Jeu subtil que celui auquel se livre actuellement l’Iran, avançant ses pions au Maghreb … et dans le secteur pétrolier prometteur de Tunisie.
Dans un communiqué publié mardi, le ministère du commerce tunisien a indiqué que Téhéran venait d’allouer « une ligne de crédit d’une valeur de 100 millions d’euros aux investisseurs iraniens en Tunisie ».
Une ligne budgétaire annoncée, au cours de la rencontre lundi soir entre le ministre du commerce et de l’artisanat, M.Béchir Zaafouri et le ministre des affaires étrangères iranien, M.Ali akbar Salehi.
Le ministre iranien a fait savoir que l’objectif était « d’inciter les investisseurs iraniens à créer des projets de partenariat et de développement, en Tunisie » et notamment « dans des secteurs prometteurs, tels que le phosphate, les composantes automobile, et le pétrole« .
M.Ali akbar Salehi a par ailleurs indiqué la volonté de son pays de soutenir l’économie tunisienne et de contribuer à la réussite de cette période de transition à travers l’intensification des échanges commerciaux.
M.Zaafouri a quant à lui mis l’accent sur le souci de la Tunisie de renforcer ces relations économiques et commerciales avec les pays arabes et musulmans, soulignant que le potentiel des perspectives de coopération avec l’Iran, en termes de développement du volume des échanges commerciaux, d’investissements et de création de projets de partenariat dans les domaines d’affaires des deux pays était vaste.
Le ministre a notamment souligné la nécessité de développer le cadre réglementaire en vue d’améliorer les échanges bilatéraux et d’identifier des mécanismes permettant de faciliter le financement des échanges bilatéraux.
« Rien n’empêche les Libyens d’investir à l’avenir en Tunisie, à condition que la situation y soit stable », avait quant à lui souligné Khadafi, au début de l’année 2011, dans des propos qui raisonnent désormais d’une ampleur toute particulière.
Rappelons à cet égard que le 12 janvier 2011 (!!!!), la compagnie pétrolière Sonde Resources avait annoncé qu’elle avait achevé les travaux de forage et d’exploration de son premier puits situé dans le bloc répondant au nom oh combien symbolique de « 7 Novembre » , situé au large de la Tunisie et de la Libye. Le 7 novembre 1987 étant – rappelons-le – la date de l’arrivée au pouvoir de Ben Ali après un coup d’Etat.
Jack Schanck, PDG de Sonde Resources s’était alors déclaré très satisfait des tests qualifiés de « robustes » effectués dans le puits d’évaluation Nord Zarat -1 dans lequel Sonde détient 100% des intérêts opérationnels, « l’épaisseur de la colonne d’hydrocarbures étant environ le double de celle prévue initialement pour cet emplacement ».
Les trois tests effectués ont conclu à l’existence d’importantes quantités de gaz et de condensats, avec approximativement 750 de barils de condensats et 8 millions de pieds cubes de gaz par jour avec un pic de condensat allant jusqu’à 1.100 barils par jour.
Les dirigeants de Sonde Resources avaient alors déclaré être en cours d’élaboration de différents scénarii relatifs aux réserves récupérables, leurs études visant notamment à déterminer les options envisageables et les coûts associés au développement du champ de Zarat. Parmi un des scénarii possibles : la cession d’intérêts à un ou plusieurs partenaires potentiels.
Précisons que selon le groupe pétrolier lui-même, Sonde Ressources travaille en partenariat avec la société Joint Oil en vue d’explorer et développer le Block 7 Novembre …. Joint Oil étant elle-même le fruit d’un partenariat … entre les gouvernements tunisiens et libyens d’alors …
En effet, la société tuniso-libyenne créée en 1988 pour exploiter le gisement frontalier 7-Novembre était à cette date détenue à parts égales par l’Entreprise (publique) tunisienne d’activité pétrolière (Etap) et Libya Oil.
« Ce qui se passe en Tunisie est d’un intérêt prioritaire pour la Libye. Mais j’ai peur que la révolution du peuple tunisien ne lui soit volée. Il y a des manoeuvres à l’intérieur et de la part d’intérêts étrangers« , avait par ailleurs mis en garde Khadafi.
Ces propos précédaient la visite à Tunis du sous-secrétaire d’Etat américain Jeffrey Feltman, lequel s’était entretenu avec les autorités provisoires, avant de se rendre à Paris.
La Tunisie subira-t-elle à son tour la malédiction du pétrole ?
Sources : TAP, AFP, Oil and gas journal, African Manager, Jeune Afrique Sonde ressources
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