Ce qui correspond à une baisse de 3,1% par rapport à la campagne précédente. Néanmoins, le volume des exportations devrait croître.
Principaux facteurs conduisant à une chute de la production : les perspectives de diminution des rendements (-6%, soit 2,9kg/hectare). Laquelle ne semble pas pouvoir être contrebalancée par la progression relativement faible des surfaces semées – entre +0,9 et +3% – ces dernières s’établissant à 25 millions d’hectares.
Néanmoins, grâce à une demande globale en hausse (+4,3%), le Brésil augmentera de 27% ses exportations, en puisant dans ses stocks.
Rappelons qu’à l’heure actuelle, le pays est deuxième producteur et exportateur mondial de soja, avec respectivement 35 et 31% des volumes.
En février dernier, le ministre brésilien de l’Agriculture Wagner Rossi a annoncé que son pays allait enregistrer la meilleure récolte de céréales et soja de son histoire sur la période juillet 2010-juillet 2011. Nettement plus chanceux que la Russie ou l’Argentine, le pays a bénéficié de meilleures conditions climatiques qu’à l’accoutumée, les quantités de soja, de riz, de coton et de haricots récoltés s’avérant supérieurs aux années précédentes.
Les volumes affichent ainsi une hausse de 2,6% par rapport à la période 2009-2010 durant laquelle ils avaient atteint 149,2 millions de tonnes.