L’annonce est d’importance alors que la demande de la Chine pourrait permettre de mettre un terme à la récession actuelle.
Selon un porte-parole du Bureau national des statistiques chinois (BNS), Li Xiaochao, les indicateurs économiques calculés entre janvier et août 2009 semblent démontrer l’existence d’une « bonne base » pour que la Chine puisse réaliser son objectif de croissance de 8% en 2009.
De quoi faire réagir positivement les marchés ? Et nous qui redoutions que la Chine ne se réveille ? Ceci n’a pas que des inconvénients, visiblement …
Les chiffres du BNS indiquent en effet que les investissements en capital fixe dans les zones urbaines de Chine, certes largement soutenus par le plan de relance gouvernemental, sont restés stables entre janvier et août, progressant de 33% par rapport à la même période de 2008.
Des montants officiels à prendre avec des « baguettes » ? alors que selon certains analystes, la Chine a – justement besoin d’un seuil minimal de 8% de croissance afin d’éviter une aggravation des tensions sociales.
Néanmoins, selon le Premier ministre Wen Jiabao, la Chine « a limité la tendance à la baisse de la croissance économique », les politiques macroéconomiques ainsi que le plan de relance du pays s’étant « avérés efficaces ».
Dans le cadre d’un discours prononcé lors de la cérémonie d’ouverture du Forum de Davos d’été 2009, le chef du gouvernement a même affirmé que de « manière générale, la politique macroéconomique de la Chine et son plan de relance visant à lutter contre la crise financière globale sont réalistes, puissants et efficaces. »
« Nous ne pouvons pas changer et ne changerons pas notre position à ce sujet, » a-t-il affirmé. Pourquoi, la question se pose ?