Après la dégradation par l’agence de notation Standard and Poor’s du Fonds de Secours européen, les réactions ne se font pas attendre, compte-tenu du contexte très tendue, quoi qu’on en dise.
Premiers à réagir après le dirigeant du Fonds lui-même : l’Allemagne et la Banque centrale européenne.
S’exprimant dans le cadre d’une déclaration officielle, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a ainsi estimé lundi soir qu’il n’y avait pas besoin d’agir sur le FESF actuellement.
Des propos qui font suite à l’abaissement d’un cran de la note du Fonds de soutien de la zone euro, lui-même induit par la dégradation récente de la notation de la France et de l’Autriche.
« La question de la note jouera certainement un rôle lors de la prochaine réunion de l’Eurogroupe et de celle de l’Ecofin (ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Européenne,) les 23 et 24 janvier prochain »
, a-t-il toutefois ajouté.
A contrario, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a estimé pour sa part que le Fonds de secours européen FESF devrait être renfloué pour garder sa force de frappe en l’état.
« Il faut des contributions supplémentaires des pays encore notés AAA pour que le FESF conserve la même capacité ou puisse prêter au même taux, même après une dégradation », a-t-il indiqué lors d’une audition devant le Parlement européen.
Sources : AFP, Reuters