Pétrole : Chine, Grèce et Iran font baisser le cours

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Le prix du baril a fini en baisse mardi à New-York, les marchés s’inquiétant de l’état de la demande, tandis que la perspective de nouvelles négociations avec l’Iran éloigne le risque d’une pénurie.

Le baril de light sweet crude  (WTI) pour livraison en avril a ainsi perdu 2,02 dollars par rapport à la clôture de lundi, terminant à 104,70 dollars le baril, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Parallèlement à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance achevait la journée à 121,98 dollars, régressant de 1,82 dollar par rapport à la clôture de lundi.

Principaux facteurs baissiers : la révision à la baisse de la croissance en Chine. Laquelle est estimée à 7,5% en 2012 contre 8% en 2011.

Les investisseurs demeurant également inquiets, le plan de restructuration de la dette grecque arrivant bientôt à échéance.

Rappelons que les banques et fonds privés détenant des obligations souveraines émises par la Grèce ont jusqu’à jeudi 20H00 GMT pour indiquer ils consentent à un effacement de quelque 107 milliards d’euros de dette sur les plus de 350 milliards de dette actuelle.

En cas d’un taux d’acceptation inférieur à 75%, le gouvernement grec a d’ores et déjà annoncé que le projet serait abandonné, la Grèce devant alors faire face au risque d’un défaut de paiement.

Un contexte de nature à faire chuter l’euro face au dollar. Or, les prix du pétrole étant libellés en monnaie américaine, son regain de vigueur rend les achats de pétrole moins attractifs pour les investisseurs munis d’autres devises. 

La possibilité d’une reprise du dialogue avec l’Iran a permis une détente des cours, alors que selon les experts, la prime de risque induite par la controverse autour du dossier nucléaire iranien provoque un surcoût compris entre 10 et 15 dollars.

Sources : AFP, Reuters