques.
Les intervenants sur les marchés pétroliers redoutaient jusqu’à présent qu’un coup de frein à la croissance mondiale ne réduise à court terme la demande en hydrocarbures. A contrario, l’explosion des besoins énergétiques, notamment dans les pays émergents, avait conduit le prix du baril de brut au seuil historique de 100,09 dollars le 3 janvier.
Le différend entre ExxonMobil et le Venezuela a également servi de moteur au marché. Rappelons que géant pétrolier américain ExxonMobil a obtenu mercredi le gel de 300 millions de dollars d’actifs de la compagnie pétrolière publique venezuelienne, PDVSA, par une cour fédérale américaine.
Le Venezuela, quatrième fournisseur des Etats-Unis en or noir, avait annoncé la suspension de ses relations commerciales avec le géant américain.
Selon les analystes, si le président Chavez décide d’interdire l’exploitation des gisements pétrolifères du bassin de l’Orénoque à ExxonMobil, « ce serait le premier pas vers un embargo de pétrole total contre les Etats-Unis ».
Enfin, les spéculations sur une éventuelle baisse de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) – 40% de la production mondiale -, lors de sa prochaine réunion le 5 mars, ont également favorisé l’appréciation des cours du brut.
Source : AFP
Bonsoir,
travaillant sur le cas AZF en ce moment pour le journal Grandtour j’aurai besoin de vous contacter. Je suis désolée de passer par ce commentaire mais ne sais comment faire autrement.
Cordialement
Bonjour , je ne connais pas le journal Grandtour, de quelle type de presse s’agit-il ?
Il s’agit d’un journal européen publié depuis l’Italie en 2 versions de 3 langues et qui traitent de sujets transversaux. Principalement distribué par abonnement, il est mensuel.
Possible diminution de l’offre de pétrole sur le marché :
MOSCOU (Reuters) – L’Opep pourrait prendre la décision de réduire ou de maintenir ses quotas de production lors d’une réunion en mars, a déclaré à Reuters Chakib Khelil, président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
(publicité)
Lors de deux réunions en décembre puis début février, les ministres de l’Opep avaient décidé de maintenir leurs objectifs de production en dépit des appels lancés par plusieurs pays consommateurs en faveur d’une hausse de l’approvisionnement afin de juguler la hausse des cours.
La prochaine réunion de l’Opep est prévue le 5 mars à Vienne.
« La production ne va pas augmenter, elle va diminuer ou rester stable », a déclaré Khelil.
L’Iran parle également d’une baisse