Les prix des frets secs ont chuté de plus belle durant la semaine qui vient de s’écouler, atteignant même des niveaux qui n’avaient plus été observés depuis trois ans.
Raisons principales : de mauvaises conditions météorologiques en Australie et au Brésil et une demande asiatique impactée par le Nouvel an chinois.
Les analystes estiment ainsi que la météo a entravé le chargement de cargaisons des deux plus gros exportateurs de minerai de fer, entraînant une baisse du trafic.
Néanmoins, les conditions climatiques redevant plus cléments, les ports australiens ont progressivement rouvert ces derniers jours.
Le géant minier brésilien Vale a quant à lui tenter de rassurer le marché en précisant que le volume de minerai affecté ne concernait que 1% de sa production.
A noter cependant, que la journée de lundi, correspondant au Nouvel an chinois n’aura pas permis de relancer à la hausse la courbe des prix, le contexte étant au contraire propice à une baisse de la demande chinoise de minerai et de charbon (la Chine étant le plus important consommateur mondial de ces deux matières premières).
Au final, l’indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des prix pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales .. ) , aura achevé la semaine à 862 points, ce qui constitue son plus bas niveau depuis janvier 2009. Il atteignait encore 1053 points le vendredi précédent.
En sept jours, le BDI aura ainsi dégringolé de 18 %, après avoir déjà chuté de 20% la semaine précédente. Passé même sous le seuil des 1000 points, chose qui n’avait plus été vu depuis trois ans.
Principale flotte impactée : la catégorie des plus gros navires – les « Capesize », contraints par leurs dimensions à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance.
Parallèlement, le Baltic Capesize Index (BCI) a terminé vendredi à 1554 points, ce qui constitue son plus bas depuis mai 2011, dégringolant de 33% en quinze jours.
Le Baltic Panamax Index (BPI), lequel comporte sept routes (le plus souvent pour les céréales) empruntées par les navires adaptés aux dimensions du canal de Panama, a quant à lui achevé la semaine à 1020 points, niveau qui n’avait pas été observé depuis février 2009.
Sources : AFP, AWP
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