Si durant les semaines passées, le cours du sucre avait été nettement impacté par les prévisions d’une offre pléthorique des principaux pays producteurs, les prix ont quelque repris du poil de la bête ces derniers jours.
Raison d’un tel phénomène : le devenir des récoltes au Brésil.
Si Inde, Thaïlande, Union européenne et Russie pourraient bien accroître l’offre de manière très conséquente dans les mois qui viennent, la récolte de canne à sucre brésilienne pourrait être davantage destinée à la fabrication d’éthanol qu’à celle de sucre si l’on en croit les analystes.
Un contexte de nature à booster les cours, alors que le Brésil est le premier producteur mondial de canne à sucre.
A noter également que la torpeur économique mondiale est loin de favoriser la hausse des prix.
Au final, vendredi, en début de matinée, sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 610,20 dollars contre 600,50 dollars vendredi dernier.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en mars cotait 23,55 cents contre 22,97 cents le vendredi précédent.
Sources : AFP, ats
[…] cours du sucre a pu quelque peu se redresser ces derniers jours, après avoir atteint son plus bas niveau depuis […]
[…] pourrait s’inverser, la chute des cours devant à terme dissuader les producteurs de produire du sucre à partir de la canne, et les inciter à se tourner vers l’éthanol. Ce qui au final, permettrait de réduire les […]
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