Si les platinoïdes ont certes leurs principaux débouchés communs, à savoir l’industrie automobile, leurs cours n’auront pas suivi la même tendance durant la semaine qui vient de s’écouler.
Si le palladium s’en est « bien sorti », on ne peut pas dire la même chose en ce qui concerne le platine.
Vendredi, l’once de platine est même tombée à un plus bas depuis le 21 octobre (date à laquelle elle s’échangeait 1486,18 dollars), le renchérissement du dollar observé en fin de semaine lui ayant été fatal.
Parallèlement, l’once de palladium arrivait à se maintenir, portée notamment par la progression des ventes de voiture de tourisme en Chine.
Les risques de pénurie alimentés par l’épuisement des stocks russes de palladium auront fait le reste.
Rappelons en effet que plus de 90% de la production mondiale de palladium est concentrée dans deux pays : la Fédération de Russie et l’Afrique du Sud. Le premier compte à lui seul, pour plus des deux tiers de l’offre totale de palladium, ce qui en fait un agent économique assez puissant pour déterminer les prix.
Au final, vendredi, sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a terminé à 1496 dollars contre 1559 dollars le vendredi précédent.
L’once de palladium aura fini pour sa part à 670 dollars contre 653 dollars la semaine dernière.
Sources : AFP, ats