L’année 2011ne finit pas si mal que cela pour STX !
Les anciens Chantiers de l’Atlantique viennent de décrocher une commande pour la fourniture de deux navires de croisière de luxe à l’armateur Viking Ocean Cruises.
C’est en effet ce qu’annonce STX Europe, leur maison-mère basée en Norvège.
Pouvant embarquer 888 passagers et 444 membres d’équipage, les deux bateaux de 230 mètres sont livrables au printemps 2014 et au printemps 2015.
Un contrat – dont le montant n’a toutefois pas été précisé – qui tombe à point nommé pour les chantiers français qui doivent actuellement faire face à une baisse de leur carnet de commandes.
Rappelons ainsi qu’en juillet dernier, la direction des chantiers STX France à Saint-Nazaire avait annoncé la programmation de 2.386 jours de chômage partiel sur les quatre derniers mois de l’année.
L’entreprise est tout de même loin d’être sortie de l’auberge, la construction des deux navires ne devant pas débuter avant la mi-septembre 2012 pour le premier et la mi-septembre 2013 pour le second.
La commande générera l’équivalent d’environ 2,5 millions d’heures de travail.
Une annonce qui tombe d’autant plus à pic que le recours à la sous-traitance étrangère de STX France provoque actuellement l’ire des syndicats, l’entreprise se retranchant derrière les dures règles de la concurrence pour tenter d’expliquer sa stratégie.
Le conflit se double de revendications salariales tandis que des appels aux débrayages ont été lancés depuis plusieurs semaines.
Sources : AFP, Mer et Marine
Un repreneur chinois pour STX poserait problème, selon DCNS
lundi 17 octobre 2016 11h25
PARIS (Reuters) – Si un groupe chinois présent dans la construction navale militaire reprenait les chantiers navals de Saint-Nazaire, aujourd’hui propriété à 66% du groupe sud-coréen STX, cela poserait problème, dit le PDG du constructeur naval militaire français DCNS dans une interview publiée lundi.
Un tribunal sud-coréen doit statuer le 11 novembre sur le sort de STX, placé en redressement judiciaire, et donc sur celui de sa filiale française. L’Etat français détient une minorité de blocage de 33% dans Saint-Nazaire, dont les carnets de commande sont pleins, et veut peser sur le choix d’un repreneur.
« Si le repreneur était un groupe chinois présent dans le naval de défense, un problème se poserait. Nous serons donc vigilants », déclare le PDG de DCNS, Hervé Guillou.
Une participation de DCNS à la reprise de STX France aux côtés d’autres groupes fait partie des solutions étudiées.
Un partenariat entre DCNS et STX existe déjà pour les coques de porte-hélicoptères de classe Mistral, rappelle le PDG.
« Ce partenariat doit impérativement être préservé. Un des scénarios serait de prendre une participation minoritaire dans STX France », explique Hervé Guillou.
« Nous veillerons aussi au profil du repreneur afin que la filiale navale, qui a trouvé un équilibre en France, ne soit pas déstabilisée », ajoute-t-il. « Il serait dangereux de rallumer des guerres fratricides à l’export avec DCNS, Piriou, CMM. »
Il estime qu’il existe des « synergies naturelles » entre DCNS et l’italien Fincantieri, avec lequel son groupe a développé les frégates Horizon et Fremm (multimissions).
Mais il estime également pouvoir coopérer « sur certains segments » avec le néerlandais Damen, même si c’est un concurrent sur le marché des frégates et des corvettes.
DCNS, qui a gagné récemment un marché de 12 sous-marins pour la marine australienne, veut réaliser 50% de ses ventes à l’international à partir de 2020 et atteindre les cinq milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2025, précise le PDG.
La confusion ne règne pas seulement dans les blablas du Hollandais !! 🙂