Areva : Lauvergeon réclame justice sur ses indemnités de départ

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Anne Lauvergeon, ancienne pdg d’Areva,  aurait-elle été une victime plus politique que financière de la présidence Sarkozy et des déboires du groupe  ?

Qui sait …

En tout état de cause, l’ancienne présidente  du géant du nucléaire français vient d’assigner Areva en référé devant le tribunal de commerce de Paris le 3 février.

Objectif : que l’entreprise lui verse 1,5 million d’euros d’indemnités de départ, si l’on en croit son avocat .

L’objet de cette assignation sous astreinte, est « que le président du directoire d’Areva formalise l’accord qui avait été arrêté sur les indemnités de départ », a déclaré l’avocat de Mme Lauvergeon, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, évaluant ce montant à 1,5 million d’euros.

Rappelons qu’en juillet dernier, Anne Lauvergeon indiquait pour sa part que sa non-reconduction à la tête du géant nucléaire français aurait été dicté par deux raisons majeures, la première étant que « la même règle s’appliqu(e) au président de la République et à la présidente d’Areva: deux mandats seulement », l’autre argument étant relatif à « ses relations » pour le moins houleuses « avec Henri Proglio, le Pdg d’EDF ».

Ce dernier contestant notamment le modèle intégré d’Areva, allant des mines à la construction de réacteurs et à la fabrication et au recyclage du combustible nucléaire.

En mars dernier, nous évoquions ici-même la possibilité que la reconduction d’Anne Lauvergeon à la tête du groupe public Areva était au final un cadeau empoisonné alors que le nucléaire subit une mise en cause majeure.

Une telle décision offrant au gouvernement un « pion» de tout premier choix pour faire face aux critiques féroces contre la politique nucléaire française et aux alertes sécuritaires relatives à l’état du parc français  et à son implantation sur zone sismique.

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